Je remercie chaleureusement tous ceux qui ont aimé lire les trois poèmes que j'ai publiés ici, et qui me l'ont fait savoir avec des mots dont j'aurais été personnellement incapable. Il est toujours amusant de voir "l'autre" découvrir des effets de sens auxquels on n'avait nullement songé...
Si vous le souhaitez, j'en dirai un jour un peu plus sur ma conception de la poésie et sur ma perception de la relation qui doit s'établir entre le "moi" et ses lecteurs.
Aujourd'hui, je veux simplement parer à une mauvaise lecture possible de mon dernier poème. Le "moi", ce n'est pas moi... La remarque vaut pour tous mes poèmes, mais tout particulièrement pour celui-ci. En exergue, j'ai en effet inscrit : "Poème épitaphe" ; c'est qu'en fait, j'ai écrit ce texte en l'honneur de quelqu'un qui avait perdu sa mère. C'est donc "lui" que je fais parler au travers du "moi"... C'est tout simple, mais j'aurais sans doute dû le préciser.
Il est donc vain de me parler d'amour déchu... Tout va bien de ce côté.
Ce qui n'ôte nullement à ce texte sa sincérité.
A bientôt.