Merci à tous pour vos lectures, et au CE ainsi qu’au Groupe Lecture pour leur accueil favorable.

A vrai dire, j’étais parti sur une histoire SF bien flippante, et puis les choses ont pris une tournure inattendue... C’est partie remise, j’aimerai bien proposer une chouette histoire cette année : mon père, bibliophile invétéré, a une passion pour la SF et j’ai grandi au milieu de centaines de volumes, Asimov, Van Vogt, Philip K. Dick, Robert Heinlein, Stanislas Lem… Il devait bien avoir les trois-quart de la collection Présence du Futur qui reprenait les meilleurs auteurs de l’Age d’Or. J’en ai lu des quantités quand j’étais adolescent et puis mon goût s’est orienté ensuite vers le Fantastique et l’Epouvante.

Cette petite histoire est sans prétention, c’est beaucoup plus facile à écrire qu’une nouvelle d’épouvante gothique par exemple. J’ai d’autres histoires délirantes en stock, mais il faudrait que je réécrive pour arriver à un résultat publiable.

Merci à Plumette, Silvieta, Robot, Vendularge, Leverbal, Pepito et Tadiou pour le temps que vous avez pris pour ce texte, vos commentaires me sont précieux pour l’orientation que je vais prendre : je n’ai pas les conditions pour faire autre chose que des nouvelles pour l’instant, mais j’espère attaquer un roman cet été et j’hésite entre plusieurs genres.

Mon premier roman sortant le premier mars, je suis un peu fébrile en ce moment, je finalise les derniers détails, la couverture, la promotion via les réseaux sociaux, etc, donc l’accueil de cette nouvelle me redonne la pêche.

Bien à vous !

Merci à Bidis et Cat de leur passage.

Les mondes déshumanisés sont un grand thème de la SF classique, les auteurs s'inquiétant au milieu du vingtième siècle de la progression des régimes totalitaires.

L'ironie de l'histoire, c'est qu'aujourd'hui ce sont des intérêts privés qui organisent l'aliénation, le consensus par le bas et la fabrication du consentement.

Merci Pouet et Hersen pour vos commentaires,

Ce texte est surtout un clin d'oeil aux auteurs SF du siècle passé.

Mais le contrôle des masses est un thème qui m'intéresse, c'est beaucoup plus subtile à notre époque où on utilise notamment le marketing, la publicité et les réseaux sociaux pour flatter le narcissisme de l'individu dés son plus jeune âge et obtenir son consentement.

Une ouverture vers un texte philo récent qui m'avait intéressé à l'époque : La théorie de la Jeune Fille (2003)

https://pascontent.sedrati-dinet.net/public/tiqqun_premiers_materiaux_pour_une_theorie_de_la_jeune_fille.pdf

L'auteur qui se cache derrière Tiqqun est en fait Julien Coupat, auteur également de L'insurrection qui vient.

Merci Matcauth de ton passage !

en fait j'avais peur de décevoir les fans de SF en choisissant cette catégorie, puisque c'est juste un ornement, un décor, l'esprit de l'histoire est plus tragi-comique.

Merci Grange pour ton commentaire sympathique, je suis heureux des retours sur ce texte.

Merci Bartik pour ton commentaire sympathique (il faudra bien que je vois Brazil un jour, depuis le temps qu'on m'en parle, lol), j’en profite pour mettre un petit mot sur la démographie : on s’inquiétait au cours des dernières décennies des problèmes de surpopulation, devant la progression exponentielle de la population globale (un milliard d’individus en 1880, 6 ou 7 milliards aujourd’hui).

Cependant, le contrôle de la natalité s’est développé depuis une cinquantaine d’années sur tous les continents, même l’Amérique du Sud très catholique, à l’exception de l’Afrique. Les populations des pays développées vieillissent, phénomène très marqué en Allemagne et au Japon par exemple, et les mentalités collectives évoluent à grande vitesse, bien plus vite que les images d’Épinal présentées par la publicité : la famille de TF1 et M6, un couple et deux ou trois enfants à qui on veut vendre des tas de machins, n’existe déjà plus comme norme sociale obligatoire, des quantités de gens vivent autrement, même si la pression culturelle reste forte.

On peut donc se demander si dans un siècle, les États ne devront plutôt se préoccuper du renouvellement des populations plutôt que de surpopulation.

Merci Thimul pour ton commentaire sympathique.

16 commentaires, du coup, je vais peut-être réécrire une ou deux vieilleries rigolotes...

Merci Nadine pour ton passage.

Avec le recul, je pense que tu as raison : j'aurai du proposer le texte en SF... Ca viendra ! J'ai plusieurs textes au feu mais beaucoup de boulot en ce moment, six jours sur sept, c'est pas humain, et comme j'ai besoin de retoucher beaucoup, je vais attendre un peu d'avoir de meilleures conditions

Merci Moschen de ton passage !

En fait, la fin peut paraître un peu trop triste : Aurore semble se résigner (aidée par les cocktails). Elle veut échapper au pire et décide de laisser une chance à son prétendant. Mais finalement rien ne dit qu'il parviendra à la séduire...

... faudra décidément que j'écrive la suite... :)