Bonjour à tous et merci à ceux qui œuvrent dans l’ombre avec autant de discrétion que d’efficacité.
Merci aux lecteurs et aux commentateurs pour leur temps de lecture et d’écriture.
S’agissant d’un concours, je n’ai pas du tout commenté, ni mon texte ni les autres publications, mais je m’aperçois que ce n’est pas l’usage, alors je me permets d’ouvrir ce fil.

Au chapitre des généralités, je voudrais dire que ce thème de concours m’a semblé difficile. « Comment une Saint-Valentin dérape ! On veut du noir, du gore, de l'épouvante ». Il fallait donc se situer à la Saint-Valentin, fête des amoureux, dans un contexte de plaisir, puis faire déraper ce beau moment pour basculer tout à la fois dans le sang, la peur, le pessimisme ou le cynisme. Beaucoup de contraintes, a priori incompatibles, pour espérer réussir ce défi. Je me suis affranchie du réalisme pour m’autoriser une bonne dose de légèreté. Et après avoir tâtonné, j’ai pris beaucoup de plaisir à enchaîner des gags improbables dans l’univers conventionnel de trois « ménagères » très ordinaires. C’est tout l’intérêt des concours, ou plus simplement des défis, de partir en exploration de territoires littéraires inhabituels, afin d’y taquiner l’adjectif rare et l’émotion de l’extrême.

@Carbona : Ravie que vous ayez apprécié au moins la première partie de ma nouvelle. Vous évoquez un festival de gags. Ce n’est pas trop à votre goût, mais c’était bien mon intention de construire ainsi mon texte, alors vous me faites plaisir en soulignant cet aspect.

@Jano : Vous avez bien remarqué l’exagération des situations en cascade. J’ai choisi de m’inscrire dans le burlesque, avec un style très visuel, cinématographique. Je ne force pas « un peu », je force beaucoup sur l’humour ! Merci d’être venu même si vous attendiez autre chose.

@Wall-E : Je vous cite : « Cette scène fait cliché (on dirait un dessin animé) ». Vous enfoncez le clou installé par Carbona et Jano ! Comme eux, vous n’êtes pas adepte de ce style, mais je prends cette remarque avec grand plaisir, parce que j’ai souhaité transmettre des images, des gags, à la manière d’un film burlesque (je pensais plus à Laurel et Hardy ou à Charlot qu’à un dessin animé), et je constate que ça a fonctionné. Merci également d’avoir perçu la tension de la chute qui renvoie au thème noir imposé.

@hersen : Vous l’aurez compris, hersen, il y a peu de crédibilité dans cette histoire ! J’ai abordé la séparation hommes / femmes à table pour donner un indice de la chute, mais je ne suis pas sûre que ce détail était pertinent, d’autant plus s’il vous a gênée. Je retiens que vous avez ri, et j’en suis comblée.

@Bidis : Vous évoquez des outrances superflues, mais elles sont la marque du style que j’ai choisi. Sans doute comme les autres lecteurs, vous préférez le réalisme au burlesque. Les goûts et les couleurs… Vous vous êtes bien amusée, et c’est tout l’objectif de cette nouvelle. Merci.

@veldar : Parmi les commentateurs, il y en a souvent un ou deux qui semblent avoir réussi à s’immiscer en vous, tant leur propos restitue avec fidélité votre propre avis. C’est ici votre cas ! Je vous cite parce que je ne peux rien apporter de plus : « Une saint-Valentin très gaie, très imagée, loufoque, avec juste ce qu'il faut de sang et de suspens. Des péripéties, un sourire qui ne m'a pas quitté, de la surenchère, du gag. Il est évident que l'auteur s'est fait plaisir, qu'il a écrit sous la dictée d'images très précises C'est assumé, léger, et très plaisant. » Je confirme ! Un grand merci !

@papipoète : « un Niagara d'événements rocambolesques »…
Quel joli résumé ! J’apprécie les défis, les contraintes d’écritures, sans doute parce que j’aime le jeu et la créativité, et les mots bien sûr ! Comme le dit veldar, je me suis fait plaisir ! Vous avez préféré passer votre tour sur ce concours, sans doute parce que vous écrivez des moments de vie, de votre vie, et qu’elle n’a jamais rimé avec « gore ». Ce thème ne vous plaisait pas, et je vous remercie d’autant plus que vous avez fait l’effort de me lire.
@pepito : Commentaire ébouriffant ! Je m’en gondole encore, c’est contagieux ! lol. Un brin d’absurde, de dérision, d’actrices improbables, je me suis fait mon petit scenario, et vos compliments me touchent énormément. Merci. Et en plus c’est vrai ! Enfin… j’ai juste cuisiné plusieurs fois des lapins… mais morts.

@telurb : Merci pour vos mots justes, des péripéties drôles et excessives suivies d’une chute un brin émouvante.
@Ananas : Oui, vous avez choisi le qualificatif grandguignolesque plutôt théâtral, qui contient cette part d’exagération et d’horreur. Dans burlesque il y a aussi l’humour, les gags, mais l’excès est le point commun, et caractérise bien sûr ma nouvelle. Je n’ai pas soigné l’effet de suspens, c’est vrai. La chute est tout au plus inattendue. Concernant le classement, je n’ai pas éprouvé de désarroi, je n’aime pas beaucoup les étiquettes et dans le cas présent, il me semblait évident qu’un choix ne pouvait être que réducteur et artificiel. « Humour / détente » convient aussi. Merci pour toutes vos remarques.

@macaron : Merci de votre lecture et de votre commentaire. Vous avez reçu ce que j’ai proposé, tout simplement, entre rire, horreur et émotion.

@Shepard : Merci pour vos encouragements et remarques positives, même si je retiens un peu de frustration dans votre situation de lecteur à la fin de ma nouvelle. Je crois que les autres lecteurs, au moins ceux qui l’ont évoquée, ont apprécié la chute inattendue, qui sort un peu des gags à répétition. C’est plus une question de goût personnel que de défaut de l’auteur, je crois. J’avais aussi pour ligne de conduite majeure de respecter la consigne du concours. Il me fallait du noir pour compléter le gore. Vos idées auraient pu bien sûr clore en feu d’artifice une journée déjà riche en hémoglobine !

@Pouet : Merci pour votre témoignage ! Dans mon cas, rien de vécu… clin d’œil à Pepito… Vous ne trouvez pas assez de gore dans ma nouvelle ? Là, j’en suis toute déçue, vous me laissez pantoise ! Et vous appréciez la chute noire qui frustre Shepard… Tous ces commentaires sont pour moi des fils de couleurs qui tissent une œuvre à la fois collective et individuelle. C’est ainsi, c’est plaisant, il n’est nul besoin de rechercher un avis universel, une pensée unique.

@stony : [Modéré, voir message suivant.]

Citation :

J'ai choisi le qualificatif grand guignolesque pour ce qu'il signifie au sens propre du terme : Qui est d'une horreur exagérée et invraisemblable.

C'est exagéré et invraisemblable plus qu'horreur qui m'a poussé à ce choix...

Burlesque me semble (en tant que lecteur) nettement moins bien convenir à ce que je j'ai lu.

Bonne continuation...

Désolée, Ananas, si vous pensez que j'ai dénaturé vos propos.
Je suis d'accord avec ce que vous exprimez.

c'est bien, faut être d'accord avec moi :) du coup je suis d'accord avec vous...

Bonjour Josèphe,

Tout d'abord, je vous souhaite la bienvenue sur Oniris. Vous voilà déjà dans l'activité de commentatrice ! Belle motivation !

Merci d'être venue lire ma nouvelle et exprimer votre avis.

Si je vous ai fait rire, j'ai gagné mon défi ! Souvent, j'aime intégrer un second niveau de lecture dans mes histoires, une ébauche de réflexion, mais cette fois, c'était du pur amusement.

Vous avez été surprise par la chute. En général, c'est ce qui est recherché par l'auteur et apprécié par le lecteur… Vous semblez en avoir été gênée. Ou bien cette succession de gags ne vous est pas apparue comme une histoire suffisamment construite et plausible ? Si tel est le cas, je vous le confirme, on est dans le registre burlesque, pas vraiment réaliste.

A vous lire prochainement sans doute,