Bonjour, merci d’avoir permis cette publication, merci à ceux qui sont passé lire ce texte et à ceux qui ont pris le temps de s'arrêter pour commenter.

http://www.oniris.be/poesie/robot-l-avenir-est-a-venir-7705.html

Quelques réponses aux coms qui, avec leurs contradictions de l’un à l’autre permettent de poser une véritable réflexion surtout quand la critique positive ou négative est argumentée.

Johannes :
Je vous rassure le pléonasme (tautologie dit David) était volontaire. Je vois que ce n’était pas une bonne idée de titre.
Vous estimez que certains sujets ne doivent pas se traiter en poésie. C’est un point de vue que je respecte mais que je ne partage pas. Il me semble qu’il n’y a pas de limites aux thèmes de la poésie. Autre chose est de bien les traiter c’est sûr. Et il semble que justement la manière de ce texte ne vous convient pas non plus.
Votre lecture du texte n’est pas du tout celle que j’avais en tête, rien de messianique, pas d’écœurement dans les italiques, au contraire, plutôt un espoir. Je crois que sur ce texte nous ne nous sommes pas du tout rencontré et il est probable que cela provient de mon écriture.
Un mot sur le dernier vers. Vous n’avez jamais entendu la forêt qui pousse ? Permettez moi seulement de rappeler cette phrase de Noran pour défendre votre texte « le soleil » : La poésie se ressent au-delà des vérités connues… son travail n’est pas de rendre le réel.

David : Votre commentaire a le mérite de souligner des aspects que j’aurais certainement été bien avisé de prendre en compte, notamment cette infantilisation et ce didactisme qui ne m’était pas apparu à l’écriture. Je vous remercie d’avoir attiré mon attention sur ces points.

Dom 1 : Pardonnez moi, mais votre commentaire ne m’apporte aucun élément de réflexion ni sur le fond, ni sur la forme. Peut-être vous faut-il étayer plus votre avis pour que celui-ci me soit utile. Merci pour votre passage.

Bipol : Je ne sais pas trop comment prendre votre com. Vous parlez d’images inintéressantes tout en ayant beaucoup aimé. Peut être est-ce seulement le fond qui vous a parlé ? Soyez remercié car en effet vous avez rejoint la pensée qui a soutenu ce texte.

Saint Emoi : Je retiens votre remarque sur le manque de musicalité. Peut être, inconsciemment, le sujet ne s’y prêtait pas pour moi. Merci pour votre avis.

Hananke : Merci. J’essaierai de me souvenir de votre remarque pour mes prochains textes, mais je ne promets rien.

Pouet, Leni,, Plumette, Pimpette, Miss Neko, Corbivan, Vincente, Papipoète, Vincendix, Fabio: Je crois que vous avez saisi ce que je voulais exprimer même si la manière dont je l’ai exprimé est appréciée différemment (plus ou moins positivement) selon vos avis. Merci pour vos remarques utiles.

Proseuse : Ce n’est pas tout à fait le sens que je donnais à mon texte mais votre lecture de celui-ci m’a paru très intéressante et finalement je suis heureux que vous l’ayez perçu tel que vous l’indiquez.

Chimen : Rien de révolutionnaire dans ma réflexion pour ce texte. Simplement contrairement à ce que certains commentaires avancent, j’entends bien des personnes estimer que notre société actuelle est parvenue à un stade d’organisation indépassable et abouti et qu’il serait « révolutionnaire » de vouloir changer quelque chose qui marche bien ! Mais je respecte votre point de vue et vous remercie de l’avoir exprimé sur mon texte.

Personne : Doit-on taxer de Cgtiste aigri ceux qui constatent que sous l’apparente acceptation d’une situation des résistances à l’immobilisme existent même si elles n’apparaissent pas sous la forme de mouvements spectaculaires chers aux médias, même si elles ne sont pas construites et coordonnées. Je ne me permettrais pas personnellement de supposer que ceux qui ne partagent pas ce point de vue seraient des réactionnaires égoïstes. Ou bien alors, c’est que l’abbé Pierre et ses chiffonniers d’Emmaüs étaient des syndicalistes de premier plan au sens péjoratif que vous semblez donner au mot cgtiste. Maintenant je ne vous conteste pas, par ailleurs, d’estimer la manière dont j’ai exprimé les choses en deçà de la hauteur littéraire nécessaire, ce qui est certainement plausible. Et je vous remercie de l’avoir fait sans ambigüité.

Jaseh : Vous me voyez surpris - et même confus – que l’expression finale du poème ait déjà été posée quasiment à l’identique. Ne connaissant ni l’auteur ni l’ouvrage je peux vous assurer qu’il ne s’agit pas de ma part d’un copiage. Je voulais terminer le poème sur une fin rimée et il me fallait une correspondance à secousse ; pousse m’est venu naturellement. Je vais aller à la médiathèque car je suis curieux de me pencher sur cette coïncidence. Bien aimable à vous de m’avoir signalé ce proverbe zaïrois.

Egfrild, Brume : Vous n’avez apprécié ni le fond ni la forme. Mais vous avez pris le temps d’expliquer votre ressenti de lecture. Et pour cela je ne peux que vous être reconnaissant.

Rain : j’aime assez la manière dont vous avez abordé ce texte et vos références. Par contre je n’inverserai pas la phrase que vous citez car pour moi, l’ouragan des certitudes (actuelles) masque bien le clapotis des désirs qui pour l’instant s’expriment discrètement (à mon avis).


23 com et plus de 400 lectures, je n'ai pas lieu de me plaindre d'un manque d'intérêt des Oniriens et Oniriennes, et cela m'encourage encore plus que je ne le fais à lire et à commenter vos textes.

Je regrette de ne pas pouvoir vous remercier tous personnellement.

ROBOT
A votre santé

Bsr robot,

Merci pour ces explications. Je partage dans les grandes lignes les idées exposées ici.

Tu "défends" ton texte de bien belle manière.

Bonne continuation.

Merci pouet,
Mais je pense qu'il est améliorable et je vais me remettre à l'ouvrage.

Robot

Vous semblez dire qu’en général notre société va bien, je n’ai pas ressenti cela dans votre poème. Certes nous avons la meilleure protection sociale qui existe sur la planète, un système de retraite qui arrive encore à tenir la route à grands coups de crédit, certains services publics qui fonctionnent à merveille, d’autres qui n’en foutent pas lourd, un secteur industriel en perte de vitesse dans bon nombre de régions, une agriculture au bord de la faillite, etc….
Si c’est cela que vous avez vu au travers des jeunes pousses qui renverront l’arbre pourri nourrir le futur, je comprendrais, mais je crois qu’il convient de voir les chiffres en face : une dette publique quasi équivalente au PIB, ça pose question, tout de même. On a cru que le pays pourrait vivre de services, or les trois secteurs doivent s’équilibrer pour espérer conserver notre mode de vie : primaire, secondaire et tertiaire. Les deux premiers ont besoin de jeunes pousses pour leur redonner de la compétitivité en effet, mais pas en creusant l’abysse de la dette.

Bonne journée

Excuser moi Chimen, mais je pense que je dis exactement le contraire.
Peut être ai-je mal exprimé pour votre compréhension. Certains disent que notre société semble bien aller mais il y a des frémissements qui indiquent le contraire.
Ce qui me rassure c'est que d'autres ont lu dans le sens de ce que je voulais dire.
Votre analyse est politique, pas la mienne. C'est une analyse poétique d'une situation que j'ai "voulu" faire.
Le reste je l'exprime dans mon bulletin de vote, pas sur Oniris.

Robot
Moi, aussi je vois que je suis mal exprimé d’entrée de jeu, sur ce post.
Nous n’allons pas polémiquer éternellement, mais « les pavés rangés et les drapeaux rouges brûlés » et je ne cite pas la suite, ne sont pas que poétiques.
Croyez-vous que votre bulletin de vote ne se sous-entende pas dans votre poème ?
On découvre plus sur les forums qu’en lisant les poèmes.

Je trouve déplorable votre habileté à retourner vos propos

Pour ma part, je ferme la parenthèse

Bon continuation

Je souhaite couper court Chimen. Et éviterai désormais de dialoguer avec vous. Ce sera mieux ainsi.