Chers commentateurs, chères commentatrices ! Un peu tardivement, certes - mais j’attendais les résultats du concours -, je viens vous donner des nouvelles de mon petit Valentin Larcin. Certains de vous ne s’en souviennent peut-être pas, ou ne le connaissent même pas ! Mais bon… A la guerre comme à la guerre !

Le concours - Dans un tout premier temps (j’ai déjà eu l’occasion de le dire), je n’ai pas apprécié le thème (compte tenu des évènements sanglants et récents). Et puis, très rapidement, j’ai eu une idée… A partir du prénom (Valentin) et du patronyme (Larcin), j’ai donc laissé faire mon imagination. Je dois l’avouer, toute seule dans mon phare, je me suis bien amusée ! Et je remercie celles et ceux qui ont eu l’idée du thème, très drôle en fait.

L’argot – J’ai dû aller puiser dans un dictionnaire car, si vous me connaissez un peu, vous pouvez deviner que ce n’est pas forcément ma façon de m’exprimer ! Mais j’ai bien aimé le mot « boutanche », qui rime avec hanches… Les noix dans la benne sont venues d’elles-mêmes... Initialement, il était toutefois question des « miches » dans la benne ! Pour ce qui concerne le « ciseleur de bourdon », il fut d’abord question d’un « ciseleur de joyaux » !! Et puis, j’ai pensé que si un de mes amis mettait ce petit texte en musique, cela n’irait pas ! Enfin, je dois préciser que je n’ai rien contre les argousins. Même si, pendant des années, ils ont plus que copieusement fleuri le pare-brise de ma voiture stationnée, à longueur de journées, sur une place à horodateurs !

Remerciements – Ils vont d’abord aux organisateurs de ce concours, ainsi qu’à Nico qui a eu la lourde charge de veiller au bon déroulement du scrutin (grâce à Nico, j’ai enfin compris qu’il ne fallait voter, en tout et pour tout, que pour trois textes !).

Et je vous remercie tous, chers commentateurs, chères commentatrices, d’avoir eu la gentillesse de prendre de votre temps pour mon petit Valentin Larcin ! Depuis sa création, j’ai l’impression qu’il existe réellement. Cela doit vous faire cela, à vous également, lorsque vous créez un personnage.

Ramana – Vous vous êtes attardé sur l’expression « la cloche de bois »… En effet, lorsque nous déménageons à la cloche de bois, c’est que nous le faisons ni vu ni connu ! Je me souviens, à la maison, d’un déménagement - plutôt d’un aménagement - en nocturne, tant les préposés avaient pris du retard… A minuit, nous avions l’impression d’aménager à la cloche de bois !

Papipoète – Vous qui, comme Ramana et Lulu, avez pris connaissance de l'histoire de Valentin en espace lecture, comme d’habitude, évidemment, vous n’avez pas reconnu ma plume (si signature il y avait, je me demande même si vous la reconnaîtriez, c’est dire) ! Cher Papipoète, Valentin n’est pas parti à Fresnes ou à la Santé, non, non ! Décanillant dans le plus grand secret, il a réussi à se faire embarquer sur un cargo, à Saint-Malo, afin de partir là où « la misère est moins pénible au soleil »… Quant au 31ème vers (je n’ai pas vérifié), il ne s’agissait, au fond, que des noix… de derrière !

Lulu – Si, si, Lulu, il convient de mettre une virgule après « J’ai été trouvé, un quatorze février, par un égoutier » (dès lors que, dans le texte, nous pourrions supprimer la date). Par ailleurs, ce petit poème a été écrit en partie pour faire sourire… Pour vous faire sourire, Lulu… Alors, je suis ravie que vous partagiez le point de vue de Valentin - et le mien - sur l’ineptie de la fête des amoureux ! Pour ce qui concerne une éventuelle chanson, ce n’est pas impossible…

Bidis – Vous avez entièrement raison, Bidis, sur un manque de rythme… Dès lors que, de ce point de vue, mon petit texte ne me satisfaisait pas, j’ai tenté de le remanier… Impossible… Il faut croire qu’il devait, in fine, être ainsi. Heureusement, « l’entourloupette » vous a amusée !

Francis – Merci d’avoir tout compris, Francis. Et d’avoir souri, puisque tel était le but… Bien sûr que Valentin Larcin est un faux dur… Si la chanson prend forme, je ne manquerai pas, cher Francis, de vous la faire entendre (à l’instant où je vous écris, mon ami compositeur habituel ne sait même pas que ce texte existe !).

Leni – Comme ce « passionnément », cher Leni, m’a fait chaud au cœur ! Mais, une fois de plus, j’avais deviné que TU allais, d’une certaine façon, te retrouver dans ces images qui nous sont communes. Je crois que nous vivons, toi et moi, dans le même univers poétique. Cela ne s’explique pas, c’est ainsi !

Arielle – Ah j’aurai du mal à vous convaincre ! Vous avez trouvé l’histoire longuette… Une vie, Arielle, à plus forte raison malheureuse, ne se raconte pas en trois lignes… Quant à savoir pourquoi Valentin Larcin s’en est pris à l’argousin, eh bien vous ne devez pas ignorer, Arielle, qu’il suffit parfois d’un regard, d’une simple goutte d’eau qui fait déborder un vase… Mais, rassurez-vous, l’argousin est encore en vie ! Quant à la fin, que voulez-vous, on ne se refait pas… Ombre et lumière… Rire et émotion… Nos textes nous ressemblent. A ce propos, je vous félicite pour votre deuxième place sur le podium.

LéopoldPartisan – Je suis contente de vous retrouver, car je me souviens bien de vous voici cinq ou six ans… Eh bien dites donc, le malheureux Valentin Larcin a fait vagabonder votre imagination, et c’est tant mieux ! Pour le décor, il pourrait être celui du Marché aux Puces de Saint-Ouen, dans les années 1950 (je pense à l’appel de l’Abbé Pierre…). Il pourrait être aussi celui d’un quartier mal famé de ma ville, genre rue de la Soif… Par ailleurs, pourquoi Valentin a-t-il fourré les noix de l’argousin dans la benne ? Eh bien figurez-vous, cher Léopold, que ce n’était pas la première fois que l’argousin faisait une réflexion à Valentin. Et il fallait entendre sur quel ton - narquois - il faisait cette réflexion ! Alors, le malheureux Valentin a craqué… Rassurez-vous, ceux qui font un petit séjour dans une benne s’en remettent parfois ! Ce fut le cas de l’argousin qui, ce week-end, est parti à la pêche aux maquereaux, ou aux bigorneaux, du côté de Saint-Malo…

Hersen – J’aime bien en général, je le confesse, tout ce qui est brocante ! Cela m’inspire… Dans une autre vie, peut-être étais-je un vieux brocanteur ! Vous avez raison, Hersen, je me suis régalée dans un bric-à-brac de mots et d’expressions ! Je vous fais encore mes compliments les plus chaleureux pour votre petit GrosJeanJean.

Ananas – Alors là, je ne sais trop quoi vous dire… Tout est déjà expliqué plus haut… Vous n’avez pas aimé (flèche vers le bas) ! Cette histoire, pour vous, est trop argotique, les images trop artificielles, trop crues… C’est parfois la vie, Ananas ! Nous ne saurons jamais ce que vous auriez écrit, vous, dans le cadre du concours… Dommage !

LenineBosquet – Vous avez apprécié la langue, le décor, et trouvé votre lecture agréable. C’est le principal. Pour le geste de Valentin à l’égard de l’argousin, voir les explications donné à Léopold. Je profite de l’occasion pour vous féliciter pour votre participation au concours.

Diptyque – N’est-ce pas que ce nom de « Valentin Larcin » sonne bien, chère Diptyque ! D’accord, d’accord, mon nouveau vocabulaire a gêné votre lecture… D’accord, d’accord, vous n’en croyiez pas vos yeux ! Il faut dire que nous n’étions pas, là, dans le décor ouaté de l’antre de Madame Antonia ! Attention, chère Diptyque, à ne pas vous retrouver vous aussi, avec votre beau parapluie, les noix dans une benne, hein ! Je plaisante, bien sûr, car je sais votre regard ô combien amical à mon égard. D’ailleurs, si mon petit Valentin Larcin se trouve sur la troisième place du podium, je ne serais pas du tout étonnée de savoir que c’est, en partie, grâce à vous.

Justement, je remercie du fond du cœur celles et ceux, y compris des lecteurs qui n’ont peut-être pas commenté, d’avoir fait en sorte d’octroyer une troisième place (partagée avec Pieralun) à Valentin Larcin. Pour une fois que, dans la vie, il a un peu de chance ! Cette troisième place - c’est peut-être idiot - m’a fait plaisir, vraiment.

Et je croise les doigts pour que mon Valentin ne se trouve jamais à la table de cette charmante mais redoutable Cristale, qui a amplement mérité de se trouver sur la première place du podium ! Encore bravissimo, chère Cristale !

Merci à toutes et à tous. Et rendez-vous, je l’espère, lors du prochain concours d’Oniris.

Automnale

Bonsoir Automnale,

Oui, je me souviens de votre Valentin Larcin et la fameuse cloche de bois, et, bien que je n'ai pas commenté ce poème, je glisse ici un commentaire pour vous féliciter de votre 3ème place ex-aequo sur ce concours, et vous souhaite de passer une agréable soirée.

En attendant de vous lire,

Bien à vous,

Wall-E

Citation :

Eh oui ! C'est parfois la vie, et c'est ce qui forme la palette des émotions,... on ne peut pas plaire à tout le monde, fort heureusement !

La poésie c'est du ressenti, je ne peux pas forcer ni brimer mes émotions.

Et effectivement, vous ne saurez jamais ce que j'aurais écrit dans le cadre du concours, mais est-ce vraiment dommage ?
Et avant tout, est-ce vraiment ce qui importe ici?

Félicitations pour votre 3è place, comme vous le dites, ça vous a fait plaisir, et pour moi l'important est avant tout là.

Je suis allée relire votre poème pour mieux me rendre compte de ce manque de rythme que je lui ai reproché. Eh bien, il me semble que ce n'est pas du tout son remaniement qui me l'aurait fait lire autrement, mais peut-être simplement ajouter des coupures à quelques endroits du texte.
Par exemple :
"Aux antipodes de la rue
Des gens heureux".

Wall-E - Comme c'est gentil à vous d'avoir remonté ce post ! Je croyais que personne ne se souvenait de mon petit Valentin Larcin ! Vos félicitations, pour une troisième place ex aequo, me vont droit au coeur... Il est bien évident que j'avais lu, avec intérêt et le sourire, votre histoire de vampire... Mais j'ai préféré cette fois-ci, dans le cadre du concours, ne commenter aucune poésie... A bientôt, cher Wall-E...

Ananas - Surtout ne forcez pas et ne brimez pas vos émotions ! Ce serait dommage...

Bidis - Merci d'avoir relu "La cloche de bois"... Je tenterai de faire mieux la prochaine fois...


Automnale