Merci à vous, qui avez permis la publication de ce petit poème et à vous, qui l'avez fait vivre par vos commentaires.

Après avoir lu quelques poèmes dadaïstes et surréalistes, j'ai voulu tenter ici l'expérience de l'écriture automatique . J'ai donc pris une feuille blanche et noté ce qui me passait par la tête.

Si les mots se sont présentés en octosyllabes rimés, c'est sans doute que mon inconscient s'est laissé conditionner à l'insu de mon plein gré. Alexandre, qui a pondu son commentaire (jubilatoire) en alexandrins, souffre apparemment du même mal.

Mon inspiration s'est tarie lorsque la praire a ouvert sa coquille.
Je suis donc allé vaquer à mes occupations habituelles.
Le lendemain, j'ai repris le texte que j'ai trouvé un tantinet délirant, ce qui m'a soufflé l'idée du second tercet.

Il s'agit donc d'un premier jet. Ou presque.

En effet dans un premier temps c'était une danaïde qui prenait son pied. Mon inconscient s'était emmélé les pinceaux, ces déesses étant en effet trop occupées à remplir leur tonneau pour aller batifoler dans le Grand Bleu. A la correction Marimay a bien voulu la remplacer par une océanide.
J'ai aussi modifié l'orthographe de queue-leu-leu pour respecter les canons de la catégorie classique.

Il paraît qu'un auteur se révèle dans ses textes. C'est tout à fait possible. Mais je pense que les commentaires sont encore plus révélateurs de la personnalité de ceux qui les expriment.
En l’occurrence ils ont montré une belle diversité dans la perception de ce petit sonnet à la sauce dada.
Qu'ils en soient, une fois encore, chaleureusement remerciés.



On m'a reproché « oniroïde » et « opiniâtre » dont la diérèse crisse comme du gravier. Sans doute à cause du sable grisâtre.
Je propose la variante « un peu folâtre »
Pour « oniroïde », je n'ai pas trouvé de substitut.