Merci d'abord à bipol, Iolédane et lala dont les commentaires ont permis la publication de ce texte.
Merci aux membres du CE qui l'ont avalisé.
Merci à Alexandre, Léni, Pussicat, Saintes, Wall-E, Wancyrs, chimen, Pivoine, arigo, Automnale et jfmoods qui m'ont fait part du plaisir que leur avait procuré cette lecture. C'était l'objectif.

Je connaissais le mot Coquecigrue, mais ne l'avais jamais employé.
Selon mes interlocuteurs je parle plus volontiers de sornettes ou de conneries.

Je ne saurais dire comment m'est venue l'idée (incongrue) de lui consacrer un poème.

Ça s'est fait en deux temps.
En mai, j'ai soumis une recette « Pour composer des coxigrues »
Cette orthographe, utilisée par Voltaire et Madame de Sévigné, a l'avantage d'éviter un « e » non élidable.
Mais dans ce poème je faisais rimer « tramontane » et « coq à l'âne ». Ce qui est est impropre car les sons « a » et « â » sont différents. Il m'a donc été renvoyé pour correction.
Celle-ci a déclenché une réaction en chaîne sur d'autres vers et la nouvelle version ainsi obtenue ne me bottait guère.

Je n'en ai gardé que le jeu de mot fondateur « six coqs, six grues » et le vers « coquelicant au long des rues ». J'ai adopté l'orthographe de Rabelais, plus spectaculaire, et je suis parti sur un sujet radicalement différent.
L'idée, comme l'ont souligné les commentateurs était de faire « du bruit » aux quatrains, comme dans les « musiques incongrues » citées au vers 2 et d'adopter des sons et un rythme lénifiants aux tercets.

J'ai donc bricolé ma petite histoire en conséquence et choisi les rimes ad hoc.

Merci encore à ceux qui ont pris le temps de me dire qu'ils avaient apprécié mon travail. Ça ma fait vachement plaisir.

Quel plaisir de renouer avec la lecture d'Oniris en tombant sur cette rêverie fantasque! Quelle maitrise ! Je ne tenterai donc plus d'imiter un spécialiste: ni le parapente , ni le saut à l'élastique ; encore moins le voyage en Sibérie ...là aussi le sol est trop dur .
Merci