Oniriennes et Oniriens, bonjour !

Tout d'abord merci au CE d'avoir publié ce sonnet classique faisant l'éloge de Jean d'Ormesson et de son œuvre dont j'ai lu la plus grande partie.

Merci aux lecteurs et commentateurs quelles que soient leurs opinions sur cet homme en Habit vert et, fait rarissime, auteur de la Pleïade de son vivant.
J'ai donc écrit ce poème à son intention et le lui ai fait parvenir par le biais de son éditeur.
Moins d'une semaine plus tard je recevais, écrit de sa main, un mot de remerciements.
Elégance d'une époque qui tend à disparaître…

Bref, vous l'avez compris, j'aime cet auteur comme j'aime J-C Ruffin, Yasmina Khadra et tant d'autres pour ce qui est des contemporains.
Ils auront souvent été ma seule compagnie dans des périodes difficiles et c'est pour cette raison que je voulais remercier, compte tenu de son âge, Jean d'Ormesson avant qu'il ne soit trop tard.

Venons-en aux commentaires…

@Vincendix… Sans qu'il s'étende sur le fond ou la forme, je pense que son mot de remerciements est la preuve qu'il a apprécié.

@bipol J'explique plus haut pourquoi j'ai choisi d'Ormesson… Bien entendu j'en rajoute sans doute un peu quand je parle d'un choix entre mille écrivains mais parfois prosodie oblige.

@ Cervantes… Oui, je savais qu'en proposant ce sonnet ici, je prêtais le flanc à la critique mais ça n'est pas grave… Je ne chasse pas les plumes oniriennes ! Heureux que ça vous ait plu…

@papipoete… Pour la rime deau/do, pas de problème si j'en crois Larousse.
Tu as bien compris la raison de cette ode… Après c'est trop tard !

@Pivoine. Vous aimez l'homme, moins son œuvre, je peux le comprendre et sachez que je n'arrive pas à terminer son dernier bouquin… Comme quoi…
Ne vous excusez pas pour votre commentaire, il est sincère et mesuré, je n'en demande pas plus.
A propos de son mot de remerciements, n'étant pas fétichiste je me suis contenté de le classer dans mon courrier, mais je l'ai tout de même conservé.

@Hananke… Autre registre, autre style ! Pour ce qui est du do, ré, mi, la, si, do, pour moi ça illustre la musique des mots bien qu'il facilite également la rime, j'en conviens.

@tizef… La seule Académie qui m'intéresse est celle de l'estran, parmi mouettes et goélands.
C'est vrai, j'ai vu qu'il y avait un fauteuil de libre… Veux-tu que je lui en parle pour toi ?

@PIZZICATO

Et oui, collègue, mes anecdotes historiques sont sans doute plus réjouissantes quoi que certains me les ont reprochées en ces lieux. Difficile de plaire à tous !

@ Francis… Merci pour cet élogieux commentaire. Des mots savants, point trop n'en faut ! Ici il n'y en a pas, ce n'était pas nécessaire.

@leni… Salut Gaston. Sobre et respectueux, c'est tout à fait cela !

@lala. Merci pour votre commentaire. Le tutoiement à la Prévert ne convenait pas à ce genre mais il m'est arrivé de l'employer en d'autres circonstances.
Quant au choix des temps qui, à priori, ne me choque pas, je vais y réfléchir.

@ Corbivan… Vous n'aimez pas, soit !

Première raison, le personnage d'Ormesson ainsi que son œuvre ne sont pas votre tasse de thé… Tous les goûts littéraires sont dans la nature et je respecte le vôtre.
Seconde raison… Oniris vous a refusé un texte qui vous semblait de qualité par rapport au mien et pour manifester vos aigreurs à propos de ce rejet (c'est vous qui le dites) vous vous en prenez à Monsieur d'Ormesson ou tout au moins à ce malheureux sonnet.
Ce n'est pas ma conception de la critique, question d'éthique, mais restons en là !

@ Phoebus

Pardonnez-moi mais n'ayant pas très bien saisi le sens de votre commentaire je ne peux pas y répondre… Merci pour votre passage.



Voilà, voilà, j'en ai fait le tour et suis prêt à répondre aux questions subsidiaires si nécessaire.

Bonne journée et encore merci à toutes et tous !

Citation :
Tu me tentes.
Ça en mettrait plein la vue à ma descendance.

OK, mais à condition qu'il acceptent d'ouvrir une succursale au Guilvinec (ou même à Quimper)
Merci d'avance

Bonjour Alexandre

Juste une précision :
Oniris ne m'a pas refusé un texte, le texte en question, je l'ai lu en Espace Lecture, il n'était pas de moi.
Mon appréciation n'est pas une revanche ou une vengeance, c'est peut-être vrai que ce n'est pas une très bonne raison, mais pour ma lecture de votre texte je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir ce texte en mémoire comme un point de repère...du coup pour me situer sur l'échelle de mon appréciation du vôtre ça a joué.

C'est comme pour ne pas trop apprécier d'Ormesson mes critères d'appréciation sont d'autres auteurs que plus ou moins consciemment je met en regard.

Citation :
d'accord pour en rester là. Pas de quoi fouetter un chat d'ailleurs.

PS. à l'occasion je relirais peut-être d'Ormesson, on ne sait jamais.

D'ailleurs à votre avis quel ouvrage de lui devrais-je lire, si je ne devais en lire qu'un seul ?

Très cordialement

C.

Mais enfin, cher Alexandre, ton sonnet "Jean d'O" a été publié ce matin... Et voilà que tu expliques et remercies déjà (il est à peine seize heures)... Je n'ai même pas eu le temps de réagir... Souvent - peut-être pas toujours mais, en effet, souvent), je commente le soir, lorsque les poules - et les coqs - dorment... Tu es comme le lapin des enfants ou quoi ! Tu sais, celui qui fonctionne avec les piles !

Automnale

@ Corbivan ! Je vous présente mes excuses... Alors que c'était bien précisé, ce texte référence n'était pas de vous. Dont acte !

@ Automnale... Question de planning ma chère ! Je n'aurai sans doute pas beaucoup de temps demain et le jour suivant pour répondre aux commentaires...
Je promets quand même une séance de rattrapage dans les jours suivants...

OK, j'avais bien compris, sinon pour la demande de référence j'étais sérieux.

Et bien vous pouvez essayer Le Rapport Gabriel dont voici la présentation par l'auteur...

"Ce n'était pas la première fois que les hommes mettaient Dieu hors de lui. Le visage fermé, le regard sombre, les mains derrière le dos, il faisait les cent pas dans son éternité. Il se disait que sa vie serait meilleure sans les hommes. Il leur avait tout donné. Et d'abord l'existence. Il finissait par se demander s'il avait bien fait de les tirer du néant.
La tentation lui venait de les abandonner à eux-mêmes. On verrait bien ce qu'ils deviendraient s'il se refusait tout à coup à soutenir l'univers, si la Terre cessait de tourner, si le Soleil ne les chauffait plus et ne les éclairait plus, si les lois de la physique s'effondraient brutalement, si le temps s'arrêtait.
Il fit appeler l'ange Gabriel, qui lui avait déjà, à plusieurs reprises, servi de messager auprès des hommes.
Gabriel, une nouvelle fois, descendit sur la Terre. Il s'installa chez moi. Et, pour essayer de fléchir l'Éternel, je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom.»



Rassurez-vous, pas de prosélytisme dans cette histoire parue en 99 et que l'on doit trouver aujourd'hui en Poche.

Merci.

Comme je suis à deux pas d'une bibliothèque superbement achalandée...je viens de réserver le livre.

Je vous dirais ce que j'en pense. Et s'il s'avère que le livre me plaise je serais un peu embêté avec mon évaluation...avec ça rester objectif...

A bientôt.

Bonjour Alexandre,

Suis-je à ce point abscons ?

Bonsoir Phoebus... Abscons, non mais tout de même pas très clair, soit dit sans vous offenser... Voici votre com.


Un hommage, dans un écrin poétique, qui ne veut pas laisser la réalité s'éclipser et qui retrouve en même temps l'histoire d'un apprentissage personnel. Les livres lus s'arc-boutent et résistent à l'usage ordinaire comme si leur contenu se remémorait son propre passé. Un kaléidoscope livresque peu soucieux de symétrie car l'explication littérale d'une telle composition n'aboutit qu'à la priver de vérité.


Apprentissage personnel, propre passé, kaléidoscope livresque, peu soucieux de symétrie, autant de termes que j'ai quelque mal à déchiffrer dans ce contexte... mais ce n'est pas grave !
Bonne soirée.