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1 Utilisateur(s) anonymes
À propos de La peur |
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Merci à tous les commentateurs de ce poème qui fût un exutoire et une revendication.
Pour ceux qui 'interrogeaient un peu sur l’essence de cette peur, la réponse est : la peur de mourir physiquement d’abord et psychologiquement plus tard, ou les deux à la fois. Les tout premiers vers font référence à un événement précis que je ne vais pas détailler ici. Mais quand même un mot sur le passage suivant : « Quand je leur demande de m’aimer Sans que je meure de cet amour Ils me disent : « C’est impossible ! » Et il n’y a plus de silence Il n’y a que du bruit Et ce n’est pas celui de nos vies Ce sont nos sentiments qui s’entrechoquent Contre nos envies Où le mur de la peur résiste infiniment À nos rêves érotiques Alors le vent de septembre sèche nos sueurs aigres » j’avais écrit cela, il y a déjà pas mal de temps, instinctivement, et en le relisant avant de le proposer ici j’ai trouvé un sens très clair à ces mots. En effet, tout bébé j’ai été malade assez gravement, en tout cas suffisamment pour qu’on s’inquiète de ma survie, ce n’était au final qu’une allergie au lait de vache dont on me nourrissait alors, mais il a fallu du temps au médecin pour le comprendre, or je suis né en mars et j’ai été mieux en septembre…et j’ai écrit 'Alors le vent de septembre sèche nos sueurs aigres ' sans avoir cette période à l’esprit, et sans en avoir de souvenir conscient d’ailleurs…de là à croire à la puissance de l’inconscient qui, paraît-il, se souvient précisément de tout ce qu’on a oublié… mais surtout qu’une certaine forme de langage puisse le laisser parler - rétrospectivement - si clairement. Bien à vous. Corbivan
Contribution du : 24/08/2015 10:44
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