Merci pour votre visite et vos commentaires


à Archibald,

J'ai écrit "L'amour est un trompe-l'œil" pendant une période de recherche Oulipienne. J'ai ainsi goûté à différents plaisirs de l'antérime à la terine, de l'oblique au Chicago en passant par le petit récapitul (site oulipo.net). J'ai enrichi ma palette d'écriture avec un seul objet celui de me permettre d'écrire mes propres histoires. J'ai beaucoup emprunté aux autres, en particulier par le biais des jeux des bouts rimés ou des phrases empruntées. Mais dans ce cas, je n'ai jamais omis de citer l'auteur des mots qui n'étaient pas les miens. Si vous avez du temps à perdre, allez vérifier dans mes écrits. Celui-ci vient du "Chemin à découvrir" qui contient quelques uns des textes issus des jeux oulipiens. Pour conclure, si j'avais lu le texte d'Alphonse Allais et emprunté ses rimes, je l'aurais cité. Mais cela ne se passa pas ainsi. J'ai écrit deux textes selon ce principe dans cette période, "Se mire l'œil" fut le premier :

Se mire l’œil

Le matin se déchire le voile,
M'enivre ton parfum volubile
Qui s'envole sous le paravent
D'où je regarde les cieux qui rêvent.

Tes sentiments glissent sur ta tige
Se transformant en bulle de neige.
Dans ces instants, d'aller en retour
Sur la terre, me laissent rêveur

Tous les présents m'allant à ravir
En n'attendant que de te revoir.
Mais, dans le foin, tu es cette aiguille
Qui, à l'automne, n’est qu’une feuille
Allant se cacher sous le soleil.
Je recherche où se mire ton œil.

Maintenant, il eut été juste et correct de vous renseigner avant d'émettre votre hypothèse, même si au final cela n'a que très peu d'importance.

Bonne journée