Je remercie les lecteurs pour leurs commentaires toujours bénéfiques, ils permettent d'avoir une vision plurielle du texte, de savoir ce qui choque, ce qui séduit, les erreurs....

Je vous remercie tous sauf Pépito à qui j'ai adressé ce message :

"Les évocations du film "Le capitaine Conan" sont clairement établies au début du texte, les textes entre guillemets sont les seuls relevés sur la filmographie de Tavernier.
Il se trouve que mon grand-père, Pierre, faisait parti de l'armée d'Orient qui termina son combat sur les rives de la Volga, il fut fait prisonnier par les bolchéviks et rentra de sa guerre de 14 bien plus tard que les autres.
D'autres lecteurs ont compris que ces citations du tout début du texte n'étaient pas de moi, c'est une évidence.
Devant une accusation plus méchante que grave de pompage, je vous demande de me trouver ce qui est copier (hormis ces évocations de la première page), de me l'indiquer, de les indiquer en public.
Et puisque vous ne trouverez rien d'autre, il vous restera à vous excuser."

Puisque c'est moi le premier qui ai fait le rapprochement avec le film de Tavernier, je me permets d'intervenir. (Ce sera aussi une réponse à votre mp.)
Sur le moment ça m'a intrigué mais pas choqué, je me disais que c'était bien vu de mêler deux fictions qui se rejoignent sur un même thème. Par contre, effectivement, vous auriez pu le préciser à la fin pour éviter ces accusations malheureuses de plagiat. Tout le monde ne connait pas « Capitaine Conan », très bon film par ailleurs porté par la fougue habituelle de Philippe Torreton.

Je tombe sur ce forum après avoir commenté...

C'est effectivement dommage, Reunan, que vous n'ayez pas indiqué quelque part, même en tout petit, que les phrases entre guillemets étaient des citations, et leur provenance. Ca se fait.

Dans son commentaire, Pepito n'y va pas précisément sur la pointe des pieds, comme à son habitude, mais pourquoi lui demander de s'excuser ?

- il trouve les citations (car c'en est) mieux écrites que le reste, c'est son droit, et le dire (même à la Pepito) est l'essence même des commentaires. J'imagine bien que ce n'est pas à propos de ça que vous le sommez de s'excuser.

- il déplore que vous ayez "pompé" sans prévenir. Ben oui, OK, le mot est vexant, ça ne concerne que deux phrases et très certainement vous n'aviez aucun désir de vous approprier indûment la production d'un autre, mais utiliser les phrases d'autres sans le signaler, vu de l'extérieur c'est du pompage. Bien sûr, pour vous il ne s'agissait pas de pompage parce que, pour vous, l'origine de ces phrases était évidente, mais je vous assure que quand on ne connaît pas le film de Tavernier (c'est mon cas, eh oui, il y a des trous dans mon immense culture), il n'y a pas vraiment de moyen de se douter qu'il s'agit de citations. Les guillemets ? Ca aurait pu être la phrase d'un des protagonistes de votre histoire, à qui elle aurait été réattribuée plus tard (effet de rappel) (et quant au lecteur, après, il oublie qu'il aurait dû voir réapparaître cette phrase).

Mais bon, votre relative et involontaire légèreté sur ce coup n'enlève rien aux qualités du reste de votre texte.
Allez, un bisou tous les deux et on n'en parle plus.

En effet, un peu plus de délicatesse n'était du luxe de la part de Pépito. Vous avez bien résumé l'incident.

A l'occasion, j'offrirai des Canistrelli à Pépito pour l'adoucir !!

Le commentaire laissait croire à du pompage généralisé, et je crains que Pépito ne fasse sien ce proverbe : "Qui a pompé, pompera !" (tous les pompés ne s'en plaignent pas).

Pas de souci, reunan.
Pour pomper en toute quiétude, il faut prendre exemple sur Pepito.
Il annonce, au début de Qui part à la chasse..., qu'il doit beaucoup à Fredric Brown.
Un pompeur vraiment orthodoxe aurait précisé qu'il s'agissait de la nouvelle L'Anniversaire de Grand-mère dont l'anniversaire a été remplacé par une chasse à courre, mais dont les ressorts qui préparent la chute sont conservés.

Tu comprends : il y a le mauvais pompeur et le bon pompeur.
Bon, le mauvais pompeur, il pompe et puis c'est tout.
Alors que le bon pompeur, il pompe, mais... c'est pas pareil, tu vois, c'est un bon pompeur.

Moralité : si Oniris cherche un modérateur, je ne suis pas là !

Les shadoks sont également de grands pompeurs, il s'agirait d'enquêter de ce côté là également.

Mon intention n'était pas d'en faire un fromage, mais bon, à vous tous de voir.

Paragraphe N°2 de l’œuvre originale de Reunan.

Conan était à la tête d’une cinquantaine de soldats, dont Pierre, dit Pépère, sortis pour la plupart des prisons militaires, ils bataillaient à la manière des Sioux et faisaient trembler les secteurs ennemis.
Avec son corps franc, c’est au couteau qu’ils y allaient : « On lui voyait le blanc des yeux au frère et on le crevait en foutant la verte à tout le régiment... »

Article du site Boutique Arte :

À la tête d'une cinquantaine de soldats héroïques, sortis pour la plupart des prisons militaires, Conan (Philippe Torreton) bataille à la manière des Sioux et fait trembler les secteurs ennemis.
Avec son « corps franc », c'est au couteau qu'il y va : « On lui voyait le blanc des yeux au frère et on le crevait en foutant la verte à tout le régiment... »

Il faut reconnaitre à Reunan l'habileté littéraire, à défaut de disposer correctement "dont Pierre dit Pépère", d'avoir enlevé (Philippe Torreton).


Dupark, il manque à votre bestiaire : Qui pompe un œuf pompe un bœuf !

Je vous aime, tous !

Pepito

PEPITO !
Nous aussi on t'aime !



Hum... ça fait pas trop littéraire, là.

Citation :

Non, pas vraiment. Merci de vous concentrer sur le texte et rien d'autre.