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à propos de trois contes réécrits |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Merci à Notrac, Ghislainha, Clementine, Scrib et les lecteurs,
Je suis content que Blanc Flocon et ses sept naines vous ait plu (Ghislain, les sept naines sont raides dingues du prince de glace, sauf que c'est un conte, donc platonique et en plus, là, froid), c'est celui qui m'a surpris et pas enmené où je voulais, c'est à dire juste une inversion du genre des personnages, un petit moment d'écriture agréable. Comme j'ai bien dormi au bois dormant, pardon de chercher des ruses pour planquer mes mauvais poêmes, je l'ai censuré en plus, quenouille m'avait entrainé vers une rime et un scénario autres. Mais celui qui m'intriguait, c'est ma version de la princesse au petit pois, la princesse est sensible dans le conte, le prince est un con dans mon poême, et c'est la même histoire, les cent matelas, les chambellans, ce drôle de couple juste au coucher et au reveil, béat dans leur bonheur...sauf ce petit pois. là aussi, une autre censure a du enterré quelque chose, je me dis que c'est la trace d'une tradition orale lointaine. Ce dernier conte de fée me trottait dans la tête car j'avais l'impression qu'il lui manquait quelque chose, peut-être comme un autre conte d'Andersen, qui s'est fait pirater en bonne et due forme (sans plagiat, par malhonneteté légale), c'est celui qui a servit de base aux aventures de Buzz l'éclair: l'intrépide soldat de plomb. Andersen n'a pas pu s'inspirer de la jambe de Rimbaud, c'est bien ce qui disparaît pourtant avec Buzz(sans compter que le conte est un drame), je dirais le handicap créatif ? Le fantassin de plomb unijambiste est amoureux d'une danseuse de papier sur un pied (il pense que c'est une fille comme lui) et comme je me suis demandé ce qu'elle pensait pendant les aventures de son prétendant, je vous laisse un poême: La danseuse de papier Sur la pointe d’un pied, elle fait le grand écart, La danseuse en papier est un jouet d’Oscar. Du matin jusqu’au soir, même toute la nuit, Elle est au désespoir, elle est à l’agonie. Son pied endoloris, cette pose en souffrance, Sa douleur colorie sa vie en pénitence, Jusqu’à un jour de chance, où Oscar a reçu Malgré son arrogance, un cadeau bienvenu : Des soldats de plomb vus, un matin en vitrine, Et l’un d’eux qui n’a qu’une jambe en orpheline Plaît tant à l’héroïne, son coeur se met en croix, D’espérer moins chagrine le tenir dans ses bras. A chercher elle trouva, sa prière est maudite, Oscar est un ingrat, au feu l’infini ! te Rejoindra la petite danseuse de carton, Ta dernière guérite est au bout du tison !
Contribution du : 07/03/2008 06:08
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