21 06 2015

Bonjour à toutes, à tous,

Merci aux membres d'Oniris qui acceptèrent de diffuser mon poème.
Merci à ceux qui trouvèrent dans ce récit quelque intérêt, ne serait-ce qu'un guide touristique pour venir admirer le village de Baumes les Messieurs juste à l'entrée de la « reculée « du même nom.
Voici l'historique de ce texte; je le soumis en février 2013 comme premier poème à Oniris qui me le refusa, avec toutefois des remarques positives et incitatives pour le remettre sur le métier. Dernièrement, j'eus l'envie de m'y coller, mais fus bientôt coincé par une question à laquelle je n'avais pas de solution. Devais-je en « néo-classique « appliquer la règle rigoureuse sur l'alexandrin de la césure et ses hémistiches 6/6? J'avais déjà bâti 4 vers de la sorte, et cela devenait ardu! Je posai la question en forum, où la réponse finale disait d'écrire ce vers d'un seul jet, tel un ordinaire dodécasyllabe.
Voici pour le côté « métrique «, quand à l'aspect esthétique, je dois dire que je n'ai guère touché à la toile de fond du poème, cet exercice s'avérant bien trop complexe. En fait, j'ai « bricolé « quelques phrases où les pieds manquaient ou bien surabondaient!
Lorsque je l'écrivis en 2010, j'étais content du travail, alors qu'il était si imparfait! Vous me dîtes que je sais faire mieux à présent? Je l'espère et voudrais bien vous le montrer prochainement!
Vous me faites si gentiment des remarques qui purent être désastreuses; même pas un « pas « et tout juste des « un peu «! Estimes-toi heureux papi!
Face à votre indulgence, je vous remercie d'avoir cheminé jusqu'au « village au fond de la vallée «.
Je ne sais si je reprendrai à nouveau de vieux textes ( que l'on m'incita à reprendre ), c'est beaucoup plus facile d'en écrire un nouveau!
Je voudrais rajouter un détail sur ma façon de travailler en néo-classique; j'applique les règles classiques ( métrique, césure, écho ) mais il y a toujours un bout de vers qui me barre la route à la forme « suprême «.
Leni, Gemini, Hananke, tizef, Alexandre, lala, PIZZICATO, Francis, Michel64, Automnale, Beaufond, soyez assurés du plaisir que j'ai eu de lire vos pertinentes commentaires.

Bonjour papi et merci de ce retour.

Personnellement, je reprends tous mes vieux textes
pour les adapter aux exigences du site mais il est vrai
que j'ai toujours été meilleur adaptateur que créateur.

En attendant de vous des meilleures lectures, passez un bon dimanche.

H

Salut papi… poète ! Comme Hananke ça m’arrive de reprendre quelques textes anciens ou tout au moins le thème de ces textes car pour moi il est plus simple de repartir sur une feuille blanche que d’essayer de « réparer » quelque chose de mal ficelé.
Pour ce qui est des différents commentaires que tu as reçus, ils prouvent s’il en est besoin que l’on peut dire, sans tomber dans les propos outranciers et sans « assassiner » l’auteur, ce que l’on pense d’un texte… et je m’en réjouis !
Bon dimanche et à bientôt pour une prochaine lecture…

Bonjour Papipoète,

Moi qui vis en région parisienne, j'avoue que je me transporterais bien à Baumes les Messieurs ce dimanche pour vivre les sensations qu'exprime votre poème !
Je suis allée plusieurs fois à Baume les Dames mais les deux villes ne se comparent pas ! +1 pour les Messieurs, une fois n'est pas coutume !
Je vous suis dans l'option d'écrire du neuf mais c'est un choix très personnel, et qui dépend aussi de l'importance de la rénovation ...
Un très bon dimanche avec peut-être une fête des pères !
A très bientôt !

Salut Papipoète
Lorsqu'on a un récit bien en tête, ce qui est le cas, il est particulièrement difficile de le versifier. On doit sans cesse composer avec le respect du sujet et les contraintes de la versification.

En ce qui me concerne, après des essais désastreux, j'y ai renoncé. Plutôt que d'adapter le contenant à un contenu fixé d'avance, je donne la primeur au premier, quitte à prendre des libertés avec le second.

Je pense donc que si tu veux évoquer ce pèlerinage, il te faut oublier le premier jet et repartir avec pour seul souci d'écrire de jolis vers et ne pas chercher à respecter le récit. De toute façon il n'y a nulle loi qui impose à une poésie d'être réaliste. Pour ma gouverne, j'irai même jusqu'à penser que ces deux concepts sont antagonistes.

Je parle bien entendu de la poésie classique (ou néo). En revanche avec la poésie en prose et les vers libres on n'a pas ce genre de dilemme. Ce qui explique que l'immense majorité des auteurs se soient ralliés à ces formes. Oniris est l'exception qui confirme la règle. Mais ça n'a pas été toujours le cas.