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1 Utilisateur(s) anonymes
Scène vie paysanne - Commentaires et remerciements |
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Expert Onirien
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22/05/2015 16:04 De REGION PARISIENNE
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Bonjour et merci beaucoup pour vos lectures et pour vos commentaires encourageants.
Merci également à tous ceux qui participent au bon fonctionnement du site. Ce poème a été reclassé en catégorie néo-classique à juste titre aussi je ne reviendrai pas sur les espiègleries des règles du « e » si délicates à maîtriser ! À propos de la petite, si j’ai choisi de l’installer dans mon poème, c’est qu’il me semble que le tableau est construit autour d’elle. À mon tour, j’ai donc écrit mon poème autour de cette enfant, que j’ai volontairement citée à trois reprises. J’irai même plus loin. Elle est tout à fait centrale et pourtant peinte de dos. Je vois en elle le regard de Van Gogh sur la scène, le regard du spectateur sur le tableau et bien sûr celui de la petite, sur l’avenir, un trio… @Teneris : Je vous suis pour le neuvième vers. Je vais adopter la proposition de jfmoods : « Des récoltes chétives » puisque je découvre que le « e » s’élide à l’hémistiche. Merci. @papipoete : Insouciance et espoir de l’enfance, des mots toujours d’actualité, quand la vie quotidienne des adultes est trop dure. Pour la forme, je crois que je me sens dans le confort avec le néo-classique. J’y trouve une contrainte utile et j’évite le carcan. Merci. @Alexandre : Je ne désespère pas d’écrire un sonnet classique ! Respecter des règles strictes sans chercher à les justifier est pour moi un jeu, un exercice, plus qu’un objectif de qualité poétique, que seul le résultat peut valider. Merci. @Pimpette : Pimpette la généreuse sait s’affranchir des règles de forme pour mieux goûter le vers ! Les tournesols et les iris n’ont pas leur place dans ce terrier blafard. Merci. @Vincendix : J’aime votre mot « rusticité » qui résume aussi mon ressenti à l’observation de ce tableau. La petite, personnage central (dans sa position) perçu comme secondaire, mais dont ce sont les yeux qui nous éclairent. Merci. @Curwwod : « ce monde rude et laborieux » n’est pas dépourvu de tendresse et de générosité, c’est certain, et c’est aussi grâce à la présence habitée de l’enfance. Merci. @ Pieds-enVERS : Vous comparez mes vers au pinceau de Van Gogh, quel compliment ! Merci. @leni : Pas de pathos, de la résignation, c’est vrai, la tâche ne pourrait s’accompagner de geignements, suivre sa destinée sans la renier, je crois. Merci. @Pouet : Je reçois votre émotion, elle me touche. Merci. @hersen : C’est une bonne remarque de souligner que ce genre d’exercice permet aussi de faire découvrir ou redécouvrir des tableaux. Ils transmettent comme nos mots des messages, des émotions, des témoignages, et l’envie de rêver, de réfléchir, d’approfondir… Merci. @Cristale : "Un tableau, un poème", oui, pourquoi pas ? Pour ma part, j’ai aimé observer longuement cette œuvre de Van Gogh, me l’approprier, la respecter, la traduire. Je suis ravie des commentaires très positifs que je reçois et qui me donnent envie de renouveler l’expérience. Merci. @Wall-E : Vous avez relevé une forme de sensualité, sans doute dans les couleurs, les odeurs, les regards. Merci. @jfmoods : Si l’alexandrin dévisse, telle une toile accrochée qui se met à pencher, alors il faut le redresser ! Accepté ! Votre expression si pertinente vient conclure l’ensemble des commentaires ainsi que mon parti-pris : cheminer sur un fil pour restituer à la fois « pauvreté, dureté » d’une part et «générosité, espoir » d’autre part, en construisant cette synthèse à partir du regard de la petite. Merci.
Contribution du : 28/04/2016 11:39
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"Penser est difficile, c'est pourquoi les gens jugent" Carl JUNG |
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