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échange sur "le cheveu blanc" |
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Expert Onirien
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24/03/2013 19:06 Groupe :
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Bonjour à tous,
J'ouvre ce petit fil pour échanger sur « le cheveu blanc ». Mon intention pour ce récit était de caricaturer l'apparition des premiers signes de la vieillesse chez un trentenaire, de créer une métaphore : ce cheveu blanc représente un cataclysme pour Théo, le déclin de sa jeunesse et tout cela prend des proportions extravagantes dans sa tête de paranoïaque (on l'apprend à la fin). Voilà ce qu'était le premier jet, le premier scénario. Bon, je me suis rapidement aperçu que ça manquait de message : l'humour était là, les situations rocambolesques, les exagérations aussi, tout ce que j'aime... Ok mais ce « cheveu blanc » manquait de sel ! J'ai donc décidé d'encadrer mon récit d'une présence féminine : je me suis retrouvé avec l'histoire d'un type qui a peur de vieillir et une compagne qui dédramatise l'instant. Mouais... Tout ça me semblait encore un peu maigre. L'idée m'est alors venue de brosser le portrait d'un paranoïaque. Pas un qui vit seul et sans espoir, un qui a ses crises mais qui est accompagné dans la vie. Un qui a la chance d'être soutenu dans sa vie quotidienne. Sharleyne est le gardien du temple, elle gère la prise de médicament et sait comment réagir face à une crise de délires. On peut imaginer qu'elle est contre le traitement médicamenteux, on peut imaginer qu'elle l'a connu avant, quand il disposait pleinement de toutes ses facultés mentales, on peut même imaginer les séquelles d'un accident... On peut tout imaginer sur leur histoire d'amour, c'est pour ça que je n'ai pas trop voulu décrire leur relation. Voilà pour la genèse de ce récit. Merci à tous les lecteurs, un plus gros merci encore aux commentateurs. Je prends note du fait que vous êtes une majorité à trouver la chute soit trop clichée, soit trop sage. Je pense réviser la fin : enlever les * * * et construire une phrase de transition entre les deux répliques, du genre : « Théo vit apparaître une silhouette à la porte […] C'était Sharleyne . » Je crois qu'il y a un petit souci dans le temps de la fiction : toute la matinée, on voit bien les activités de Théo mais de la rencontre avec Monroe jusqu'à « l'apocalypse », je trouve que cela va un peu vite. Dans ma tête (ce n'est pas indiqué), Sharleyne revient à l'appartement en début de soirée, qu'a fait Théo de tout ce temps là ? Le poing bandé aussi : pourquoi ne serait-ce qu'une illusion ? Il a très bien pu frapper le miroir. Également (ça ne vous pas choqué) mais dès que Sharleyne revient, Théo semble retrouver ses esprits ; ça confère à la jeune femme un sacré pouvoir de persuasion ! Là aussi une transition plus douce serait la bienvenue... Encore une fois merci à tous pour vos précieuses remarques. Travail et humilité.
Contribution du : 16/07/2015 16:11
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