Bonsoir. Tout d’abord je tiens à remercier les Orgas qui ont accepté de publier ce texte ainsi que les correcteurs qui, par deux fois, m’ont remis dans le droit chemin suite à un mot oublié puis à un terme inapproprié.
Et bien entendu merci à tous les lecteurs, lectrices, commentateurs et commentatrices ....

J’ai écrit ce sonnet peu de temps après les évènements que nous avons connus en début d’année, sans doute encore sous l’emprise de l’émotion et de la colère. Le titre « Les loups » est justifié par la locution latine :  Homo homini lupus est, signifiant « l'homme est un loup pour l'homme », autrement dit : « l'homme est le pire ennemi de son semblable » et l’exemple nous en est donné, s’il en était besoin, par ces évènements...
Alors non, ce n’est pas un texte à l’eau de rose, pas un sonnet ficelé et bien léché pour plaire aux uns comme aux autre mais le coup de gueule d’un citoyen du monde, athée et apolitique, envers les islamistes et plus généralement envers les extrémistes de tous poils quelles que soient leurs croyances...
Si j’ai cité Charlie, devenu un symbole, je n’oublie pas pour autant toutes les victimes de hier et d’aujourd’hui, je pense aux morts de Tunis, toutes religions confondues qu’ils aient été journalistes, forces de l’ordre, commerçants ou autres...

J’ai lu avec intérêt les différents commentaires mais je n’y répondrai pas individuellement afin de ne pas prendre le risque de déclencher des polémiques inutiles ne serait-ce que par respect pour ceux qui ont perdu la vie dans ces circonstances dramatiques....

Bonne soirée et encore merci

Un coup de gueule qui porte bien son titre, c'est bien ainsi que je vois les choses.
Merci pour cette précision, Alex !

Salut Alex
Sur le même sujet, mais vu sous un autre angle

Comme un vol de frelons hors du pays natal,
Fatigués de glander au pied des hachélèmes,
De Lunel, de Sydney, des gamins à problèmes
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

Sur le Web, le djihad paraissait idéal
Et l'Orient offrir des délices suprêmes.
Ils seraient des guerriers, scandant des anathèmes
Envers les mécréants du monde Occidental.

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
Ils brûlaient de trancher les cous antipathiques
Des ennemis d'Allah, Yézidis ou Croisés.

Bouillonnant de sortir dans les cieux leurs flamberges,
Ils fantasmaient déjà, même les plus blasés,
Sur le prix convenu : soixante-douze vierges.

Alors là, Zef, tu m'en bouches un coin (façon de parler, bien entendu !)

Même mon copain José aurait applaudi des deux mains...

C'est peut-être sous cet angle que j'aurais dû aborder le sujet mais le moment n'était pas propice à ce ton quelque peu humoristique...

Le Vieux est brut de fonderie et parfois impatient !

En tout cas bravo, il fallait le faire !

C'est un peu ton style habituel
En fait, j'ai pastiché Alexandre pastichant Hérédia