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1 Utilisateur(s) anonymes
Les météores |
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Chevalier d'Oniris
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27/09/2014 00:27 Groupe :
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Je viens un peu tard mais...
Je voudrais, je veux remercier tous ceux et celles qui m'ont acceptés, ceux et celles m'ont permis d'être parmi vous, ici, maintenant, grâce à ce premier texte posté la main tremblante. Je ne pensais pas passer la porte d'entrée aussi facilement, cela peut paraître ironique mais c'est sincère. "Les météores" représentait pour moi une prise de risque, je ne sais pas comment vous l'expliquer mais quand j'ai reçu le courriel m'avertissant que mon poème était accepté dans le catalogue, je fus surprise, et prise d'un enthousiasme, d'une joie... alors merci ! Ce texte a été écrit sur plusieurs mois avec des temps de pause. J'avais deux blocs de quelques vers, le titre, et ce vers refrain qui m'est venu dans le train alors que je rentrais chez moi, fatiguée, la tête posée contre la vitre... j'ai sorti un stylo de mon sac et je l'ai noté. Il m'arrive souvent de prendre des notes comme ça, dans les bus, les trains. Et puis, j'ai commencé à travailler sérieusement sur "météores", la première strophe a été écrite d'un seul jet, suivi de ce vers refrain, et j'ai travaillé... le résultat était confus, touffu, illisible... alors j'ai retravaillé en m'attelant aux thèmes, la passion, le temps, en coupant des pans entiers pour ne garder que l'essentiel. Il y a beaucoup de moi dans ce texte, je veux dire, le JE narratif pourrait être moi. Il y a du monde à remercier ;) margueritec , premier commentaire ! je suis sensible à ce que vous avez écrit : "...où les images fécondent en moi d'autres images..." et puis c'est important le premier commentaire... et merci pour ce "Bel envol' ! Anonyme "Petit bémol c'est que à un moment vous passez de "je" à "tu" et "nous"... leur apparition est liée à une figure du passé : "j'ai gardé l'épine", le souvenir du "nous" qui n'existe plus, et pour savoir pourquoi, il fallait que je dessine un visage du couple disparu. Du "Je" à "Tu" et "Nous". RB votre commentaire pointe avec précision mon projet et vous dévoilez en même temps une impression, votre émotion, avec justesse... merci ! tizef salut le Poët'... là tu me fais mal, comment veux-tu que je m'en sorte après pareil commentaire !!! coup de chapeau réciproque. Robot je comprends ce que vous voulez dire. Et ce n'est pas faux... ce vers pouvais faire une belle fin, mais mon projet était de revenir à l'enfance, ce doux berceau, ce monde perdu... LeopoldPartisan "Un jean-louis murat féminin nous a rejoint." ouah ! comme vous y allez !!! révérence à ce chanteur dont j'apprécie les textes et le chant... quelle voix ! je ne sais pas ce qui vous a fait penser à lui... deep "A n'en pas douter ta découpe a ajouté de la puissance au souffle de ce poème." je vous donne raison, la version originelle ne me satisfaisait pas. Il fallait aérer ce texte et je pense, tout est perfectible, avoir toucher au but. Pimpette je comprends ce que vous voulez dire pour vous avoir lu... j'apprécie vos poèmes, cette simplicité, pas facile de faire simple, c'est tout un art et vous le pratiquez avec une aisance presque naturel, j'avoue être conquise. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? je plaisante... pour le plaisir d'écrire peut-être, je ne sais pas. La forme m'obligeait... et puis écrire "Que ton corps sombre et dans la faille, là je serai l'entaille du couteau portée sur le fil de tes lèvres" pour dire : je serais à toi, avouez que c'est pas mal non plus, non ? Francis j'avoue avoir été quelque peu surprise par votre commentaire : "J'ai vu l'apocalypse", "J'ai vu holocauste." Loin de moi l'idée d'évoquer ce que vous écrivez... très loin. Louis et jfmoods, que dire ?! rien... sinon merci, un grand merci pour vos lectures... c'est toujours gênant de répondre à des lecteurs qui semblent vous percer à jour... vos lectures, vos analyses me sont précieuses, très, beaucoup... merci ! Edgard "On a l’impression de progresser dans une jungle d’épines qui vous arrachent la peau à chaque pas", c'est peu ou prou le projet de ce texte, et cela me fait plaisir de voir que vous l'avez saisi ainsi. Que des vers vous échappent importe peu, seulement je voulais rectifier deux, trois points. Ce texte n'a pas été écrit "d'un seul jet" comme vous le pensez... loin de là. Vous écrivez plus loin : "Certaines phrases me gênent un peu pour leur construction… (Quand les plis de la tour étouffent cran à cran ta jeunesse et sous les crissures s’essouffle la vigueur.)" Qu'est-ce qui vous gêne tant ? c'est le temps qui passe, c'est tout. Puis en toute fin : "Là encore je me suis surpris à simplifier (« prés » au lieu de « champs d’herbes » ou même rien à la place)" Non ! "L’enfant roule dans les blés, dans les champs d’herbes d’or mouchetées de grenade" C'est l'été, les champs de blés sont d'or, ce ne sont pas des "prés" ou de simples de « champs d’herbes » comme vous l'entendez. Mais je tiens à vous rassurer : vous n'êtes pas du tout "un vieux pinailleur" ! Merci à vous tous.
Contribution du : 20/12/2014 19:08
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