Un grand merci à vous tous pour avoir pris le temps de me lire et de me commenter, au comité d’édition pour avoir publié ce poème.

Je n’ai jamais posé les pieds dans le sable du moindre désert. Pour ceux qui pourraient me reprocher le peu de réalisme, c’est juste ma pauvre imagination qui est cause de tout. Bien sûr je l’admets, cette carte postale est un rien cliché, mais j’ai juste voulu chercher de belles images, une lumière. J’espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec ce sonnet.

Le dernier tercet a, semble t’il, été mal compris par la plupart des commentateurs.

Quelques petites explications alors, pour ce final qui n’avait pourtant rien de bien hermétique:

Prince ou rien (que l’on soit prince ou simple quidam, le mot prince peut aussi rappeler le « petit Prince » de St-Exupéry), saurais-tu me soigner (mon ennui, ma lassitude, ma vie finissante…) avec comme remède miracle une poudre de lune ou d’un soleil éloigné ( Sirius, une étoile bien sûr, au féminin, mais un astre aussi, un autre soleil, qui est masculin, et pour la rime en é, masculine, c’était mieux), l’infini de la nuit… Et pour toute fin devenir un simple grain de dune, être ainsi poussière parmi les poussières dans ce désert imaginaire pour une éternité grandiose.

Je suis enchanté de vous avoir été agréable par cette lecture. Encore merci à tous.