Tout d'abord un grand merci à toutes les personnes qui ont permis que ce poème soit publié ici. C'est toujours un plaisir de paraître sur Oniris.

Le poème présente ma vision de l'automne, qui est pour moi l'équivalent moral d'une maison de retraite, l'hiver en étant le cimetière, autant que comme il est indiqué en incipit, je n'aime pas, mais alors pas du tout. Certain adorent les couleurs de cette saison, d'autres les journées de soleil un peu plus rare, moi ça me déprime !

Je ne reviendrai pas sur ma méthode d'écriture, c'est toujours la même, à base de photos mentales, d'images etc...Ici ce sont les ânes de mon papa qui m'ont inspirés les premiers vers...

Ora: c'est l'âtre qui est allumée, on peut aussi penser à la lumière du fait des jours plus courts. Merci de votre commentaire en tout cas.

Ananas: grand merci aussi de m'avoir lu et commenté ! A bientôt donc !

Dom1: merci beaucoup pour votre commentaire

Framato: merci m'sieur pour ce très sympathique commentaire.

MissNeko: merci beaucoup content que tu ais apprécié.

Sodapop: tu es content, je suis content de ton commentaire, la vie est belle !

Robot: je pense que vous devriez lire le poème à voix haute, c'est plus "rythmé" ainsi et vous verrez pourquoi je fais mes césures et pourquoi je mets parfois des virgules, parfois non. Je n'arriverais pas à vous l'expliquer à l'écrit, mais je vous donne la méthode que j'utilise quand j'écris. Merci en tout cas du commentaire !

Wall-E: bon alors nous sommes deux à détester ! Merci du votre commentaire.

Morgan: merci du commentaire, en effet la nature se moque bien de mes états d'âme, rire !

HadrienM: merci d'avoir corrigé, c'est plus clair. Par contre, je ne vois pas bien en quoi l'élégie et le motif sont éculés. Pour moi, l'automne est vraiment une souffrance morale, donc je l'écris ainsi, ce n'est pas une question d’audace ou autre je pense, plutôt de vision de la chose, tu n'as, je crois, pas la même, tout simplement. Merci d'avoir pris le temps de me lire en tout cas et encore plus d’avoir commenté.

Bien naturellement, j'ai exprimé la qualité de ton poème. Néanmoins, je n'ai pas été convaincu par l'écriture.

Disons que j'ai trouvé trop de simplicité dans la souffrance que peut te procurer l'automne. La poésie n'a pas seulement une fonction descriptive, et j'ai eu l'impression (ce n'est qu'une impression !) que tu n'allais sensiblement pas plus loin.

Quand j'écris que les motifs sont éculés, c'est que le regret par rapport à une saison est traditionnel dans la poésie occidentale.

Le traitement que tu fais l'est d'autant plus, de mon jugement. "L'attente des rires. / Des soleils éclaboussés / Sous les pieds la boue", ces quelques vers démontrent, selon moi, une certaine simplicité dans le traitement de ce motif pourtant complexe.

La saison est un problème ontologique chez l'homme. La saison, c'est ce qui n'a rien d'humain, ce qui nous dépasse. Peu de choses résistent à l'homme. La saison est, malgré nous. Elle n'a pas besoin de nous.

C'est l'homme qui éclabousse l'astre. C'est l'homme qui a le pied enfoncé dans la boue ; c'est l'homme qui déplore le temps.

L'automne est en effet un moment de l'année humaine difficile. Il est ce qui ne brille plus. Il est la transition, le début d'autre chose.

On pouvait bien naturellement traiter autrement ce motif littéraire. En mettant par exemple en lumière (sic...) la solitude que peut nous évoquer l'automne.

C'est la nature qui parle dans le poème, ce qui n'est pas inintéressant. Mais pourquoi la nature elle-même ne se révolte-t-elle pas ? lui donner la parole aurait été par exemple simultanément original et intéressant.

Voilà tout : tout cela n'est qu'une affaire de sensations.

Bien à toi,
Hadrien

Bonjour M.F
Juste une intervention pour vous dire qu'après une lecture silencieuse je dis tous les poèmes à voix haute pour y trouver éventuellement une musique différente.
Vous observerez dans pas mal de mes coms une mention pour dire que le poème m'a paru meilleur (ou moins bon à l'oralité)
Il en a été ainsi pour votre texte sur lequel diction ou lecture ne m'ont pas donner la clef de la ponctuation.
Mais comme je l'ai dit, probablement de ma part une question de réceptivité et d'état d'esprit.
En plus, j'adore l'automne.

Citation :

C'est une souffrance simple, pas quelque chose de compliqué. Tous mes textes sont comme ça en fait, très descriptif, très "basique" et épuré, tout comme mes photos en fait. Pour exprimer ce que je ressens (bon ou mauvais) en poésie j'ai besoin de simplicité, de peu, je n'aime pas aller chercher, 'ailleurs, des choses qui au final ne sont pas moi.

Citation :

Je crois que tu commets une "erreur": tu penses pour moi. Ce n'est pas un reproche attention !! Simplement, pour toi ce motif est complexe (et surement à de nombreux points de vue), pas pour moi. Et je n'ai pas envie de le compliquer.

Citation :

même chose: elle t'évoque de la solitude, pas à moi. Pour moi elle est l'antichambre de la mort, rien de plus. La boue, la pluie, le potiron seul, les cris lugubres des grues etc...pour moi c'est la mort (l'hiver qui nait de l'automne). La solitude n'a rien à voir là dedans.

Citation :
ce n'est pas MA poèsie c'est tout. Je ne suis pas un révolté de l'écrit (dans la vie si), pour moi il y a non une fatalité (je ne crois pas à la fatalité) mais une destiné qui prélude à...et dans cette destiné les saisons sont immuables de même que ma tristesse automnale, c'est tout. Je ne suis pas la nature, je ne vais pas lui donner des intentions qui ne sont pas les siennes.

Yavanna: un très beau commentaire qui me touche, merci beaucoup.

Cordiale: merci pour votre commentaire. :)

Fugu: merci pour ce très sympathique commentaire et d'avoir noté le presqu'haïku du début ^^