Bonjour à tous.

Tout d'abord et comme de coutumes un grand merci au C.E. D'Oniris d'avoir accepté
la publication de ce texte.
Un autre merci aux lecteurs/commentateurs qui ont pris de leur temps pour me donner leurs impressions.

Comme beaucoup d'interrogations se sont posées dans les différents commentaires, je répondrai
à celles-ci directement et remercierai par M.P. tous les commentateurs.

Cher Michel, la multitude qui vous interpelle est un ensemble pour désigner toute le petit peuple végétal
qui emplit la Nature et son environnement.
Le verbe captiver doit être pris ici dans le sens d'absorber, de se gorger de, etc...
Ramage : dans mon univers poétique, c'est le coq du haut de sa flèche du clocher qui produit
les sons que nous entendons à chaque heure. C'est pour cela que j'ai pris ce mot et non pas la rime
qui en age est très riche et variée.
Et que spectrales sont les bouches mélodiques : l'hiver on entend guère que le cri lugubre des corbeaux.

Chers Robot et Alexandre, ces clos impudiques qui vous ont tant intrigués sont tous simplement
les haies dénudées par l'hiver qui bordent les petites routes ou chemins de campagne.
A cette époque là de l'année, on peut voir à travers tellement elles sont dépouillées : impudiques est
un synonyme de nus.

Cher The Dreamer :

Et tous portent le deuil des fleurs dans la forêt : tous les jours pendant une heure ou deux
je parcours à cette saison mes petits chemins de campagne et pas une seule fois je n'y ai rencontré des fleurs.

On croit voir sur les airs une horloge arrêtée : un vers tout simple pour imager que le temps est figé
par le marasme d'un anti-cyclone hivernal.


 Le sol dans son cercueil repose détendu : tous les ans à la même époque et pendant 40 jours
environ, le sol est en dormance et ne produit rien, la terre se repose, détendu comme tout
un chacun au repos.Et l'on peut rajouter dans un cercueil de gel en ce moment.

Pas un geste du ciel pour faire des branchages : désolé mais pour moi le vent semble venir du ciel
encore un vers pour stigmatiser cet immobilisme.

Le clocher qui, pourtant, ne cesse ses ramages : j'ai répondu plus haut, je conserve ramage
pour le coq tout en haut de sa flèche.

Voilà, j'espère avoir satisfait à toutes vos interrogations légitimes, ma vision de la poésie demande
beaucoup de patience et d'explications pour se laisser apprivoiser.

Bonne journée.

H

Bonjour et merci Cristale de votre passage sur mon texte
en ce dimanche.

Le redoux est enfin arrivé sur la Nièvre et c'est tant mieux :

Le froid me lasse et la chaleur
Qui naviguait dans mes artères
Comme des antiques galères
A laissé place à la pâleur.

Bonne journée en attendant de vous lire.

H

Bonjour et merci Plumette de votre passage sur ce texte.

Il ne faut pas être intimidée, cela ne vaut pas la peine.

J'ai bien aimé votre nouvelle.

Bonne journée.

H

Bonjour et merci silvieta de votre passage sur mon texte.

Pour moi l'hiver est une prison et tue mon "âme extatique".

C'est également mon avis et c'est pour cela que dans l'incipit
je dis que j'essaie d'apprivoiser l'hiver.

Le calligraphe de l'urne est tout à fait fortuit.

Bonne journée.

H

Bonjour et merci JFMoods de votre passage sur mon texte
et de votre analyse toujours très pertinente.

A cause du e pas muet de spectrales, le vers que vous suggérez
posséde 13 syllabes.

Bonne journée.

H

Bonjour et merci luculius de votre passage sur mon texte.

J'ai donné quelques explications plus haut.

Le Sur les airs peut se discuter avec Dans les airs
mais pour assombris, c'est le participe passé simplement
avec une élision du verbe être.

Bonne journée.

H