Bonsoir à tous,
Je décide ce soir de sortir de ma caverne pour vous remercier tous, ceux qui ont participé de près ou de loin à ce que vive mon dernier poème, "Le Passeur d'Âmes". Je voulais mettre à l'honneur tous les petits lutins qui travaillent dans l'ombre, pour faire d'Oniris le site de partage qu'il est. Merci avant tout au CE pour avoir donné une chance à ma plume assez décalée parfois. Merci à tous ceux qui font vivre l'espace lecture et surtout, je ne voulais pas oublier Marimay et toutes les personnes qui corrigent tous les jours une quantité astronomique de fautes, grammaticales, verbales et lexicales.
Je voulais enfin vous remercier vous tous, qui avez laissé une trace de votre passage, et qui avez pris du temps pour commenter. Je suis conscient que ce poème est loin d'avoir fait l'unanimité, mais je suis heureux qu'il est néanmoins suscité l'interrogation de plusieurs d'entre vous. Pizzicato, Brume et Missneko, vous avez compris beaucoup de choses dans ce texte, cette proximité si intime qui provoque le besoin ardent de se fondre dans l'autre pour ne faire plus qu'un, pour s'abandonner, pour s'appartenir.

La poésie est un véritable vecteur de liberté dont les auteurs détiennent la clé. L'important est que chacun sache s'approprier la plume de l'autre. Ne jamais oublier que la poésie est également un moyen de faire vivre le subconscient, les rêves, la noirceur de la pensée, le trash ou encore le morbide. Ne vous laissez pas happer par la beauté des mots, ne faite pas de la poésie un synonyme de délicatesse. Susciter l'interrogation, bousculez le lecteur, sortez de l'ordinaire, faite vous plaisir surtout, livrez la part d'ombre qui sommeille en vous.
Je finirais par cette phrase de Kafka où tout est dit : « Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? »

Merci à Pouet pour son commentaire, je prend note de ce que tu dus et suis assez d'accord avec toi pour les passages que tu cités, "Iris de tes yeux" et "horloge du temps". Je te rejoins aussi sur le " d'", en le retirant ça ne rend que mieux. Moins de ton avis sur le côté redondant du thème, mais c'est normal c'est moi qui l'ai choisi! Dans l'attente de ton prochain poème.