Ce poème est né d'un jeu d'écriture entre un ami et moi. À partir d'un mot choisi les yeux fermés dans un dictionnaire, nous devions chacun écrire un poème. Le mot pris au hasard : « écaillure ». Spontanément l'histoire de mon amie peintre est remontée en moi. Les mots se sont posés, presque d'eux-mêmes.

Aussi je remercie Oniris d'avoir accepté de publier ce portrait et les lecteurs de l'avoir apprécié. Merci Robot d'avoir été sensible à la spatialisation du poème, aux images qui se laissent deviner ou emportent notre propre imaginaire, à l'évocation de l’absence que la toile tente d'abolir. Myndie j'ai été touchée par la compréhension que tu en fais. Oui, la violence du désir est présente puis se résout dans l'acte de peindre quand l'amour balaye les souffrances et nous apaise au-delà de la mort. Merci pour la comparaison. Merci à toi Purana, d'avoir plongé et plongé encore dans le poème pour t'en imprégner. À Francis d'avoir perçu derrière la force du désir, la puissance colorée des mots. À Bleuterre de mettre en évidence le rôle de la création auquel nous soumettent nos sentiments, nos désirs, nos émotions rendus peut-être le mieux par la poésie libre. Merci à Wall-E pour avoir été sensible à ce jeu de correspondance entre les couleurs (les coulures?) et les mots.

margueritec

Oui, c'était une très belle toile, encore bravo !