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1 Utilisateur(s) anonymes
Merci à tous les commentateurs du poème Agnus Dei. |
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En particulier à RB pour ses critiques très justes.
C’est vrai que ce texte est un sorte de collage et qu’il manque sans doutes de cohérence, au moins sur la forme, sur le fond aussi, mais il y a une idée maîtresse (que j’ai plus ou moins aperçue après l’avoir écrit). Pour lever un peu le voile sur ce qui a provoqué ce texte…et ce qu’il tente de montrer. D’abord, je n’ai pas écrasé le renard, mais j’ai croisé sa dépouille (bien que par le passé, pour leur malheur, j’ai déjà croisé la route de quelques animaux). Ensuite, quand j’ai écouté cette musique si belle, je n’étais pas au volant de ma voiture. « Le velours bleu aveugle du dossier vide » est vu dans un train, et l’agneau qu’on égorge n’a de rapport avec le renard que sous l’angle de l’innocence, et un peu avec l’Agneau de Dieu. Ce qui m’a motivé c’est d’abord la musique, ça transporte, ça inspire, mais comme je nageais en pleine liesse, le souvenir de cet animal écrasé est venu jouer le trouble-fête et m’a renvoyé à la violence et à l’absurdité de la vie ‘moderne’, ce dossier vide aussi renvoie à la solitude des transports en commun (très modernes), ou plutôt à l’isolement. Au fond, ce que j’ai voulu montrer c’est l’écart (ou l’opposition) entre l’œuvre d’art qui atteint une certaine sublimité (je parle de la musique, pas de mon texte…lol) et la médiocrité et la violence, et l’insensibilité (innée et/ou acquise) qui est notre lot quotidien. Cet écart m’interpelle. Comment l’humanité peut-elle être à la fois si géniale dans certains de ses élans et si ‘médiocre’ en général ? Il y a aussi une velléité de prière, au sens de la communion, mais par les temps qui courent est-ce de mise ? Des aspirations (la paix, la concorde, la beauté) qui sont ascendantes et d’autres qui sont descendantes (la solitude imposée dans le transport, la vitesse obligée – jamais le temps de s’arrêter…de parler, de prier, l'égoïsme, la goinfrerie). Et l’aspect (l’appel) spirituel de cette musique versus le côté très terre à terre du quotidien. Je vais me citer – tant qu’à faire - un jour j’ai écrit ce qui suit, qui est un peu du même acabit, où il est aussi question de petites bêtes…et de communion. « Un humanisme dans les mouvances du sable Un surhumain console le chien le lombric la feuille tombée Des courants ascendants accompagnent l’homme de demain D’autres courants descendants lui barrent la route » A+ Corbivan
Contribution du : 20/03/2015 11:07
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Re : Merci à tous les commentateurs du poème Agnus Dei. |
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Donc j'ai tout faux.
Juste une précision Est-ce que ton avatar a quelque chose à voir avec ce renard ?
Contribution du : 20/03/2015 11:29
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Re : Merci à tous les commentateurs du poème Agnus Dei. |
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non pas du tout...quoique, maintenant que tu fais le rapprochement, un petit doute me vient.... A+
Contribution du : 20/03/2015 11:38
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