Qu'ONIRIS et sa fourmilière besogneuse soit ici remercié pour l'édition de mon « lou Cigalou « ! Cela me fait d'autant plus plaisir, que ce texte comme d'autres le précédant, fut refusé en d'autres temps ! J'ai encore de l'inspiration, mais des poèmes anciens que j'aimais particulièrement, méritaient que je les remette sur le métier, et et en tire le meilleur possible . J'ai encore en réserve des écritures qui subiront un lifting, avant de se présenter devant les « gentils « examinateurs !
Lorsque j'écrivis ce récit, à l'époque nos aimables logeurs en furent très touchés, quand au soir pour un apéro-dinatoire je lus ces quelques lignes et en compagnie d'autres vacanciers ; nous passâmes une soirée divine et chaleureuse, alors que Phebus dormait depuis un bon moment, que la Lune toute propre nous servait de réverbère .
Je vous dois un aveu ; quand la cigale cesse de chanter, nos oreilles prennent des vacances ; quand le Mistral s'étouffe et s'apaise, on peut enfin souffler !
Chères poétesses Cristale, Marie-Ange, emilia, MissNeko, chers poètes Hananke, Leni, Personne, PIZZICATO, Vincente, Vincendix, Robot, Pouet, qui n'avez pas relevé de fautes ni accrocs majeurs, je suis content de vous avoir offert un divertissement bucolique, permis de vous rappeler de bons moments sous le ciel de Provence .
Tout juste un manque de puissance dans l'image du Mistrau, et un récit façon carte-postale, relevé par certains ? Mais trois fois rien en quelque sorte pour moi qui ne suis que « conteur « d'événements parfois fictifs, mais majoritairement réels .
Un grand MERCI à toutes et tous, papipoète

Bonjour Papipoète,

Actuellement en vacances dans le sud, plutôt coté Tramontane que Mistral, je suis baigné chaque soir par le chant des cigales. J'ai repensé à ton poème que je n'avais pas commenté en son temps. Je profite de cet espace ouvert pour t'en toucher deux mots.
Ce qui m'a un peu gêné -je crois que j'ai déjà eu l'occasion de le mentionner- c'est, sur le plan formel, l'absence de césure constante à chaque vers. Au delà de l'octosyllabe, une césure fixe me semble nécessaire pour assurer la musicalité du poème. Ton texte sonne comme de la prose, ce qui ne me semble pas en accord avec le (néo)-classicisme annoncé. Dommage, car ce petit tableau est juste et les images traduisent joliment l'ambiance de ces soirées estivales près de la Méditerranée.
En tout cas, j'imagine bien que ton poème a réjoui tes hôtes. A travers tes écrits, je perçois chez toi une personnalité pleine de bienveillance et d'humilité, deux vertus pour moi cardinales.

A bientôt,

Amical salut d'archibald