Bonjour à tous,

J'adresse un grand merci à

Papipoète, Pouet, Hananké, Marité, Vincendix, Francis, Wall-E, Pizzicato, MissNeko, Robot, Michel64, Archibald, Alexandre, Grange, Arielle, Luciole

pour vos commentaires étayés ainsi que vos notations dans l'ensemble homogènes et généreuses.

À vous tous qui l'avez souligné : un pied clandestin de trop et le vers et surpeuplé:)
Il est évident que si j'avais pu corriger le vers incriminé en excisant la verrue qui le défigure avant la parution du poème, (j'en ai eu honte dès quand j'ai appris la publication) je l'aurais fait mais le règlement c'est le règlement et cela ne fût pas possible.
Étourdie que je suis ! Mea culpa !

Un petit mot pour Archibald que je peux rassurer : je n'ai pas l'esprit vengeur, juste je m'abstiens si je n'aime pas (vois tes pages:) ) parce que je déteste faire de la peine et puis ton commentaire est justifié : tu ne trouveras plus de baisers volés ou envolés dans mes poèmes. Na !
Un petit mot également pour Luciole : je ne désespère pas qu'un jour l'un de mes textes vous plaise à 100% et je trouve votre franchise sympathique.

Encore merci à vous tous !


Cristale

Bonjour et merci Proseuse de votre visite sur ma page.

Vous avez aimé le "petit côté précieux" de mon poème et j'en suis ravie car oui, dans cet écrin, les souvenirs sont des gemmes d'une valeur qu'aucune pierre précieuse n'atteindra jamais.

Merci pour la délicatesse de votre commentaire serti d'un rutilant "beaucoup" :)

Au plaisir de vous lire.
Cristale

Voici la version corrigée de ce poème, j'espère qu'elle conviendra un peu mieux à mes sympathiques lecteurs-trices.

Réminiscence (corrigé)
 
Sur l’indolente lande accrochée aux montagnes,
Bruyères et genêts, embijoutés de fleurs,
S’offrent au nacarat des premières couleurs
De l’aube où les clochers réveillent les campagnes.

Poète fugitif, de loin tu m’accompagnes
Au lapis-lazuli de jours ensorceleurs
À m’en noyer les yeux ; le ciel, comme les pleurs
Cristallins des sommets, bleuit les hautes fagnes.

Dans l'écrin de mon cœur, l’unique parangon :
Ton regard émeraude au miroir du lagon
Où tes cheveux d’argent frémissent sous la brise.

La caresse du vent, telle que tu l'aimais,
Ose imiter ta main, son souffle au goût cerise
Chatonne tes baisers sur ma bouche, à jamais.



Embijoutés : licence poétique

Chère Cristale,

Voilà !

Que dire, sinon que ce poème est ici abouti ?

Merci d'avoir pris le temps de retravailler la matière avec intelligence et de nous faire goûter le résultat.

Je dois confesser que cette lecture accompagnée d'un thé vert du Japon est un moment intense.

Merci encore.


Grange

Bonsoir Cristale

Comme l'aurait si bien dit Monsieur de La Palice,
Une fois réparé le vers est sans défaut :
Un pied qui change tout fait boire le calice
Alors que le vinaigre était au fond du pot.

Bravo et bonne soirée.

H

Merci à vous Grange,

Vos remarques, entre-autres, me furent précieuses pour fignoler ce texte. J'en ai donc tenu compte et que le résultat vous satisfasse me ravit tout autant.

Je tiens toujours compte de chaque commentaire et corrige mes textes par la suite grâce aux observations quand elles sont judicieuses.

Dommage que je n'ai pas eu droit au thé vert du Japon mais votre appréciation me comble grandement, ce qui compense cela.

Encore merci !

Bonne soirée à vous,
Cristale

Bonsoir Hananke,

Joli cadeau que ce quatrain finement sérieux et humoristique à la fois.

Merci d'avoir lu et apprécié mon sonnet corrigé. Comme je l'ai écrit à Grange, j'ai tenu compte des commentaires, dont le vôtre, qui m'ont facilité la tâche (si je puis dire car c'est toujours un plaisir pour moi d'écrire) Je devais bien cela à mes sympathiques lecteurs dont vous êtes l'un des plus assidus depuis mon arrivée sur Oniris.

Encore merci Hananke.
Bonne soirée à vous,
Cristale