Bonjour à toutes et tous ! Merci à Oniris d’avoir accepté ce sonnet néo-classique, merci aux lecteurs et commentateurs qui ont pris le temps de lire ces quatorze vers qui n’ont aucune chance de passer à la postérité mais là n’était pas mon objectif…

Un simple coup d’œil sur la vie et la mort de ce pauvre Louis XVI, dit Louis Capet par les révolutionnaires, qui fut condamné à la peine capitale à une très faible majorité comme le relate le document suivant :

Résultat du scrutin : 366 voix pour la mort immédiate du roi, 34 voix pour la mort avec sursis, 319 voix pour la détention et le bannissement, 2 voix pour les travaux forcés. Une partie de l'Assemblée demande un nouveau vote, arguant que certains députés n'étaient pas d'accord avec la catégorie dans laquelle leur voix était classée. Le 17 janvier se déroule un nouveau scrutin : la mort immédiate obtient 361 voix contre 360 ; Louis XVI est donc condamné à mort à une voix près. Le 19 janvier a lieu un nouvel appel nominal : « Sera-t-il sursis à l'exécution du jugement de Louis Capet ? ». Le vote est terminé le 20 à 2 h du matin : sur 690 suffrages, 310 sont pour, 380 contre.


Bref, voilà un homme qui eût préféré la fonction d’horloger à celle de Roi des Français, que l’on maria contre son gré et qui perdit la tête à l’âge de 39 ans afin que ses juges ne perdent pas la face !

Triste époque pas si lointaine qui accouchera dans un bain de sang de la Première République et des Droits de l’Homme brandis depuis à la moindre occasion et bafoués dès le lendemain ici comme ailleurs…
Bon week-end et à la prochaine !