Bonsoir, pardonnez ce message tardif, je suis très pris en ce moment, et ne passe que très sporadiquement sur Oniris.

Sachez que vos commentaires m'ont tous profondément touchés, ce texte me tient particulièrement à cœur, car il est né en effet d'une communion avec les astres induit non pas par le spectacle vécu d'une aurore boréale mais par l'écoute d'un morceau que j'affectionne du plus profond de mon être ( je me permets de l'ajouter : It's Full of Stars de Max Richter, tirés de la BO de Seul sur Mars ).
Ceci étant dis, je vous invite à découvrir l'oeuvre de Max Richter dans son ensemble.

@MissNeko : Merci pour votre commentaire, je suis heureux de vous avoir procuré de belle sensation.

@Donald75 : Merci pour votre message, en ce qui concerne les pieds excédentaires, c'est une volonté de ma part, ils réengagent le poème vers une ouverture lyrique, je voulais essentiellement clore sur l'infini et le passage à treize pieds m'a semblé servir cette idée.
Concernant la chevelure blonde, il s'agit d'une réminiscence de la blondeur de ma compagne ;) J'aime qu'elle apparaisse en filigrane dans mes textes. Je suis ravi que ce texte vous ait conquis.

@Robot : Merci pour votre commentaire, je suis heureux qu'il vous ait emporté dans ce voyage autant intérieur que contemplatif comme vous l'avez parfaitement noté.

@Lulu : Merci pour votre commentaire, je désespérais de vous plaire un jour ;) Heureux que la ponctuation ne vous soit paru surchargée ! ( Un point d'exclamation maintenant... ).

@Sourdes : Merci pour votre appréciation, je suis comblé de vous avoir partagé mes atmosphères.

@VinceB : Merci pour votre message, écouter votre cœur, les sons de votre âme et la poésie y trouvera sa place.

@Plumette : Merci d'avoir aimé ce texte, pour sa simplicité, pour sa sincérité. J'ai expliqué plus haut la genèse de ce poème mais je suis profondément touché que vous ayez ressenti la réalité du spectacle offert à vos yeux, infiniment merci.

@Hersen : Merci pour votre commentaire, je continue de chercher, encore, toujours, d'une lointaine sphère jusqu'à la roche de notre Terre.

@Sodapop : Merci pour votre appréciation, je suis heureux que ce texte vous ait séduit.

@HadrienM : Que dire? Merci, c'est bien peu. Tu me fais un immense honneur. Puisse cet univers te plaire toujours et t'inspirer.
Puisses-tu vagabonder un jour tout près de ma comète, ainsi puissions-nous trinquer ensemble aux anneaux de Saturne, à l'ivresse de tout ces vins nous ouvrant loin le cœur.
Poétiquement à toi.

@Corbivan : Merci pour votre commentaire. Je ne sais comment vous convaincre de me suivre dans l'inconnu, l'immensité, la beauté d'un infini, aussi je ne m'y risquerais pas.
Concernant le brame galactique, c'est un ressenti face à l'aurore boréale, un appel de l'univers, irrépressible et naturel.
Dire que le cerveau cesse de fonctionner quand l'espace prends fin, je pense qu'en effet c'est autre chose, et que l'on s'écarterais du sujet à en débattre ici ;) ( théologie, physique quantique, deux points de vues ), cependant je ne pense pas que la poésie soit essentiellement une affaire de "cerveau".
Cela dis, je comprends parfaitement votre volonté de vivre dans le finis, et regrette que ce poème ne vous guère donné envie d'y renoncer quelque peu, peut être simplement avez vous certaines attaches dont je ne dispose (des enfants, voyez, ce genre de chose que l'on abandonne pas et que l'on aime au delà de l'univers même ).

Salut cordial.


@Lunette : Merci pour votre commentaire ! Je suis heureux que cet hymne vous ait touché.

Bonjour Noran,

Petite précision, quand vous dites :'... cependant je ne pense pas que la poésie soit essentiellement une affaire de "cerveau".' je suis bien d'accord avec vous, dans mon commentaire je disais juste que l'espace est affaire de cerveau, suivant en ceci Kant qui définissait espace et temps comme des à priori de notre mode de pensée (si j'ai compris), ce qui signifie que nous ne pouvons pas penser sans nous référer à ces deux grandeurs, mais effectivement peut-être que la poésie échappant à la pensée peut se situer hors de l’espace et du temps...
Mais une poésie qui échapperait à la pensée échapperait-t-elle aussi au langage, et dans ce cas serait-ce encore de la poésie, car une poésie sans langage...tout ça pour dire que ça se passerait à une sorte de limite qui frôlerait le néant (de l'homme et de la poésie donc du poète aussi, puisque sans langage...) de si près que je suis un peu sceptique sur l'affirmation de l'infini. Bon je fais mon chipoteur, mais quelque part je suis comme vous, épaté par les aurores boréales même en cartes postales...

J'ai des enfants en effet, ça ancre.
Mais vous aussi, si j'ai bien compris vous avez votre blonde...alors le fini c'est pas si mal non ?

Bonjour Corbivan,

Vous le signifiez très bien, l'espace et le temps sont des à priori de mode de pensée qui permettent d'appréhender notre échelle, mais ce ne sont que des à priori.
À priori, sans la notion d'espace, le cerveau déconnecte (admettons ) tout comme à priori, le temps est une valeur linéaire et s'écoule à la même vitesse et dans un seul sens pour tout le monde, ce qui n'est pas véritablement le cas à l'échelle de l'univers.
Par ailleurs, ces échelles sont déterminées par l'usage de nos sens, nos perceptions ne sont que les reflets des outils nous permettant de percevoir.
Aussi il me semble délicat d'affirmer qu'en dehors de la notion d'espace, le cerveau cesserait nécessairement de fonctionner, cela reviendrais à l'amputer de toute capacité à changer d'échelle.
Cela dis, je ne connais pas Kant suffisamment.

Concernant ma blonde, il est vrai que le fini a du bon, mais par chance, l'univers gît dans ses yeux

Je termine sur un point.
Selon Kant, l'espace n'est pas un concept pur, mais une forme de l'intuition pure, un moyen de se représenter l'inconcevable foule infinie de représentations, aussi pour conceptualiser l'infini, ne faut-il pas clore l'espace?

Bien à vous.

Noran

Merci de vos réponses Noran.

'Clore l'espace pour conceptualiser l'infini...'on peut dire ça, mais ça me semble une fausse piste, vu que si on lie espace et infini (espace où placer l'infini de la foule des représentations), clore l'un signifie aussi perdre l'autre.

Je me rend compte aussi que j'ai chipoté sur certains termes de votre poème, termes que j'utilise aussi allègrement parfois, sans trop me prendre la tête...c'est pas sérieux de ma part...mais bon comme on dit on ne voit jamais si bien ses propres défauts que chez les autres.

Je ne vais pas revoir mon évaluation (j'y ai pensé), car en relisant votre texte je reste avec la même impression générale de trait un peu forcé, mais ce n'est que mon ressenti dépendant là aussi de mon intuition pure propre...

A vous relire, et ce sera avec intérêt.

Cordialement

Corbivan