Merci à vous, chers organisateurs, évaluateurs, correcteurs d’avoir pris le temps de lire ce texte et de le publier.

Merci à vous tous, chers commentateurs, pour vos petits messages enrichissants et toujours si gratifiants.

Cette balade dans Paris, en son cœur historique, ces îles sur la Seine, est authentique comme l’annonce l’incipit. Elle a eu lieu lors d’un de mes multiples déplacements vers la capitale, en ce temps lointain de mon existence où je devais conduire des trains pour subvenir à mes besoins.

J’avais voulu, par le réel, retrouver un peu de mes lectures d’alors (Notre Dame de Paris, les Rois maudits,…), ou les images de films vus (les amants du pont neuf,…) ; j’ai donc suivi le pavé parisien en ces lieux touristiques clichés et j’ai rapporté ces images, comme des photographies imprimées dans cette lumière particulière qu’est notre mémoire, des anecdotes plus puissantes que de simples clichés car dotées d’une réalité impossible à imaginer.

Le vieil acteur croisé, Daniel Duval, réalisateur et acteur de la « Dérobade » qui, à ma mine souriante et respectueuse, se sait reconnu, apprécié, et qui sourit à son tour. Rien de plus entre nous que ce simple échange valant en mon esprit bien plus qu’un stupide autographe quémandé (Je vous parle là d’une époque où les selfis avec les stars, moyens encore plus méprisables, n’existaient encore pas).

Le pont neuf bien sûr, Juliette Binoche et Denis Lavant, ses amants inoubliables, dans le magnifique film de Leos Carax. En dessous le square du Vert Galant, l’ancienne île aux juifs qui portait ce triste nom à cause des bûchers qui s’y dressaient au Moyen-âge principalement pour eux, square maintenant tranquille où sur les bancs publics de Brassens ou de Doisneau se bécotent quelques amoureux avec la Seine en toile de fond.

Remontant vers le quai des Orfèvres, le 36, la PJ de Maigret, des grandes affaires criminelles, et puis ce touriste anglais qui me baragouine des choses incompréhensibles mais qui m’entraine vers d’autres lieux et puis qui disparait tout en me remerciant.

La police montée dans des ruelles vides me projette en plein passé par le son des sabots sur le pavé. Etrange sensation qui me fait frissonner un instant.

Et Notre Dame où là parmi badauds, mendiants et touristes, je deviens moi-même l’étranger qui s’ébahit, et qui devant cette oeuvre époustouflante descend au plus profond de l’histoire de Paris.

Je quitte ce cœur inoubliable par l’Île Saint-Louis et je lis sur certaines façades d’immeubles les noms de personnages illustres qui sont nés ou ont vécus là, Richelieu, Baudelaire, Georges Pompidou. Je m’imagine alors sonner aux portes pour discuter un instant avec ces célébrités, comme un espiègle gamin saurait le faire en dérangeant le parisien râlant et qui fuirait ensuite en riant, une manière enfantine de chasser l’ennui de ces rues où n’existent plus maintenant que laideur et fade commerce.

Merci à vous tous, en espérant vous avoir donné quelques explications pour le pourquoi ou le comment de ce texte sans prétention, Miguel, Lucilius, Alexandre ( moi je chanterais plutôt du Francis Lemarque avec des ch'tis airs d'accordéon), Pizzicato, Leni, Papipoète (désolé pour mon manque de rigueur quant aux petits pieds de travers de certains de mes vers, je ne me ferais sans doute jamais au classique, mais qu'importe le flacon n'est-ce-pas... ?), Hersen, pour m’avoir accompagné en cette lointaine balade.

A bientôt, peut-être, pour d'autres cartes postales.

J'ai lu mais pas encore eu le temps de la commenter comme il se doit.
En attendant, merci pour cette ballade dans Paris.

Cat

@ CAT

Merci Cat pour ton passage sur mon pavé parisien, et en cadeau, voici un petit "Vous écoutez quoi, maintenant", sorti de sa rubrique.

Une jolie version d'aujourd'hui d'une vieille chanson sur Paris:

https://youtu.be/ydtryV65UGk

Citation :

Merci, Eccar. J'adore, la chanson, la version nouvelle et Zaz....


Cat