Kaoha,

Pour le CE que mon cochon n'a pas rebuté, j'offre de très bon coeur une tournée de coco vert !

Et aussi, bien sûr, à tous les lecteurs/commentateurs qui se sont arrêtés un instant aux Marquises en ma compagnie.

Pour parler franchement, je pensais comme une évidence qu'un cochon qui n'est pas passé par les voies de la Politique Agricole Commune et les lois de Bruxelles n'est pas un cochon. C'est un emblème.

J'ai seulement voulu, dans ce poème, mettre en avant la grande, l'extrême simplicité du rapport d'un peuple à sa terre et de ses liens très forts avec celle-ci.

Manger en représente un point essentiel.

Je regrette de n'avoir pas su provoquer plus d'émotion en parlant d'une île que je connais bien et où j'ai passé 15 ans.

Mais, comme l'a chanté quelqu'un qui savait lui aussi de quoi il parlait,

"Gémir n'est pas de mise,
Aux Marquises.


Merci à tous,

hersen.

En repensant à la dimension cosmique de votre poème ce chant TEWA m'est revenu en mémoire :



Chant du métier céleste



Terre, ô notre mère, Ciel, ô notre père,

Nous sommes vos enfants. Le dos rompu,

Nous vous apportons les cadeaux que vous aimez.



Tissez-nous un habit de clarté :

Pour chaîne, la blanche lumière du matin

Pour trame, la rouge clarté du soir

Pour frange, la pluie qui tombe

Et pour bordure, l’arc-en-ciel qui se dresse.



Tissez-nous un habit de clarté

Et nous irons, biens vêtus, là où chantent les oiseaux,

Et nous irons, biens vêtus, là où l’herbe est verte,

Terre, ô notre mère, Ciel, notre père.

Répondre à un poème par un poème ( et pas n'importe lequel),

c'est du pur Corbivan, ça.

Un grand merci !

hersen