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la course - placebo
Maître Onirien
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Bonjour,

Je n'ai pas beaucoup accès à internet ce weekend, aussi je vais juste présenter le contexte de ce texte avant de répondre aux commentateurs, que je remercie ainsi que l'équipe d'oniris, dans quelques jours.

Je redécouvre ce texte avec les lecteurs grâce à sa publication, ça me fait plaisir et bizarre de le relire ainsi :)

Le contexte d’écriture est le suivant : j’ai repris depuis quelques mois le théâtre d’improvisation, où l’histoire est le plus souvent brève, centrée sur un petit nombre de personnages. Dans ces impros, j’aime bien lancer des pistes (ici, sur les envahisseurs) qui pourront être reprises ou non par les autres jouteurs, j’aime bien parler de la relation entre les personnages. Souvent, on manque de temps à la fin, et la mort des personnages est une solution plutôt pratique pour cloturer l’improvisation.

Cependant, la fin voire le début sont une faiblesse récurrente dans mes textes, d'après les retours eus sur oniris.
À la fin j'attendais un acte de violence de la part d'Etienne, mais quelque chose d'autre est arrivé avant, on ne peut pas tout prevoir.

C’est aussi une des premieres fois que j’essaie d’evoquer la tension sexuelle de manière aussi claire, avant elle était sous-entendu ou mêlée à d’autres émotions et sentiments.

Bref, ce texte était un essai :) j’en ai un autre du meme type (court, un peu décalé) que je vais proposer, et j’ai surtout hate de demarrer un projet de SF/fantastique plus ambitieux (un peu trop peut être ^^) pour lequel les idées s'enchainent.

Merci,
placebo

Contribution du : 06/05/2016 01:22
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Re : la course - placebo
Maître Onirien
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Citation :
Hersen a commenté :

Une ambigüité tout au long du récit nous fait craindre le pire : serait-il un serial killer qui fit un jogging avec sa prochaine proie pour l'entraîner dans les bois ?

Non, il semblerait que ce ne soit pas ça du tout, mais le problème est que je n'ai pas d'hypothèse de remplacement.

Ces deux drones "barbares" ( dans le sens étymologique ?) qui tirent deux flèches empoisonnées et c'est fini me laissent perplexe.
Ils chassent en groupes ? Qui sont-ils (ou que représentent-ils) ?

Je n'arrive pas à interpréter la fin et donc me demande pourquoi cette ambigüité dans le texte.

Bref, je suis un peu perdue.


J'ai longtemps cru qu'Étienne agirait, mais il a été cueilli par ces drones avant. Je pense qu'il y a de l'ironie, lui qui n'y croyait pas beaucoup, qui se pensait important, à être fauché de manière presque anonyme. La fin aurait mérité plus d'explications, sur des barbares qui approchent la ville pour la piller par exemple.

Citation :
jaimme a commenté :

Il est rare de lire une histoire où le contexte, la background, apparaît aussi peu, en filigrane en fait. Et c'est une excellente idée.
Votre écriture est de qualité et l'ensemble ne laisse aucune place aux phrases inutiles, ce qui est indispensable pour un format aussi court.
Un seul reproche: la dernière phrase, que j'ai trouvée trop simple, vraiment d'une moindre qualité. Il faudrait vraiment la retravailler.
Merci pour cette lecture!


Merci pour ces compliments jaimme. Je me souviens d'une nouvelle où j'avais supprimé tout le background, c'est plutôt dangereux et ça ne fonctionne pas toujours.
Je prends note pour la fin, souvent je pourrais les extrapoler.


Citation :
plumette a commenté :

ce sera mon premier commentaire après m'être familiarisée quelques jours avec ce site que je viens de découvrir.

ce texte à l'écriture fluide, imagées, a su capter mon attention jusqu'au bout.
j'ai aimé faire connaissance avec Etienne, dont on apprend beaucoup au détour des phrases et son ambivalence m'a parue très intéressante.
le climat oscille entre inquiétant et bucolique.
s'il faut apporter une note un peu moins positive, je dirais que
la chute est trop brutale a mon goût et que l'intro n'est pas à la hauteur du reste du texte.
mais globalement, un grand plaisir de lecture.


D'accord avec vous, j'ai tendance à proposer mes textes avec un déséquilibre sur l'intro/la conclusion, mais quand je les relis ça ne me choque pas... heureusement qu'il y a les commentateurs.

Citation :
bidis a commenté :

Je ressens dans ce texte que des choses s'expriment que l'on n'exprime généralement pas sans difficulté. L'écriture est simple, agréable à lire, mais je la trouve quand même par moment un peu faible comme par exemple la répétition de "était" dans ce passage : "Ici, la terre était grasse et lourde, le grain abondant, on ne manquait de rien. La ville était à l'écart etc..."
Et, bien sûr, je n'ai pas bien compris. Mais ça, ce n'est pas un critère...


C'est un critère pour moi quand même Bidis, j'aime beaucoup tes commentaires et textes.
Je ferai plus attention pour les relectures. Il parait qu'un classique est de relire son texte à haute voix, j'essaierai de retenir au moins ce travail-là :)

placebo

Contribution du : 09/05/2016 23:52
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Re : la course - placebo
Organiris
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bonjour Placebo,

En fait, ce n'est pas tant ma curiosité envers les drones qui m'a laissée sr ma faim. Mais plutôt ce que va faire Etienne.

"Il semble se nourrir d'autre chose" est une phrase glaçante et s'il avait eu un geste menaçant envers Louise mais stoppé dans ce geste par la flèche empoisonnée, laissant Louise horrifiée, mais sauvée pour une demi seconde, le temps qu'elle reçoive elle aussi une flèche, alors ma perception des drones aurait été bien différente.

En clair, j'aurais été occupée à autre chose avec les personnages et la venue des drones ne m'aurait pas posé de problème.
Ils n'auraient été qu'un Deus ex Machina servant l'histoire, mais après que j'ai eu mon compte avec les personnages.

Je ne suis pas sûre d'être bien claire...

Je pense qu'il faut vraiment très peu en plus pour que la fin porte.

Cordialement

Contribution du : 10/05/2016 09:34
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