Merci aux lecteurs, correcteurs et commentateurs d'avoir accompagné la sortie de "Dérive de l'incontinent" en ce début d'année (caramba, encore une fois je n'aurai pas réussi à intriguer suffisamment pour qu'un de mes textes sorte pile poil le 1er janvier...) !
Un merci plus particulier à Socque, Asrya, Robot, Reunan et Pépito, qui ont réussi à franchir la barrière de la première phrase (et Perle, qui en coulisse a fait un commentaire auquel j'ai été très sensible).

Socque, comme toujours ta lecture est attentive et bienveillante. On ne voit peut-être pas Abel de la même façon. Je n'imaginais pas tant Abel comme un séducteur patenté que comme un homme relativement quelconque, qui se retrouve en fin de vie dans une situation de monopole. Alors, oui, goujat, on peut voir les choses comme ça. Abel n'est pas exemplaire (je 'nrrive pas à me motiver suffisamment avec l'exemplarité), il est gentiment égoïste, voire pas gentiment, et n'a pas su résister au déséquilibre entre offre et demande.

Asrya, merci pour votre appréciation, avec ce mot "exquis" complètement inattendu pour un tel début de texte . L'intervention de Marie-Hélène Deroche est banale, je vous l'accorde, mais l'envie de consommer peut être éveillée par des incitations tout à fait banales, je ne pense pas de les publicitaires me contrediront... Votre appréciation sur le naturel de mes phrases me touche, c'est un point non négligeable quand je lis.

Robot, que dire ? Outre votre appréciation sur mon écriture qui me fait forcément plaisir, j'ai l'impression en lisant votre commentaire que je viens de comprendre ce que j'écrivais...

Reunan, merci pour votre commentaire détaillé. C'est particulièrement satisfaisant que vous confortiez ma vision des maisons de retraite - le côté plausible et documenté de mes histoires me tient à coeur. Quant au pantalon à élastique vs la garniture, je reconnais qu'il manque là une virgule qui rendrait la phrase plus conviviale. J'ai tellement peur d'en mettre trop (ce qui hâche, à force) qu'il m'arrive trop souvent de pécher à l'inverse.

Pépito : bon, OK,c'est raté pour toi ce coup-ci. Merci pour le coup du VIagra, j'essaierai de m'en souvenir quand il y en aura besoin . Allez, je te promets que mon prochain texte te plaira plus. Si, si. On prend le pari ?

Et, encore une fois, un énorme sentiment de gratitude envers ce site qui rend possible de tels retours sur ses écrits...

eh, mais tu remercies déjà ?!

Pff, je n'ai même pas eu le temps de relire ton texte, histoire de voir si je retrouvais le truc qui m'échappait à première lecture...
Dimanche après-midi de galette des rois, c'est pas gagné pour trouver une heure de tranquilité !

Bonjour caillouq,
Je commente peu de nouvelles, mais j'en lis pas mal. Certaines me frappent par les qualités qui me semble ressortir ou parfois par ce que je leur trouve de défauts. A mes yeux bien entendu.
Celle-ci m'a plu. J'y ai trouvé peut-être plus que ce que vous pensiez y avoir mis. Et pourtant je n'ai rien d'un psy qui ferait remonter les concepts des tréfonds du subconscient...
la preuve je n'ai pas de divan.
A vous lire j'espère prochainement.

Hello Caillouq, j'attends donc la suite avec impatience ! ;=)

Merci, Coline, pour ton commentaire plein d'émotion. Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le côté "gamin égoïste" d'Abel, comme de beaucoup de ses conscrits. Et c'est aussi ce qui rend certains p'tits vieux plus attendrissants qu'irritants (ah, la Zonzon de Claire Brétécher !!!). Marie-Hélène encore une fois n'a pas plu, tant pis pis pour elle, qui pourtant redonne le goût de la chair fraîche (plus ou moins...) au bel Abel.

Robot:
Citation :
Je me contenterai donc de la paille sur laquelle les fêtes m'ont vu échouer. Quel soulagement de ne pas avoir à vous envoyer 72 euros par mandat postal.

Perle : te presse pas, va. Vu le temps de vie d'un texte, ces jours-ci (te souviens-tu de ce temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, où une quinzaine après la sortie d'un texte, il lui pleuvait encore une dizaine de nouveaux commentaires tous les jours ?! Ah, les eighties, on vivait comme des princes), ton commentaire risque bien d'être le dernier que mon incontinent recevra. Alors ne te sens pas obligée de le faire vite vite, ça me permettra de rêver plus longtemps à celui qui VA arriver...

Pépito : tu parles de "suite" mais on est bien d'accord, hein ? Il ne s'agira pas de "Abel, le retour" ? J'hésite entre un trip à l'acide de Katsuni, en focalisation interne, et les confessions du nègre de Valérie T (voilà ce que c'est que d'avoir mis la barre trop haut sous l'effet vexatoire de ton comm ).

Perle, la "bouffée d'air frais" au sein de l'espace confiné me va droit au coeur !
Mais il y a, je pense, une incompréhension sur un point crucial du récit : Abel étant un monsieur, il est tout à fait possible que la tache ne vienne pas de lui, et il peut donc incriminer un précédent utilisateur en toute bonne foi. En revanche, ce qu'il essuie est d'une autre nature.
Bref - il fallait que ce point important fût traité.
A toi non plus Marie-Hélène n'a pas plu :
Citation :
Pour moi, les deux ne s'excluaient pas forcément l'un l'autre... Peut-être une version ultérieure mériterait-elle de voir ce point-là clarifié.

Merci encore et en tous cas pour ton long comm, si précis, qui montre que toi, au moins, virgule toi, tu n'as pas été rebutée par le côté nauséabond du titre qui, visiblement, n'inspire pas les foules...