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1 Utilisateur(s) anonymes
Considérations ornithologiques |
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Expert Onirien
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09/03/2016 00:33 Groupe :
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Trois contraintes ont présidé à l’écriture de ces textes :
Les lipogrammes. L’application des règles de la prosodie. Le respect de la trame narrative du poème original, jusqu’au célèbre vers final : “Ses ailes de géant l’empêchent de marcher”. La première contrainte a été menée à bien ; avec de la patience et quelques dictionnaires, on s’en sort. La deuxième a été plus difficile à négocier : des répétitions (trois fois “albatros”, deux fois “roi”, pas mal d’hiatus, des termes d’un registre douteux (blair, piaf, mecs…), un passé simple incongru aux vers onze et douze d’”Albatros”… Si certains veulent proposer des variantes, je suis preneur. C’est la troisième contrainte qui s’est avérée la plus délicate. Il n’existe bien sûr pas de synonymes sans “e”, ou avec cette seule lettre, pour tous les mots utilisés par Baudelaire. Il a donc fallu trouver des périphrases et des circonlocutions pour tâcher de restituer tous les éléments du récit. Au final, je crois que l’on reconnaît quand même l’histoire, et surtout le fondamental derniers vers. Merci à Johannes. La tautologie que tu notes est juste, mais si c’était là ma seule maladresse… Quant à ma dette envers Perec, c’est vrai, elle est inestimable. Merci à Dom 1. Pour ta lecture. Bien sûr que mes oiseaux n’ont “pas de corps”, ils ne tiennent debout que par des procédés artificiels que je viens d’expliquer. Merci à Vincendix. Il me semble que le fait que cela soit une œuvre connue ajoute une touche parodique à l’exercice. Merci à Annick. De reconnaître un peu de technique. En effet, l’idée de base du poème est très belle, et nous sommes nombreux à nous y reconnaître. Mais il faut rendre à Baudelaire ce qui lui appartient. Merci à Marie-Ange. En triturant le poème comme je l’ai fait, les qualités poétiques de l’original en prennent un sérieux coup et il est normal que cela devienne distant et froid. Merci à PIZZICATO : Que le premier poème ne soit pas sans rappeler Baudelaire, c’est heureux. Le second avait aussi pour objectif d’y faire penser. Merci à Chimen. Pas besoin d’être érudit pour se permettre de noter, je parle d’expérience. Mais je n’ai pas tant besoin de note ; la bienveillance de ton commentaire me suffit. Merci à MissNeko. D’applaudir aux lipogrammes. Sans fausse modestie, ce n’est pas si difficile ; c’est un exercice où la pugnacité tient lieu de talent. Tu n’as pas pu t’empêcher de penser à Baudelaire, mais c’était précisément le principe. Merci à Luciole. Bravo pour m’avoir deviné. Eh oui ! tu as raison : tout cela est un jeu destiné à faire sourire. Merci à Cristale : Encore heureux que tu n’aies pas aimé ce texte à la folie. D’abord car ta santé mentale m’importe, ensuite parce qu’entre “à la folie” et “pas du tout”, il n’y a que l’épaisseur d’un pétale de marguerite. Et alors, ça me rendrait triste, triste… Merci à Papipoète. Ta façon de commenter les poèmes d’une façon très littérale a eu le mérite d’éclaircir ces textes aux yeux de tous. Tu as fait œuvre utile car je crois que les premiers lecteurs sont un peu “passés à côté”. Merci à Wall-E. Je suis ravi de faire partie de ton Panthéon. Je ne sais pas qui j’y côtoie, sans doute du beau monde. Ton commentaire m’a fait plus que plaisir, il m’a sincèrement ému. Merci à Proseuse : Tes éloges m’enorgueillissent et je suis un peu honteux de reconnaître que c’est assez agréable. J’ai quand même l’impression d’avoir perdu quelques “miettes de sens”. Des quignons, des croûtons, et pas loin d’une demi-baguette. Merci à LenineBosquet. (La première partie de ton pseudo me rappelle ma belle jeunesse). Rassure-toi, tu n’es visiblement pas le seul à ne pas avoir vu d’emblée le “truc”. J’avoue qu’au début, ça m’a un peu déçu, voire agacé, et puis je me suis dit qu’après tout, c’est que je n’avais pas si mal réussi mon coup. Merci à Raoul. La poésie, une “marotte de toqué ?” J’adhère. Même si l’on n’est pas Baudelaire (je crois que c’est le cas de quelques-uns d’entre nous sur ce site), on a quand même le droit de s’amuser un peu… Grosses bises à tous et à bientôt, archibald P.S. : Désolé pour mes nombreux fans : je renonce aux aras, ibis, hoccos et autres urubus. Ma virtuosité a des limites.
Contribution du : 28/09/2016 13:33
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Re : Considérations ornithologiques |
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Visiteur
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Bonjour Archibald, pour les mecs écervelés, je pense que tu peux trouver facilement... éphèbes très bêtes... césure dite épique... Comme plusieurs mots sont du registre familier, le lecteur considère qu'il y a un mélange des registres aussi mec s'intègre dans l'ensemble à mes yeux.
Essaie de faire quelque chose pour les autres oiseaux, Mallarmé a mis 25 ans pour écrire son plus célèbre sonnet. Quatre strophes ? : - ) Il est important que ce soit un pastiche d'une oeuvre connue afin qu'on puisse suivre sinon le lecteur se demande où on veut l'emmener. Comme ce sont des pastiches réussis, par contraste on éprouve une tendresse pour l'original qui coule mieux et semble moins technique, ici la technique se voit comme une construction avec des barres de métal. Personnellement, je trouve Baudelaire touchant et exaspérant à force de tout voir en noir, ce n'est pas l'admiration qui domine. Ton poème est comme un agace-esprit-baudelairien, tu connais ces jeunots qui harcèlent leurs copains trop sérieux pour les faire rigoler ?
Contribution du : 12/10/2016 12:55
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