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1 Utilisateur(s) anonymes
Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Onirien Confirmé
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26/01/2016 15:50 Groupe :
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Tout d’abord merci au comité éditorial ainsi qu’au groupe des correcteurs qui réalise un sacré travail, votre attention et votre perspicacité est une des grandes forces du site.
Merci à vous, chers lecteurs, qui avez donné sa chance à ce récit qui entremêle des thèmes qui me sont chers de la fusion homme/machine à la beauté poétique de l’univers. Enfin, un très grand merci pour vos commentaires dont le nombre et mon manque de temps cette semaine m’ont conduit à repousser au week-end l’ouverture de ce forum. @hersen, je suis très heureux de vous avoir amené (pour la seconde fois ;=) très loin de notre monde (mais est-ce si loin que ça en fin de compte ?), alors que vous nous confiez ne pas être fan de SF. Pour répondre à votre question, je dois l’avouer, j’ai pas mal emprunté aux codes des contes en écrivant Huǒlóng. Je pense que vous apprécierez la très belle plume de Ugo Bellangamba, auteur d’uchronies et de récits de SF humanistes, plusieurs fois publié et qui tente une expérience méritant d’être saluée en diffusant son dernier roman sur le net. @jaimme, une prochaine fois j’espère. Je profite de cet espace pour vous dire que j’ai, pour ma part, beaucoup aimé vos récits. Ce sont, entre autres, vos textes qui m’ont donné envie de publier sur Oniris. Suite à votre commentaire, j’ai repris « Do androids dream … » et je n’y ai pas retrouvé la trace de l’extrait que vous citez. J’en déduis que nous devons ce petit bijou de poésie, porté par un Rudger Hauer au regard halluciné (ha, le jeu des regards dans Blade Runner !) au talent de Hampton Fancher, de David Webb Peoples voire de Ridley Scott lui-même … @Donaldo75, que dire de plus ? vous avez résumé en quelques lignes les intentions du texte et directement inspiré le titre de ce forum. Au plaisir de vous (re)lire très rapidement en SF ou dans une des nombreuses rubriques où vous publiez. @Robot, en fait j’ai pensé le récit pour pouvoir écrire la dernière partie du texte. Je voulais tenter d’entremêler l’astrophysique et la poésie qu’elle m’inspire dans une expérience sensorielle … intense. Je vous remercie pour cette invitation à aller plus loin vers les confins, mais je crains que les « qualités littéraires » ne me fassent défaut ;=) @Cat, merci pour ce commentaire auquel je suis très sensible. Comment ne pas être touché ? Un de mes objectifs en me lançant dans l’écriture de SF était de parvenir à susciter l’intérêt des « non-fans » du genre :=) Au fait, êtes-vous sûre de vouloir confirmer votre réservation? c’est que le voyage à bord du Huǒlóng n’est ni chose d’un grand confort, ni dépourvu de risques @Ā GilbertGossyen, je finissais Huǒlóng lorsque j’ai lu votre très belle « Étreinte cosmique », le parallèle de nos démarches m’a frappé et a débouché sur des échanges dont je vous remercie ainsi que pour ce commentaire. Je suis heureux de pouvoir partager l’idée d’un rapprochement (interdisciplinaire ;=) entre approche scientifique et poétique. Enfin, comment ne pas adhérer à votre conclusion qui dévoile un des ressorts –plus caché- du récit : le voyage vers l’inconnu, les confins - comme la chevauchée du dragon- est une expérience sans possible retour. @Marite, un grand merci à vous. Comme pour Cat, je me dois, cependant, de vous mettre en garde sur les dangers d’un voyage à bord du Huǒlóng. La Flotte ne pouvant s’engager sur l’état de santé du pilote à l’issue du vol ;=)) @alocasion, merci pour vos remarques. Si ce n’est pas trop long pour vous, je suis preneur (ici ou par MP) des expressions qui vous ont gêné pour tenter de faire gagner en fluidité au texte. @Solal, merci pour votre commentaire, comme il se fait assez tard je vous renvoie à ma réponse @Robot, les sujets étant très proches. @Alcirion, désolé de vous répondre aussi rapidement, mais la nuit avance et la majeure partie des questions soulevées par votre commentaire ont été évoquées plus haut. Sauf … « Face aux feux du soleil » qui est un clin d’œil appuyé et assumé. C’est pour tout dire un gimmick que l’on retrouve dans la plupart de mes nouvelles. Merci, en tout cas, de l’avoir évoqué ;=) Voilà, un grand merci à toutes et à tous, n’hésitez pas à enrichir ce fil de discussion.
Contribution du : 01/05/2016 00:43
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Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Visiteur
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C’est moi qui vous remercie, Melvin, aussi pour avoir ouvert ce forum. C’est tellement agréable de savoir son commentaire pris en considération. Et puis il est là tout l’intérêt, à mon sens, de publier sur un site dédié à la littérature, mais aussi, voire surtout, à l’échange. Sans oublier votre écriture limpide qui se lit comme du petit lait et transporte merveilleusement.
La seule chose qui m’emballe dans la SF, c’est le pouvoir donné à tout ce que l’imagination peut créer de fantastique pour m’emporter au plus près des étoiles. Mission parfaitement remplie avec Huǒlóng. Bravo et encore merci ! Je trouve que vous avez mêlé avec talent un lexique scientifique qui aurait pu me rebuter, à mon univers familier d’allumée rêvant de confins irisés. Le mélange savamment dosé est du meilleur effet. Suffisant pour garder la part du mystère de tous ces noms barbares, sans rien ôter à la part du rêve. D’ailleurs, je ne sais si je peux oser le rapprochement, mais en repensant à l’aventure de Cheng, j’ai en tête Avatar, une des rares références SF cinématographique de la maigre cinéphile que je suis. La dimension poétique est du même acabit. Celle par laquelle vous m’avez emballée. Pour vous dire à quel point, l’Odyssée de l’Espace à côté, n’est qu’un tiède pipi de chat qui me laisse de marbre.^^ Ceci dit malgré tout le respect que je porte au talent de Stanley Kubrick. Vous, avec Cheng, avez réussi à me faire croire à la fusion de l’esprit et de la matière pour un ailleurs merveilleux possible. Alors, oui, je maintiens mon inscription sur la liste d’un futur départ. Je prends le risque de l’inconfort. Il ne peut être pire que celui qui m’est quotidien dans ma quête perpétuelle du Nirvana, et j’ai tout à y gagner, y compris la compagnie de Marite. ^^ A vous relire, sans hésiter ! Cat
Contribution du : 01/05/2016 08:59
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Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Onirien Confirmé
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30/11/2013 14:50 Groupe :
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Bonjour bonjour !
J'ai donc relu votre texte afin de relever les expressions sur lesquelles j'avais buté la première fois. Mais je n'ai rien trouvé. Hmpf. Peut-être est-ce le même cas que celui du texte en anglais que j'ai rencontré vendredi dans mon bac blanc: plus on lit le texte mieux on le comprend. Donc j'ai parfaitement compris toute votre nouvelle et j'ai redécouvert sa poésie et ce qui m'avait tant plu la première fois. Zut, et moi qui adore râler, je n'ai rien à dire ! Bonne journée.
Contribution du : 01/05/2016 10:12
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A l'occasion, aussi souvent que possible. |
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Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Organiris
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03/05/2015 18:24 De Algarve
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Bonjour Melvin,
Je ne manquerai pas d'aller jeter un coup d'oeil sur le site d' Ugo Bellangamba, que je ne connais pas, mais vous vous en doutez bien sûr ! je vous ferai part de ce que j'en pense. je pense que je suis entrée dans votre univers par le premier texte que j'ai lu de vous, "les drupes d'Ediacara" et encore maintenant je suis impressionnée de voir de quelle façon il m'a marquée. je pense qu'en premier lieu, c'est parce qu'il traite du végétal et votre point de vue est tellement original et poétique que l'agricultrice que je suis n'a eu qu'à se laisser porter juste un peu au-delà de son propre monde; Pour moi, Huolong revêt cette même poésie et est bien dans la même veine, même si j'y trouve moins de repères, pourrait-on dire. mais une porte vers la SF ? Allez savoir, tout peut arriver... Cordialement, hersen
Contribution du : 01/05/2016 10:54
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Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Maître Onirien
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15/11/2008 09:48 Groupe :
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Bonjour Melvin. Je maintiens ma candidature sur les listes d'attente pour " l'aventure " au-delà des étoiles car en plus je serai en bonne compagnie avec Cat
Contribution du : 01/05/2016 17:43
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J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini. |
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Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Onirien Confirmé
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26/01/2016 15:50 Groupe :
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Bonsoir Cat,
je suis d’accord avec vous, l’échange entre lecteurs et auteurs donne une autre dimension à nos textes. Confronter les points de vue, avoir un retour direct sur la perception d’un récit sont, pour moi, très enrichissants. D'ailleurs, je ne sais trop comment j’aurai pu recueillir les avis de lecteurs qui se présentent comme assez éloignés de la SF dans un cadre « standard ». Ce sont pourtant eux qui m’intéressent au plus haut point. N’hésitez pas à me faire un retour sur ma précédente nouvelle Les drupes d’Édiacara même s’il est bien moins enthousiaste mais tout aussi argumenté que celui-ci. Je pense entrevoir ce qui vous a séduit dans Avatar : les scènes forestières d’une grande poésie où la 3D apporte une incroyable magie. Pour le reste j’ai malheureusement moins apprécié le film. Quitte à choisir un film 3D je signe sans états d’âme pour Pina de Wim Wenders, une vraie merveille. Étant un inconditionnel –réaliste ;=)- de 2001, je comprends vos « réticences », mais je ne peux me départir du ressenti que m’inspire ce monument de SF. Il s’impose jusque dans mon quotidien professionnel quand une Vous évoquez la quête du Nirvana, c’est aussi un des thèmes, bien que plus cryptique, du récit. Le nom de la famille adoptive de Cheng en est une des clés, avec quelques autres égrainées au fil du texte ... Vous l’aurez deviné je suis aussi fan de David Lynch ;=) Pour vos allers simples je vais tenter de faire jouer mes relations au sein de la Flotte, cela tombe bien un prototype biplace est à l’étude. Au plaisir de vous lire
Contribution du : 03/05/2016 00:01
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Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Onirien Confirmé
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26/01/2016 15:50 Groupe :
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Bonsoir aloccasion,
tout d’abord je vous présente mes plus plates excuses pour avoir écorché votre pseudo dans mon précédent post. C’est triste, pas même un petit truc pour chipoter sur le forum ? Bon je n’insiste pas, je ne vais tout de même pas râler sur vos compliments. Allez, je vais me laisser aller à jouer les vieux cons, mais c'est que vous me tendez la perche avec votre sujet de bac blanc ;=). Nous sommes début mai et je vais me permettre un conseil que j’aurais dû m’appliquer il y a plus de 30 ans : focalisez-vous, juste pour quelques semaines, sur l’épreuve à venir et revenez-nous au début de l’été -auréolée de ces lauriers, sésames pour le supérieur- avec votre très belle plume. Pour ma part j’ai juste eu le droit, à l'époque, de revenir jouer une seconde année, c’est tout dire. Au plaisir de vous retrouver bientôt … et de vous lire.
Contribution du : 03/05/2016 00:31
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Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Onirien Confirmé
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26/01/2016 15:50 Groupe :
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Chère hersen,
C’est toujours un plaisir d’échanger avec vous, vous qui avez guidé mes premiers pas sur Oniris en me confiant des clés qui m’ont été très précieuses. Je comprends mieux en lisant votre post ce qui vous a attiré dans les drupes, mais qui n’a pas fait l’unanimité. Le thème du végétal ne parait malheureusement pas très porteur. Huǒlóng peut sembler aborder des thématiques très différentes, ce qui fait en partie, mais ces deux récits ont, pour moi, de nombreux points communs, au-delà, bien sûr, de mon obsession pour la poétique de l’Univers et des confins. Je suis preneur de votre ressenti sur ce point. Je serai, enfin, très heureux de vous faire découvrir des récits de SF où les codes du genre comptent bien moins que la qualité de l’écriture et la force de l’imaginaire (d’où le lien que je vous proposais) Bien à vous Au plaisir de vous lire
Contribution du : 03/05/2016 00:51
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Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Onirien Confirmé
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26/01/2016 15:50 Groupe :
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Bonsoir Marite,
La Flotte vient de confirmer ce que j’annonçais à Cat, un nouveau prototype biplace et prêt à prendre l’espace. Votre place est, bien sûr réservée ;=) J’espère que vous gouterez de ce voyage hors norme vers les confins irisés et que vous rejoindrez Chen dans la poésie magnétique du lointain. Merci à vous d’avoir suivi le récit de son voyage, mais n’oubliez pas qu’avant d’être le dragon il l’a, au péril de sa vie, chevauché. Si cette formulation peut paraître cryptique, le nom de sa famille adoptive est une première clé. Je vous en livre une seconde qui m’a accompagnée lors de l’écriture du récit : elle est interprétée par les Stranglers. Au plaisir de vous lire
Contribution du : 03/05/2016 01:16
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Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
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Organiris
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03/05/2015 18:24 De Algarve
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Bonjour Melvin,
Tout à fait d'accord : Les drupes et Huolong sont très proches et pour ma part, c'est la poésie qui m'a transportée dans les deux cas. Je dirais que la différence est surtout l'humain dans l'une et le végétal dans l'autre. En fait, la différence entre les deux repose principalement sur le fait que dans un cas, nous avons un humain qui fait le choix de se "noyer" dans cet univers si beau et dans l'autre un arbre qui va faire tout ce qu'il peut pour sauver des espèces, pour se reproduire, pour que le cycle continue. Je sors ici peut-être un peu du sujet, mais je rapproche cet arbre de l'Ediacarien de tous ceux qui s'impliquent aujourd'hui pour que la diversité ne soit pas réduite à une liste de graines autorisées faisant le bonheur financier de quelques graineteries bien placées sur le Marché au détriment d'un équilibre naturel. C'est le combat de ce vaisseau-arbre que j'aime. Et puis, mais je vous l'ai déjà dit, l'originalité de votre sujet. Vous avez raison, Melvin, le végétal n'est pas porteur...mais que ça ne nous empêche pas d'en parler ! Dans huolong, c'est cette paix de l'univers qui est très attirante. A ma lecture, je l'ai un peu comparée à la narcose des profondeurs. Même si Cheng paraît absolument conscient de son choix. Vous allez trouver que je mélange vos deux textes mais une chose que je n'avais pas dite sur les drupes parce que je n'avais pas envie de critiquer techniquement, souvent ça me gonfle de chercher la petite b^te quand je lis un texte que j'aime vraiment : quand vous parlez des akènes et des spores, c'est l'idée de reproduction. Alors vous devriez parler du noyau des drupes pour rester dans le même ordre d'idée. La drupe étant le fruit entier, de la chair sur un noyau, en somme. A vous relire, Melvin, bien évidemment !
Contribution du : 03/05/2016 08:50
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