Je tiens à remercier tous les lecteurs du comité qui ont permis la publication de ce texte.
Pour être franche avec vous, je craignais essuyer un refus au regard de la forme et de la brièveté de mon poème. C'est la règle et je l'accepte, mais cela m'aurait un peu déçue parce que je m'y suis investie comme jamais, jusqu'à laisser de côté un projet qui me tient à cœur depuis plusieurs années et que j'espère vous proposer un jour.

Je tenais mon thème, restait à trouver la forme. J'ai choisi la prose parce qu'elle me permettait de filer le thème sans contraintes. Quant au verbe « garder » utilisé comme anaphore, il s'est imposé comme une évidence.

La suite est un long cheminement, un travail d'épure de plusieurs mois mêlé de souvenirs de lecture dont je n'avais pas conscience sur l'instant, dans ces périodes d'écriture, et là vous devez penser : « c'est évident ! », mais en lisant vos commentaires, cette réflexion sur « qui je suis et ce que j'écris », est remontée à la surface, notamment avec Nietzsche que Louis évoque dans son commentaire, et j'ai trouvé cela très intéressant.

Je remercie tous les lecteurs qui ont pris le temps de commenter mon texte : Mauron, Miguel, Eclaircie, corbivan, leni, tizef, Robot, ikran, jfmoods, Louis, Wall-E, madawaza, et je vous dis à bientôt.

Un grand merci à vous tous,

Pussicat

Bonjour Pussicat.

Finalement, après avoir attendu, lu et relu, j'arrive un peu tard.
Mais je ne le regrette pas. J'avais d'emblée trouvé votre texte difficile, mais je m'y accrochais. Car j'avais le pressentiment que je perdais gros.
Et puis des commentaires sont venus, ils ont su mettre des évidences là où il me manquait des clés.
Je veux souligner ici d'une part la force de votre texte, sa fulgurance quant à la démarche de l'écriture, mais aussi le fait que d'autres, par leurs commentaires, dont certains si judicieux, m'ont aidé à en extraire ce qui en fait sa clarté et sa force.
Quand, par les temps qui courent, on se tracasse beaucoup de plumes ou de légitimité d'un texte publié sur le site, il me semble important de dire que l'objectif premier est de progresser et d'avoir le sentiment qu'on ne fait rien tout seul et qu'on a tout à apprendre.
Encore et toujours.
Votre texte m'y aidera, sans conteste.

Merci à Pussicat et aux commentateurs.

Bonjour hersen,

Vous n'êtes pas le seul, moi aussi j'arrive un peu tard pour vous répondre et vous remercier.
Certains de mes proches me posent souvent la question : Mais pourquoi poster tes textes sur un forum ? Pourquoi ne pas les proposer directement à un éditeur ? Tu n'as rien à perdre, et puis tu sais, les commentaires de lecteurs inconnus, ça ne vaut pas grand chose, il faut avoir confiance en toi. Etrange...
J'ai un peu de mal à leur répondre que cela est plus important qu'ils ne le pensent, dans mon travail, dans mes recherches.
Quand je lis les commentaires de certains lecteurs comme jfmoods ou Louis par exemple, j'ai l'impression d'entrer dans un autre texte ; ils ouvrent des portes, des voies, et c'est un cadeau de les lire.
Un lecteur, sur un autre forum, a posté un laconique : "Je comprends rien, pourquoi les fenêtres s'ouvrent seules, pourquoi les ronces accordent la prière, pourquoi la nuit a mangé ses étoiles sans se tenir"... pourquoi, pourquoi, pourquoi... pourquoi faudrait-il toujours se questionner, donner des réponses, pourquoi ne pas laisser simplement ses émotions parler.

J'ai apprécié votre message hersen et vous dis à bientôt,
Pussicat