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Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Expert Onirien
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Comme il se doit, je tiens à remercier le Comité Editorial qui a bien voulu insérer dans son catalogue Onirien, riche et varié, mon petit poème « Brume de mer d’Iroise ». Je remercie également les lecteurs qui sont passés sans rien dire, peut-être interloqués pour une raison ou une autre ! Enfin, je remercie chaleureusement chacun de vous, chers commentateurs, chères commentatrices. Avant de le faire individuellement, je vais tout vous raconter. Enfin, presque !
Historique Ce poème ne date pas d’hier. Quelques années après sa création, je l’ai rédigé au masculin afin que mon ami Remia l’interprète musicalement. Ce qu’il a fait (je vous indiquerai le lien un peu plus loin dans mon propos). Et puis, allez savoir pourquoi, j’ai décidé de l’habiller (non pas Remia mais le poème) afin de le proposer, dans des habits du dimanche, à Oniris. Dès lors que modifications il y avait, je ne pouvais plus le proposer dans la catégorie « Chansons et slams ». Dommage, car cela aurait peut-être évité quelques commentaires qui, bien que je les respecte au plus haut point, m’ont un peu, l’espace d’un instant, agacée ! Classification Ne craignant pas le ridicule, j’avais proposé « Brume de mer d’Iroise » en néo-classique. Compte tenu, sans nul doute, d’un nombre trop important de fautes de prosodie, il a été classé d’office en contemporain (ce qui ne me dérange pas plus que cela). Je profite de l’occasion, dans le but d’éclairer ma lanterne, pour faire part de mon incompréhension. Pourquoi certains commentateurs jugent-ils, d’une manière générale, une poésie dite contemporaine, voire néo-classique, comme s’il s’agissait d’une poésie purement classique. A quoi sert donc la distinction de classification ? Que les fautes de prosodie soient pointées du doigt, certes ! A plus forte raison si cela peut faire avancer le schmilblick. Mais qu’il ne soit question, dans un commentaire, quasiment que de cela - au détriment de l’histoire, des émotions, des sentiments, des couleurs ou du style -, j’ai un peu de mal à l’admettre. Autant répertorier le néo-classique ou le contemporain en classique et, de ce fait, donner du grain à moudre, aux commentateurs, pour des coups de bâton bien mérités à l’auteur qui a osé faire fi des règles les plus élémentaires de prosodie. Pour ma part, j'ose l'avouer, je n’ai jamais pris - à tort - la peine d’apprendre la moindre règle de prosodie, trop attachée à la liberté et détestant tout calcul susceptible d’emprisonner mon écriture dans un carcan. Histoire réelle ou fictive ? Les faits, narrés dans « Brume de mer d’Iroise », sont-ils réels ou purement fictifs ? Chers commentateurs, chères commentatrices, je vous laisse le choix. Chaleureux remerciements Cher Papipoète - A quoi n’étais-je pas prête, en effet, pour ce professeur aimé ! Je vous remercie, mon ami, vous qui êtes attaché, je le sais, à la prosodie classique, d’avoir faire fi de la technique. Je vous soupçonne cependant, seul en espace lecture, d’avoir reconnu mon univers. La prochaine fois, pour noyer le poisson, je situerai les faits en Alsace, en Lorraine ou dans le Périgord vert ! Pourquoi pas dans le Jura ! Merci, Madawaza, vous aussi isolé dans votre espace lecture, d’avoir apprécié les baisers de brocart, le quai des éphémères, la chambre mansardée fleurant la primevère. Je crois bien que vous avez tout compris. Marie-Ange, il faudra que vous me donniez des cours afin que je cesse de sauter d’un pied sur l’autre ! L’histoire ne vous a procuré aucune émotion, dites-vous. Je tenterai de faire mieux la prochaine fois. Merci toutefois de l’avoir « un peu » appréciée. Pouet – Je constate, avec joie, que vous connaissez le coup de l’imperméable ! Vous avez bien aimé me lire. Eh bien, je vais vous faire un aveu, Pouet, c’est exactement - et pas davantage - ce que je recherche en publiant mes modestes écrits. Merci à vous, poète Pouet. Hananke – Je suis navrée de vous avoir fait « buter sur les e pas muets, les hiatus, les vers plus ou moins bancals ». Les règles de prosodie classique ne sont pas mes tasses de chocolat. En revanche, je suis en permanence très - très - attachée à la musicalité, raison pour laquelle je « déclame » toujours mes textes à voix haute. Ah, si vous pouviez m’entendre, je réussirais peut-être à vous faire changer - juste un tantinet - d’avis ! Merci cependant d’avoir donné franchement votre façon de penser et, de ce fait, d’avoir remis mes vieilles pendules à l’heure. Robot – « Di-a-dème » ! Vous n’y pensez pas ! En remaniant pour la énième fois mon petit poème, avant de le proposer pour une éventuelle publication sur Oniris, j’ai tenté de le faire en poésie libre. Je n’ai pas réussi car, systématiquement, ces faux alexandrins se remettaient en place. Quel dommage ! Si, tôt ou tard, je me risque à une autre tentative de remaniement (on se croirait au Gouvernement !), je penserai à vous, Robot. Léni - Merci d’avoir été frappé par les giboulées de mars qui offraient des diadèmes/Des alliages d’or vert, des gemmes de lumière… ainsi que par les baisers de brocart… Attention au rhum agricole, hein, même si le ti-punch se boit bien ! Tchin-tchin, mon frère ! Et merci d’exister. Ah, Lulu, vous m’avez fait plaisir ! Vous avez tout compris : la fraîcheur du temps évoqué, les plus beaux souvenirs qu’on aime à se rappeler. Grand merci d’avoir été la complice de ces deux qui s’aimaient follement. Et revenez vite au pays breton, avec ou sans imperméable ! Pizzicato – Vous croyez que l’imperméable était porté pour ne pas perdre de temps ? Peut-être bien, au fond… Mais pas seulement, j’espère ! Merci d’être passé devant la Fac. Cher Alexandre – Grand merci, toi qui es expert en ce domaine, de ne pas t’être mis en mode classique pour lire ce poème. Merci d’avoir aimé mon professeur de droit et d’adultère, le quai des Ephémères et le petit hôtel du square Apollinaire. Dans l’avenir, lorsque tu remarqueras des fautes de prosodie facilement améliorables, je compte sur toi pour me le faire savoir. Là, je me hâte de remplacer « frissonnant » par « frissonnante ». Si j’ai follement aimé un professeur de droit, j’aime beaucoup, à présent, un certain professeur d’Histoire, qui plus est maître en l’art des sonnets. Hélas, je ne sors plus mon imperméable ! Arielle - Merci d’avoir apprécié cette carte du Tendre, quand bien même avez-vous été gênée dans votre lecture par un rythme irrégulier des vers. Quant à savoir si les rues Ronsard et Mozart menant au square Apollinaire ont - c’est bien la question n’est-ce pas ! -réellement existé, pourquoi pas ! Pour ce qui concerne le Quai des Ephémères, il y en a partout, y compris dans le moindre petite village… J’ose espérer que votre passage, parmi mes humbles mots, ne restera, lui, pas éphémère. Cher Wall-E – Merci d’avoir été ému par cet amour secret (même si tout finit par se savoir !), ainsi que par sa nostalgie. Mon intention n’était pas d’attrister mes aimables lecteurs, bien au contraire. La vie, à cette époque, était si merveilleuse ! Je donnerais tout, cher Wall-E, pour un retour en arrière. Quant à la mer d’Iroise, je vous invite chaleureusement à venir la découvrir… Merci d’exister, Wall-E. Vincendix – L’imperméable était-il doublé ? Si peu, Vincent ! Si peu ! D’ailleurs, je ne sais ce qu’il est devenu ! C’était un trench, style anglais… Reste à savoir si je réussirais encore à rentrer dedans ! Merci de me mettre en garde, même à retardement, des méfaits du vent de mars ! Francis – Oui, le passé renferme des trésors… C’est d’ailleurs ces trésors qui font que nous sommes comme ceci ou comme cela si longtemps après. Merci d’être monté dans mon grenier, cher Francis ! Cristale – Je peux comprendre, chère Cristale, que vous vous attendiez, en lisant le titre, à autre chose ! Pour l’affûtage, vous avez raison, il faut toujours remettre son écriture en question. Si j’avais 99 ans, je crois que, si je le pouvais, je me corrigerais encore et encore. Humblement pardon pour les accrocs techniques. Et merci d’être revenue, à mes côtés, au bord de la mer d’Iroise. Corbivan –Vous trouvez l’histoire trop charmante, et décrite, avec le recul, sans brûlure, sans passion… Mais, cher Corbivan, voyons, je ne vais tout de même pas pleurer, si longtemps après, en feuilletant les merveilleuses pages du livre de ma vie ! Si tel était le cas, je pleurerais du matin au soir et du soir au matin… Non, non, ce n’est pas possible. Tout était lumineux alors, tout était fou… Cependant, comme le chantait si justement Barbara, « Il fallait bien qu’un jour je perde mes charmes… ». La roue tourne, Corbivan… Les ailes des moulins aussi… Les passions se meurent… Même la mer efface sur le sable, le pas des amants désunis, c’est Prévert qui l’a dit ! Merci d’avoir pris le temps de vous arrêter quai des Ephémères. Sofi – Merci, Sofi, d’avoir détecté, dans cette histoire d’imperméable, tendresse et mélancolie… J’espère ardemment vous retrouver au gré de nos mots… Luciole – Ah, petite Luciole, je tenterai la prochaine fois – mais ce n’est pas gagné – de rendre votre lecture moins difficile… Pour le charme, je vais mettre le paquet ! A très vite, petite Luciole. Et si l’histoire était vraie ? Auquel cas, je continuerais à avoir mille pensées pour celui qui me l’a inspirée. Peut-être était-il beaucoup plus âgé que la narratrice. Peut-être, même, était-il né un 14 février. Peut-être que maintes et maintes recherches, sur Internet, ont abouti à la confirmation de son départ définitif pour un autre monde… Une chanson Et puisque, en France, tout finit par des chansons, voici le lien de la version musicale signée Remia http://escapadeautomnale.centerblog.net/711-brume-de-mer-iroise A bientôt, chers commentateurs, chères commentatrices, si vous le voulez bien, pour de nouvelles escapades poétiques ! D’ici là, faites attention aux giboulées ! Et sortez vos imperméables ! Automnale
Contribution du : 14/02/2016 18:04
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Re : Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Expert Onirien
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Ajout - Merci beaucoup, cher Troupi. Si je l'avais encore, si je savais où il était, je vous montrerais bien volontiers l'imperméable brume de mer d'Iroise, juste pour que vous découvriez cette couleur... A bientôt, cher Troupi, avec nos palettes de coloris...
Automnale
Contribution du : 14/02/2016 18:54
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Re : Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Maître Onirien
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Non, je lève la main droite, et je le jure ! Je n'ai pas deviné que sous cet imperméable, Automnale puisse être l'héroïne de cette histoire . De plus, je sais votre " aversion " pour les règles prosodiques ; ce ne pouvait donc point être Vous, dans une version " néo-classique " .
Je vous avoue qu'à la parution de ce merveilleux poème, je rosis de vous avoir fait ce commentaire, enfiévré par ces lignes si voluptueuses, et songeant à ce professeur si gâté... Non, je ne vous avais pas reconnue... papipoète
Contribution du : 14/02/2016 19:08
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Re : Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Expert Onirien
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Vous ne m'aviez pas reconnue dans cet imperméable, cher Papipoète ! Dans ce cas, à quoi bon, la prochaine fois, vous faire croire que l'histoire se déroule dans le Périgord vert !
Pour ce qui est de rosir, rosissez, rosissez encore, cher Papipoète, mon ami ! Automnale
Contribution du : 14/02/2016 19:16
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Re : Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Visiteur
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Chère Automnale, j'ai lu et écouté la version "masculine" de Brume d'Iroise. C'est bien mais je préfère la version féminisée... On ne se refait pas ! Merci de m'avoir élevé au rang de Prof d'histoire, à titre honorifique s'entend... Pour ce qui est de la prosodie classique, bien entendu je suis à ta disposition au cas où, mais ne mets pas le doigt dans cet engrenage qui risque de te faire dévier de ce que tu écris naturellement et sans artifices avec beaucoup de poésie...
Bonne soirée et bonne continuation en attendant ta prochaine parution.
Contribution du : 14/02/2016 21:21
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Re : Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Expert Onirien
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Cher Alexandre, Merci à toi d'avoir écouté la version masculine et musicale de "Brume de mer d'Iroise"... Finalement, il ne m'est pas désagréable de savoir ta préférence pour la version féminine...
Pour ce qui concerne une prochaine publication, je me réjouis à l'avance de découvrir "Supplique"... Ce sera une surprise car j'ignore totalement de quoi, cette fois, il va s'agir. Automnale
Contribution du : 14/02/2016 23:26
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Re : Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Maître Onirien
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Chère Automnale, ce fut un plaisir que de me promener à vos côtés sur votre plage poétique en mer d'Iroise.
J’espère que vous avez gardé, hier, cet imperméable couleur de brume d'Iroise car, quand je vous m'avez laissée pour aller faire un tour vers ce lycée :), la tempête sur la mer d'Iroise s'est bien amusée à faire quelques accrocs sur les berges et les quais, et même dans les terres ! La nature aussi poétise et musicalise à sa façon et personne ne la privera de cette liberté :) Bien à vous Kénavo, Cristale
Contribution du : 15/02/2016 09:53
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"La poésie est avant tout effraction. Elle cherche à plonger plus loin que les effets de surface. “ Jean-Pierre Siméon "parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense" Charles Baudelaire |
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Re : Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Expert Onirien
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Chère Cristale, Lorsque j'évoque, ici ou là, la mer d'Iroise, je sais que vous connaissez, beaucoup mieux que moi, ses diverses couleurs et humeurs... Alexandre aussi, d'ailleurs.
Quant à la nature, nous avons hâte de la voir poétiser - comme vous dites si bien - avec les rayons du soleil, les premiers boutons de camélias, les fleurs d'ajoncs ou celles des dunes de Pen Hat... Kenavo, chère Cristale ! Et à bientôt, peut-être avec Larcin Valentin, ce qui ne m'étonnerait pas de vous ! Automnale
Contribution du : 15/02/2016 10:39
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Re : Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Maître Onirien
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Larcin Valentin ?
Moi ? Ecrire sur ce sujet ? Vous n'y pensez pas voyons Quoi que À bientôt chère Automnale avec ce bouquet de camélias, les miens sont fleuris depuis fin décembre ainsi que le mimosa qui lui est déjà défleuri... (merci aux émoticônes :) )
Contribution du : 15/02/2016 10:55
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"La poésie est avant tout effraction. Elle cherche à plonger plus loin que les effets de surface. “ Jean-Pierre Siméon "parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense" Charles Baudelaire |
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Re : Chers commentateurs, chères commentatrices, il est temps de sortir vos imperméables... |
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Expert Onirien
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J'écrivais, chère Cristale, que cela ne m'étonnerait pas de vous revoir avec Larcin Valentin... En fait, je devais écrire que cela ne m'étonnerait PAS DU TOUT de vous... Je suis prête à parier ma chemise, et pourtant il fait, ce matin, bien frisquet ! D'ailleurs, en prenant connaissance des titres énoncés dans les poèmes en attente, je suis presque certaine de celui que vous avez choisi... Bon, je cesse là mes pronostics car on se croirait au PMU !
A très vite, chère Cristale ! Automnale Voici, pour vous, une fleur de Pen Hat à mettre, comme le faisait, je crois bien, Colette, dans votre herbier
Contribution du : 15/02/2016 11:45
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