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1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements sur mon poème Avis de recherche |
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Organiris Animodérateur
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12/05/2016 20:15 De Vendée (85)
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Je salue et remercie chaleureusement mes chers commentateurs, ainsi que le comité éditorial qui s'est intéressé à ce texte.
Par pudeur et réserve, peut-être, par soucis de ne pas déranger en entrant dans les détails de "l'accident" dès l'exergue, sûrement, j'ai laissé un flou dont je pensais qu'il ne dérangerait pas la lecture. J'ai été étonné qu'il reste à l'esprit, un peu encombrant en fait, pour la moitié des lecteurs. Et puis, j'ai compris qu'ils n'étaient qu'une résultante de l'empathie que le poème créait. Donc un sympathique effet conséquence d'une douleur, si l'on accepte ce raccourci. Que cet accident soit d'origine exogène ou endogène à mon corps ne me semble pas déterminant, ce qui l'était et l'est encore, c'était sa survenue subite et brutale, intempestive, sans préalable. Ce qui était vertigineux à appréhender (d'où ce "vertige massif") c'était l'absence de signes annonciateurs. En quelques heures, je prenais conscience que j'étais passé à deux doigts de "l'arrêt sur images" définitif mais que mon intégrité physique avait des perspectives de reconstruction satisfaisantes. "On" avait autour de moi fait le nécessaire pour me remettre sur pieds ; j'en reste d'ailleurs infiniment reconnaissant. Pour ma construction psychologique par contre, "je" devais me remettre la tête en place tout seul, j'en serai l'exclusif reconstructeur, avec l'appui de mes plus proches. Mon esprit m'apparaissait tel un château de cartes très endommagé dont les cartes étaient les neurones, empilés, reliés par des nœuds (les points de contacts entre les cartes) à la tenue aléatoire. Après ce tremblement de terre, peu de choses me semblaient debout, une partie tenait par un miracle qui était sûrement une vue de l'esprit et je ne crois pas aux miracles, ils sont pour moi des vues de l'esprit ! Imaginez mon "trouble"… J'ai écrit ces mots quelques mois après (été 2015), alors que mon château de cartes était passé par différentes phases de reconstruction, il s'était même vu château de sable ! Maintenant ça va beaucoup mieux, il est en pierres liées à la terre, le sable est resté, mes petits enfants jouent dedans, et ils en profitent bien !… --------------- J'ai souhaité présenté ce texte à la publication parce qu'il reste un souvenir fort pour moi dans ce qu'il évoque, mais aussi et surtout dans le fait d'en avoir tenté une formulation. Au moment de son écriture, j'allais beaucoup mieux, j'aurai pu en rester là. Ce qui m'avait incité à me replonger dans cet épisode désagréable, c'était un vif (vital) intérêt de remonter à la source de la reconstruction, une sorte de renaissance. On ne peut écrire sur sa naissance, on peut écrire sur sa renaissance, c'est un thème qui me suit et me précède bien souvent dans mes écrits. ----------------- J'ai été très touché de la forte empathie qui émane de vos commentaires, c'est un apaisement rassurant que de sentir ses mots capables de transmettre ses sensations, ses sentiments. Merci d'avoir eu l'attention de me le dire. @ Cristale. Votre ressenti après une lecture attentive et anonyme en EL parle d'un "courage", mais je ne vois que celui d'avoir avoué une faiblesse. Ça me semble paradoxal et assez mystérieux, ce désir de le déclamer, d'autant que j'étais d'un tempérament réservé, peu enclin à se dévoiler, mais assez sûr de lui. Vous parlez des proches et prolongez mes quelques mots dans un sens très bien senti. Nos proches sont tellement essentiels, et pourtant ils semblent à côté de nous dans ce type de période, plus hagards que nous. Leur façon de nous porter est alors paradoxale là-aussi, puisque c'est nous, les patients, qui cherchons à les rassurer ; et nous, patients, de se sentir boosté par cet engagement, ce respect. @ JulieM. Tourneboulée sans raison ? Dites-vous, mais je les vois là dans l'évidence aérienne de votre sensibilité généreuse et attentive. @Johannes. Dommage que mon expression "j'ai basculé culbuto" ne vous ait pas trop plu, c'est une de mes préférées ici ! Je l'aime bien pour ce qu'elle exprime. D'une part, le fait que les problèmes d'état d'esprit prennent un poids prépondérant dans une dépression et que donc le centre gravité du corps debout tête en l'air, position habituelle en équilibre instable se trouve inversé, devenant facteur de déséquilibre… Et d'autre part, je la trouve rigolote, me voyant à l'envers, oscillant, me balançant alors que tout va mal, un mal pour un bien…! Concernant votre perplexité devant mon appel à l'aide, je n'attends de mes lecteurs que la même simple attention de mes proches, donc la lecture (ce sera déjà bien) et son retour (j'en serai comblé). @Dom1. Un bravo qui vient du cœur. Vous m'avez fait une belle réponse à mon annonce. @PIZZICATO. Originale, ça fait plaisir de voir l'idée appréciée aussi pour sa singularité, je l'espérais, vous l'avez entendue, merci. Au sujet du courage pour remonter la pente, c'est très relatif. Dans mon cas, la difficulté était surtout psychologique, et en pensant aux malheureux détruits physiquement, je me trouvais bien loti, j'avais eu "de la chance" de ne pas y être passé, de ne pas être cassé de partout, etc…Tout est très relatif ! @Pimpette. Merci de cette chaleureuse écoute. Ta bonne volonté offerte pour me remettre dans le "bon sens" se propose aujourd'hui, je suis très ému de ta manière amicale et familière de me le dire. Comme je le disais à Johannes, mes lecteurs sont mes proches aujourd'hui, certains plus proches que d'autres, comme toi avec ton enthousiasme et ta généreuse notation. Et puis tu es d'accord pour m'éviter le Dieu, faux-fuyant… PS : l'écriture d'une nouvelle sur ce sujet fait son bonhomme de chemin, j'y pense…Je te remercie d'y avoir également songé. @leni. Sinistrose, espoir, les deux axes clés. Il n'y a pas de flou autre que celui de ma "vision trouble" de ce passage perturbé de ma vie que tu as entendu en confidence. Je suis flatté que tu l'aies trouvé bien écrite. @bolderire. Poème slam, pourquoi pas ? Je n'y aurais pas pensé, et pourtant je vois de temps en temps des correspondances dans mes formes avec ce type d'expression. Il faudra que je creuse ce regard. En tous les cas, tu as bien vu le cœur du sujet. @Noran. Ton enthousiasme sans réserve est un grand plaisir pour le jeune écrivain que je suis, même si je reçois ces compliments avec humilité. Toucher au cœur et dire à la raison est important, que quelques lecteurs soient conquis par mon texte me ravit. Et pour cette appréciation maximale, merci. @MissNeko. De la force d'évocation, c'est le principal. Le reste ne doit pas se laisser distancer, j'espère qu'il n'est pas trop loin derrière ? Merci. @chimen. Ce n'est pas une fiction comme vous l'aviez compris, victime oui, mais "de la faute à pas de chance !" Et puis dans une situation bien relative comme j'ai pu l'écrire plus haut à PIZZICATO. Vous évoquez la résonance chez vous du post-traumatisme qui a inscrit une empreinte indélébile dans votre sourire, j'en suis désolé. Pour ma part, je sais que des relents s'invitent de temps en temps dans le quotidien, subrepticement, j'essaie de les noyer dans les sourires jeunes de mes proches et dans l'écriture ; en général, c'est efficace… C'est aussi votre conseil. @Cox. Le style petite annonce étant un clin d'œil décalé par rapport à la prégnance du propos, oui effectivement, je n'ai ni voulu ni essayé le prolonger jusqu'à la fin. Je regrette un peu de ne pas vous avoir emporté assez loin pour vous toucher complètement, mais en effet, il faut avoir vécu "ces mauvais moments" pour les imaginer. Ceci est d'ailleurs aussi vrai pour les moments merveilleux. @Cordiale. Mon poème en réponse au "désarroi décrit". Merci d'avoir reformulé mon intention aux mots de votre compréhension qui est tout à fait en phase avec ma volonté. @corbivan. Appel à soi-même, je ne l'avais pas vu tout à fait comme cela, mais plutôt comme de lancinantes acouphènes, et pourtant je crois que tu as plus raison que moi sur ce plan. L'humour est un pied-de-nez au destin, pas tout à fait un "même pas mal !", mais un "je vais prendre un autre angle de vue, je verrai ainsi le mal par derrière, c'est lui qui sera en position de faiblesse !" PS : je vais voir pour Dieu si j'arrive à lui trouver meilleure figure, mais je t'avoue avoir déjà tenté pas mal de choses et c'est assez désespérant…! @Rain. Je vois en votre premier commentaire deux quatrains bien écrits, très évocateurs pour aborder le trouble dépressif vu d'une façon générale. Dans l'exergue, je précise qu'un accident a précédé cette déprime et mon propos évoque la vulnérabilité physique et mentale qui m'a surpris et déstabilisé. J'ai développé le ressenti que l'on éprouve dans ce cas particulier. Merci tout de même de me proposer une solution, l'accoutumance, mais je ne vous cache pas qu'elle n'a été pour moi envisagée qu'en toute dernière extrémité, à laquelle par chance, j'ai pu échapper. Dans votre deuxième commentaire, vous me dites avoir été "pris " par mon texte, je suis heureux qu'il ait pu vous êtes très expressif. Et merci également pour vos encouragements. Encore merci du fond du cœur à tous et à chacun. Vincente
Contribution du : 03/09/2016 22:42
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Re : Remerciements suite à mon Avis de recherche |
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Organiris Animodérateur
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Un poème publié en 2016 qui vient prendre un peu d'oxygène à la surface, ça m'est très sympathique.
Merci chaleureux à Amandine-L et Hersen, pour leurs commentaires consécutifs et constructifs. @Amandine-L, je suis très heureux d'avoir pu vous toucher dans la toute simplicité de l'authenticité et de l'originalité de ce poème. Je cherchais à reprendre mon souffle effectivement à cette époque (il y a maintenant cinq ans) et la petite lumière que j'entrevoyais est devenue un soleil qui brille de plus en plus souvent (sans même l'aide du réchauffement climatique...). Les vie/avis, et même envies, jouaient à cache cache et tourbillonnaient. Les mots du poème étaient alors plus faciles à ordonnancer que les maux de la vie. Pour le rien qui pourrait être redoublé en début du vers suivant, l'idée est tentante et sûrement possible dite par un esprit étourdi, mais je ne suis pas sûr que ce bégaiement apporte plus qu'il n'alourdira. Je laisse un peu décanter la proposition. @Hersen, ton étourdissement empathique me réjouit sans réserve. Je ne doute de ta franchise et j'aime ton style, donc être adoubé par toi de la sorte me ravit. (et puis ça me "soigne" tout de même un peu de ce que tu as appelé une "noyade", que je sais relative, de Ma langue d'eau. Encore une histoire de souffle contraint...!) A nos prochaines rencontres poétiques Vincente
Contribution du : 24/02/2019 15:26
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Re : Remerciements sur mon poème Avis de recherche |
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Organiris
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03/05/2015 18:24 De Algarve
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A nos prochaines rencontres poétiques, je ne peux pas mieux dire !
Contribution du : 24/02/2019 19:20
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