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Remerciements pour mon Poète absolu qui déteste le peuple |
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Chevalier d'Oniris
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02/07/2015 10:36 Groupe :
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Bonjour,
Je vous réponds, et vous remercie d'avoir porté l’œil sur mon long poème. Donaldo75 Je te réponds et je réponds à ceux qui ont évoqué l'exergue dans les commentaires. D'abord, Oniris est un support plutôt novateur pour la poésie. Le petit espace réservé aux auteurs qui s'appelle "Présentation" fait partie (pour moi) du poème lui-même. Si le poète de mon poème n'est pas l'auteur, le poète de la "Présentation" n'est pas moi non plus. La présentation n'est qu'une sorte de sous-titre, il faut la prendre au sérieux, mais il ne faut pas la prendre comme émanent de moi directement. Donald tu dis : "si l'auteur et le poète sont différents, ils se rejoignent sur le respect de l'autre". Je respecte l'autre ; d'ailleurs, l'autre, ce n'est pas forcément vous, lecteur du poème d'Oniris. Je ne vais pas étaler des connaissances vaines (parce que vous les avez) au sujet du lecteur idéal, du lecteur réel, du lecteur potentiel, etc. Je dis seulement : je vous respecte, vous lecteurs d'Oniris. L'incipit est faussement modeste, comme le dit le robot ; mais moi je le suis réellement. C'est une provocation, plutôt, comme personne le dit. Une provocation n'est pas sincère, souvent ; la mienne ne l'était pas, et la proseuse l'a mal remarqué. Je publie mon texte, c'est la preuve qu'il n'est pas (à mes yeux) médiocre. La porte est toujours ouverte, même si on dit qu'elle est fermée ! C'est un poème, sur un site public ; c'est de l'ouverture. Alcirion Tu te trompes quand tu dis que tu n'aimes pas. C'est plein de sens ; c'est une insulte ce poème. C'est un poète, parti depuis trop longtemps, qui redonne à un peuple transformé l'espoir de Dieu. Il n'y a pas de poètes aujourd'hui pour faire ça ; tous les poètes sont en bas, avec Baudelaire. Ramana J'en profite pour répondre au sujet du "prince des nuées" des Baudelaires. Mon poète n'est pas un oiseau, l'animal, la "phénix", ce sont les hommes d'en-bas. Mon poète déteste le peuple, et il refuse de descendre parce qu'il n'a pas envie de se faire souiller (comme l'oiseau de Baudelaire ; comme celui de Musset, qui se donne entier pour ses petits ; comme le Rimbaud qui se fait jeter du foutre au visage, dans un sonnet). Moi j'aime les poètes en haut ; s'ils ont des ailes, autant qu'ils s'en servent pour voler... Ce que je dis c'est que les poètes d'aujourd'hui restent dans la fange ; et se confondent avec les gens du peuple. Pour 89, c'est le moment le plus sombre de notre histoire contemporaine ; surtout pour 93, en fait. Des exécutions de masse systématisées, des brassards pour les étrangers, etc. Enfin, 89 c'est le point de départ des transformations démocratiques du XIXe siècle. Le royalisme du peuple, au début. Robot Je reconnais qu'il y a des répétitions thématiques, mais c'était pour être le plus clair possible. Je voulais surtout éviter d'être pédant ; ce qui est compliqué, surtout dans ce genre de poème qui se base sur l'orgueil et la prétention à éduquer. Personne Je suis très content d'apprendre que ta peau a un peu tremblé grâce à moi. Ton commentaire me fait plaisir ; je donne rarement des émotions (positives) autour de moi. Merci chimen Merci. Mon esprit critique doit quand même être mis de côté ; même si j'ai essayé de brosser quelques explications plus haut, je ne suis pas sûr de pouvoir en fixer une seule. Enfin, c'est comme tous les textes... C'est le lecteur qui fait le sens. Les vers de Baudelaire ne sont pas l'origine de mon poème. C'était plutôt Musset : Il [le Pélican] craint que ses enfants ne le laissent vivant; Alors il se soulève, ouvre son aile au vent, Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers désertent le rivage, Et que le voyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort se recommande à Dieu. Brume Pour avoir le mot "Éblouissant" en majuscules, je suis fier. Pour ce qui est de 89, je te laisse lire la réponse faite à Ramana ! Annick Une vision bourgeoise ? Umm. Non, pour mon poète les bourgeois sont au font du trou ! J'aime mieux séparer cette caste de l'élite dont tu parles ensuite. Et le bourgeois est moyen par définition, il n'est jamais extrême : il aime le calme ; il aime le chaud de son fauteuil et Arte. Le poète est un dieu, non ? C'est moi (et lui) qui a créé ce peuple au fond du trou. PIZZICATO Comme seconde source de mon poème, oui, c'est Chateaubriand. Pas pour son poète de l'Etna, mais pour son gardien du Vésuve. Il raconte qu'avant, un religieux restait au sommet du volcan au péril de sa vie pour alerter le peuple des dangers... J'espère que ton sourire n'est pas feint, bien entendu ! Ton commentaire me fait plaisir. MissNeko J'aurais aimé que tu comprennes tout. La prochaine fois je ferai simple, plus simple encore. J'aime l'idée qu'on puisse reconnaître ma plume. Proseuse Je ne pense pas que tu sois quelqu'un d'incapable ; sinon tu n'aurais pas aimé (haha). Tu peux continuer à relire, ça me fera plaisir. Vincente J'espère que l'emphase n'est pas trop grossière. C'était le plus gros risque... Mais je suis très content si cela vous plaît. Merci à tous pour vos lectures, et vos commentaires agréables.
Contribution du : 05/10/2016 13:10
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Re : Remerciements pour mon Poète absolu qui déteste le peuple |
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Expert Onirien
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26/08/2016 16:58 Groupe :
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Bonjour Sodome !
Comment te dire ? .... tu dis ici que l' incipit était une "provocation" dans ces cas-là, il te faut accepter les réactions ! ( sourire) tu ne peux pas faire autrement !( sinon tu n'es qu' un mauvais joueur ! ) Tu dis plus haut aussi, que j' ai "mal" remarqué , je ne pense pas, j'ai juste exprimé mon ressenti personnel sur ce point-là ! Néanmoins, je ne regrette en rien ma lecture puisque j' ai beaucoup apprécié ton poème ...et c' est bien le principal, non ? Bonne journée à toi
Contribution du : 05/10/2016 15:05
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A force de frotter tous ses grains de sable les uns contre les autres, la mer finira bien par mettre le feu à l'eau ! Proseuse |
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