Je voulais ici remercier les lecteurs de "Spirale" et apporter quelques précisions sur ce texte.

J'ai écrit ce texte sur la base d'un "discours de comptoir" car ces discours reflètent précisément une certaine opinion publique qui se tourne dangereusement vers l'extrémisme et l'intolérance.
Ces gens-là votent aussi, c'est le jeu de la démocratie et je la défends.

Le texte s'intitule "Spirale". C'est un mot qui évoque l'escalade, l'enchainement des causalités vers le pire. Je voulais d'abord prendre du recul par rapport aux causes profondes de ce qui est arrivé.
J'ai voulu aussi pousser jusqu'au bout la logique de la spirale de haine évoquée par la phrase que je cite en exergue. Jusqu'où peut-on aller en suivant cette logique ?
J'ai essayé d'imaginer le pire, la solution la plus extrême et je suis arrivé à la bombe atomique. On peut peut-être trouver pire encore.
Cela ne signifie pas que j'approuve cette idée.

Il est en effet clair que toute la fin du texte est au second degré, comme l'indique le dernier vers.
Je ne crois pas que "les yeux vindicatifs font une vue plus nette", et je suis évidemment terrifié par les "solutions finales" type bombe atomique ou autre.

Je voulais faire réfléchir et réagir. J'y suis arrivé apparemment.

Merci à vous

Bonjour,
L'expression "discours de comptoir" peut être entendue dans un sens péjoratif, et j'avoue que j'aurais du utiliser un autre terme dans le commentaire que j'ai laissé à la suite de votre texte. Je m'explique : en fait, je pense que la poésie au vrai sens du mot se propose, en quelque sorte, de transcender le discours littéral sur les évènements. Ceci pour que nous puissions percevoir, à travers la lecture, des concepts et des émotions que ne peut rendre la simple énumération des faits bruts. Or, je pense que le fait d'exprimer par écrit ces évènement de la même façon qu'on en parlerait entre amis, à ce détail près qu'ils le sont en alexandrins et avec des rimes, ne suffit pas à en faire une œuvre poétique achevée. A mon sens, la lecture doit apporter un "quelque chose de plus" par un agencement recherché des mots et des phrases.
Bon, je sais bien que la critique est facile, et je me fais moi-même bananer sur ce site. Mais nous sommes ici pour nous critiquer avec bienveillance, et votre réaction prouve que vous êtes dans cet esprit.
Quand au thème de votre texte, je n'en avais pas saisi tout le second degré, mea culpa. Je trouve votre analyse pertinente et vous rejoins sur le principal (moi aussi, je m'informe ailleurs qu'à la télé).
Bien cordialement,