madawaza
On peut en effet s'accrocher à eux, les mots et leur lumière, mais vous avez raison, ne disons rien...chut !

Eclaircie
Vous avez quand même une facilité étonnante, celle de naviguer sur le cours des poèmes (aux eaux le plus souvent trouble) et de remonter jusqu'à leur source, pour y entendre battre le coeur.
Je vous cite :'Cette lune dans votre poème n'est pas seulement ce satellite qui nous est visible la nuit.
Elle semble être la source de lumière d'un monde qui sans elle ne vit pas.'
Qu'elle soit physique ou autre la lumière est bien la seule chose qui dessine nos chemins et les éclaire.
Merci pour votre commentaire.

Arielle
Le rêve le plus fou de christian Bobin aurait été d'être le gardien d'un brin d'herbe, son unique gardien, son protecteur. Petite chose 'insignifiante' confiée par le rêve à lui seul, dont il se serait occupé par tous les temps comme étant la manne la plus précieuse, dont il aurait appris les penchants, la soif pour y remédier, les besoins en tout genre, afin qu'il ne manque de rien, petit brin d'herbe poussant alors droit sous le ciel immense, enraciné au monde. Ne faut-il pas savoir choyer d'abord les petites choses pour ensuite prendre en charge les grandes ?
D'accord pour balayer les clichés, mais j'évite de balayé du regard.
Merci beaucoup Arielle pour votre commentaire touchant.

Raoul
'Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu avant de renvoyer les images', disait l'autre.
J'ai peur quant à moi qu'à trop réfléchir ils nous tournent le dos.
Merci de ton passage, Raoul

Pimpette
C'est avec ravissement que j'apprends que nous avons des liens de parenté.
Étrangement, l'image que vous citez elle celle que j'ai cherchée le plus longtemps...comme quoi.
Merci Pimpette.

LenineBosquet
Pour moi écrire, c'est un peu mettre ma main en visière afin de voir au-delà de cette cohérence dont vous parlez. Ce rapport logique au monde est ce que l'art détourne le mieux(et je ne parle pas de ma petite poésie) afin de créer de nouvelles connexions, afin aussi de chahuter l'entendu pour que nous entendions à nouveau. Bon, je suis certain que vous n'êtes pas terre à terre, et pas si hermétique que ça puisque vous avez lu et commenté avec tact.(Relativement à mon travail, je peux vous dire que j'ai vu des maisons insensées). Merci à vous LenineBosquet et à découvrir vos goûts.

Francis
Un itinéraire que l'on peut prendre dans tous les (contre)sens et qui mène exactement là où vous dites. Merci Francis.

Lulu
Trouvant peu ou proue la plupart des personnes singulières (et bien plus que moi), je n'écris pas souvent à la première personne du singulier et comme vous l'indiquez, chacun peut ainsi s'y retrouver. Désolé pour le 'ralentissement' dans votre lecture. Grand merci à vous,Lulu, pour votre appréciation.

Pouet
J'aime aussi beaucoup Desnos, sa fantaisie sa gravité. Je crois comprendre le 'compréhensible' dont vous parlez. Merci à vous poète Pouet.

papipoete
Je vous aperçois souvent sur la pointe des pieds et marchant sur des oeufs venir commenter ce 'genre' de poésie. Vous le faites toujours avec un grand respect et une belle une ouverture d'esprit (dont je ferai bien de m'inspirer) . Vous faites souvent l'aveu, à demi mots, de ne pas oser franchir le pas. Car vous avez incontestablement de la matière pour le faire, moi, je vous engage vivement à vous y aventurer et puis ce n'est rien renier que de tenter. Quant à la récurrente question de la ponctuation je vous renvois au dernier commentaire de margueriteC à ce sujet et de ses liens, que je trouve intéressants.
Merci pour votre sensible intervention.
Cordialement
(monsieur) egfrild.

StayinOliv
A moins que les lecteurs potentiels adressent à l'auteur la liste de ce qu'ils aiment ou n'aiment pas et que celui-ci rédige a leur intention un texte étouffé de recommandations suivies à la lettre, vous reconnaîtrez comme moi qu'il est impossible d'écrire pour la sensibilité de chacun. Sinon à servir une soupe tiède dont on saurait le goût par avance, qu'aurait la poésie à y gagner. Même s'il est plutôt mitigé mais parce qu'il est exprimé aussi de cette façon, je vois votre commentaire comme un ajout à la richesse des diversités, et quelque part, je m'en réjouis. Merci à vous.

framato
Aérer davantage le texte ? Pourquoi pas...
Merci pour votre lecture votre emballement et vos suggestions.

Mourmansk
merci pour ces petits mots simples qui me touchent.

hersen
je ne connais pas l'auteur que vous citez, l'âne c'est donc moi !
Le titre 'Eloge de l'ombre' me donne cependant envie d'en savoir plus.
Je suis aussi et souvent bien en peine quand il s'agit de donner des explications au fait qu'un texte me parle. J'aime écouter plus que répondre.
Merci hersen

Iloa
Vous l'aurez deviné, j'aime ce qui touche à l'image, quels que soient les supports, et puis surtout j'aime ce que donne à voir la nature, ses esquisses, ses fresques, que nous avons là sous nos yeux qui voient souvent si mal. Merci pour vos impressions Iloa

Lylah
Merci Lylah d'avoir pris part au voyage et d'en dire quelques mots.

Wall-E
La question que vous vous posez est celle qui a donné naissance à ce poème où l’absence de lumière laisse un monde aveugle et sans repères. Merci pour votre lecture Wall-E

luciole
Je trouve qu'il y a certains points communs dans nos écritures. Malgré la neige dans l'image que vous citez, c'est une image très sombre venue s'imposer dans le décor. Merci pour votre venue.

fugu
Ce n'est pas une poésie de mots d'ordre, ni une manière déterminée d'afficher des idées, ce qui laisse à chacun la possibilité de l'interpréter à sa façon. On parle de poésie 'libre', mais c'est le lecteur qui l'est dans ce genre. Merci pour votre écho, fugu.

jfmoods
vous êtes en quelque sorte l’œil distant et reculé, l’œil analytique et scrupuleux qui manque à chaque auteur pour comprendre et mettre des mots sur les ressorts(inconscients) de son travail. On voit d'autant mieux les choses qu'on s'en éloigne. C'est tranchant net et précis comme un scalpel. Quel travail cela doit représenter ! Je vous tire mon chapeau, vraiment. Merci.

corbivan
Je pense comme vous, l'écriture est la cour de récréation où je joue à la marelle. Sauf qu'à pousser des cailloux du bout du pied, je pousse des mots vers le ciel.
Merci Corbivan

Adienog
Sinon vous remercier avec tout le cœur que je peux y mettre, que dire ?
A vous lire.



Merci aussi à tous les lecteurs de l'ombre...

je ne vous convertirai pas à la ponctuation, c'est certain ; mais je trouve dommage de se priver d'elle, faisant de cette part de l'écriture, rien d'autre qu'un carcan qui enfermerait nos vers, les étoufferait .
papipoète

Je suis retournée voir mon commentaire, me disant que si j'avais argué brutalement d' un lien de parenté avec vous, j'étais définitivement gaga!
mais non, tout va bien...

La Pimpette