Bonjour à tous,

Pour commencer je remercie les commentateurs ainsi que les lecteurs, et toute l'équipe d'Oniris.

Juste pour apporter mon éclairage sur ce récit, je me permet d'ouvrir ce fil.

Au travers ce texte, j'ai voulus étudier, les soupapes de l'esprit. Comment et avec quel moyen il se biaise lui même afin de survivre.

L'esprit est fait d'image, de séquence, c'est son langage. Gary dans GHB, sait ce qu'il va faire, ou plutôt quel film ils vont regarder, ou encore ce que l'esprit va voir de cette après-midi. Le nom du héros, du DVD, Gary-Hope-Boogy, qu'on peu traduire par( L'espoir de Gary qui danse) est une mise en distance, une mise en scène du sujet central, il est une représentation dramaturgique, il en devient autonome et se détache de son créateur pour venir soulagé l'esprit, le déculpabilisé. Avec un peu d'imagination, on peut voir l'affiche, se faire une idée du film. Dans la conscience du narrateur, plusieurs lecture de la réalité se chevauchent, et il doit emprunter ses couloirs de manière cohérentes, afin de ne jamais commettre l'acte directement, en tout cas pas avant que la victime ne soit plus consciente. Comme sortir de la salle de cinéma après un film. (Il raconte le film simplement, ce n'est pas un chef d’œuvre)

Le narrateur compare Émilie, à une tasse de café, l'ayant déjà relayé au rang d'objet, qui trône dans la cuisine mais qu'on le peut remplacer.

Émilie vient savourer son inaccessibilité, vient jouir de l'espace qu'elle prend chez et dans le cœur du narrateur, un peu comme une poule gourmande, inconsciente, vient fleur-ter dans un piège à poule bien garni de graine. Dans un sens les dés son jetés.




Merci.