Je renouvelle mes remerciements aux membres du CE et au Orgas.
Merci papipoete, on peut supposer en effet que la dame vient chaque année au bout d’un ponton accomplir le même geste, à une date précise, saluer la mémoire de son mari ou de son amant disparu en mer, peut-être un riche navigateur, son élégance et sa robe inadéquate pour un tel lieu et par un tel temps prouvent que ce n’est pas la veuve d’un marin-pêcheur.
Merci Lulu, de voir dans ce texte un passage d’un roman de Proust.
Merci Wall-E, c’est effectivement un tableau que je voulais reproduire, d’où la beauté de la dame en totale opposition avec le mauvais temps, vous avez parfaitement compris ma démarche.
Merci Miguel, c’est vrai que je suis étourdi, un seul bateau suffisait.
Merci Curwwod, faire plus simple ? Je pense que la simplicité ne collerait pas avec la violence du décor et l’élégance de la dame.
Merci Iloa, heureux de partager ce poème avec vous.
Merci Hananke, je ne pense pas qu’un quatrain supplémentaire était nécessaire, le mystère est levé quand la dame jette un bouquet dans l’océan.
Merci Pimpette, « ma » dame n’a pas peur du gros temps, au contraire, c’est un défi pour elle de l’affronter en robe légère.
Merci Francis, j’aime bien la comparaison avec une photo, c’est justement le genre de cliché que j’essaye de saisir.
Merci Arielle, je l’ai écrit plus haut, je voulais créer un climat paradoxal entre le mauvais temps et la jolie dame, évidemment cela peut choquer, mais c’est tout de même de la fiction et ne pas trop coller à une réalité est souhaitable dans la poésie, à mon avis.
Merci Pouet, certains trouvent que les expressions sont banales, d’autre au contraire qu’elles sont trop sophistiquées, on ne peut plaire à tout le monde.
Merci Hersen, j’aime diversifier mes sujets et leur traitement, peut-être que mon prochain texte vous plaira plus et déplaira à d’autres, ne pas faire l’unanimité, c’est dans la logique, et heureusement.
Merci Robot, c’est vrai, le jour où je ne commettrai plus de maladresses d’écriture n’est pas pour demain.
Merci Pizzicato, je suis d’accord, le mot « flâneuse » n’est pas très harmonieux, j’ai cherché et je cherche encore un autre terme en « euse ».
Merci Alexandre, dans ma première réponse, j’explique le tableau que j’ai voulu représenter, il est évident que cette dame effectue un geste symbolique en mémoire d’un naufragé. Qui est-il ? Un mari, un amant ou peut-être un enfant, c’est le seul mystère non éclairci. L’eau de l’océan et estompant, une rime que je regrette, je vais en chercher une autre.
Merci Automnale, vous citez David Hamilton, je peux (enfin) avouer que je me suis inspiré de ses photographies pour imaginer ma dame un peu floue. Je vous invite au vernissage!

Citation :

Effectivement et c'est bien le but du site non? Et heureusement qu'on (je) ne plaît(s) pas à tout le monde!

Les "notes" se sont transformées en j'adore ou je déteste avec toutes les variantes possibles. J'ai donc exprimer mon ressenti. Je suis étonné qu'on dise de vos formules qu'elles sont "sophistiquées" mais soit. (Bien que l'inverse de "banal" soit plutôt "original" que "sophistiqué" - je n'aime pas les formules sophistiquées non plus-)

Je ne suis pas un fan du classique mais je commente tout de même ce genre de textes car j'aime à penser que mon avis de béotien peut avoir quelque valeur.

Certains sur le site ne s'attachent qu'à la forme d'un poème et ne commentent que les textes qui entrent dans leurs critères.

Ce n'est pas mon cas.

Cordialement.

Bien d’accord avec vous Pouet, d’ailleurs je me réjouis de voir ce texte commenté par des auteurs représentant toutes les tendances, je peux en tirer profit. Je pense qu’il est préférable de recevoir de nombreux commentaires avec des appréciations mitigées plutôt que des avis unanimement favorables mais en petit nombre.
L’une de mes satisfactions concernant ce texte, c’est d’avoir recueilli six commentaires dans l’espace-lecture.
Bonne journée et bonne fin d’année.

Tout à fait Vincendix, simplement j'espère que vous retenez autre chose d'un avis mitigé que "on ne peut pas plaire à tout le monde", sinon à quoi bon? Autant avoir que des coms positifs dans ce cas...

Félicitations pour vos nombreux commentaires et bonne fin d'année à vous aussi.

Vincendix a écrit :

"Je me réjouis de voir ce texte commenté par des auteurs représentant toutes les tendances"

Vous avez raison de vous en réjouir,Vincendix, car c'est là toute la force d'un site comme Oniris. Et celle d'un texte capable de générer cela.

Je pense que trop souvent, on ne voit que l'aspect du commentaire qui ne plait pas. En réalité, je crois que le plus important est que des lecteurs d'une autre tendance viennent lire dans des sections dont à priori ils ne sont pas si friands, ni spécialistes. Et je trouve que c'est très positif puisque les goûts littéraires ne doivent pas restés figés, mais évoluer, s'ouvrir.
Que ce que ces commentateurs disent puisse paraître inepte, d'un pur point de vue de la poésie, je le comprends puisque quand on a affaire à des spécialistes, on se sent toujours bien petit !

C'est un peu pour moi le problème de la poésie : C'est un monde qui m'apparaît très fermé quelquefois et quand, enfin déterminée, je coince la porte entrouverte avec le bout de ma chaussure et ose quelque chose, je m'en mords ensuite les doigts (au figuré, quand même !)

Par contre, et je me demande souvent à quel point les poètes patentés d'Oniris s'en rendent compte, les perspectives ainsi offertes " au tout venant" sont considérables.

Dans le cas de "Face à la mer", certains commentaires m'ont donné une perspective différente.
Celui d'Automnale, principalement, me l'a dévoilé comme une aquarelle.
Alors je ne le lis plus, je le regarde.

Dans ce que je vois, que ça me touche ou pas n'est plus l'affaire de l'auteur, il a déjà gagné son pari : nous MONTRER ce qu'il avait à l'esprit.

Très bonne année à tous.

Bonjour Hersen,
Je crois que pour juger réellement une œuvre, il ne faudrait pas se contenter d’une première impression. Prendre un peu de recul, avoir un autre regard, essayer de comprendre ce que l’auteur veut exprimer. Concernant les textes, c’est plus compliqué, le message est parfois nébuleux, voire absent.
Je ne maitrise pas la poésie classique ou néo comme je le voudrais mais j’essaye de représenter une scène, de brosser un tableau "vivant", pas d’écrire mais de décrire, c’est d’ailleurs ce que je fais professionnellement en « prose « et sur des sujets concrets.
Bonne année!