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1 Utilisateur(s) anonymes
Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Visiteur
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Bonjour les gentils,
merci à celles et ceux qui ont lu, corrigé, publié et commenté Appaloosa. Aucun des lecteurs n'a envisagé mon texte comme une charge contre l'art contemporain. J'en suis heureux. J'ai surtout évoqué la difficulté de vivre avec un créatif à la cérébralité encombrante. Une "réflexion sur la réflexion" en quelque sorte. Les Hauts-Potentiels créatifs sont nombreux ici. Je leur dédie cette histoire. Une histoire inspirée de la réalité. Le second mari, puisqu'ils se sont mariés, n'est pas dans l'art contemporain mais est largement aussi pénible que le premier. Ils se sont vraiment rencontrés au club hippique de la fille… et il était déprimé au moment de la rencontre car il venait de se faire larguer. Voilà pour le bonus. Le making-off :) J'ai dit que je vous aimais ? Oui, hein. J'arrête avec ça. plumette[Beaucoup] [ce texte me semble écrit par un homme qui se met dans la peau d'une femme] Géniale ! J'aurais tellement aimé avoir des exemples de tournures de phrases qu'une femme n'aurait jamais pu écrire ! Il y a un vrai débat à ouvrir, là. [l'écriture nerveuse] Oui ! Parce que c'est le personnage qui parle. Je n'aurais pas tenu le lecteur sans me mettre dans la peau de la femme. Si j'avais commencé par "Ça n'allait pas entre eux depuis quelques temps déjà…", avec la position du narrateur omniscient, j'aurais eu du mal à écrire nerveux, tonique. Merci pour la lucidité de ton jugement. Tadiou [Beaucoup ↓] [En revanche je ne perçois pas le lien entre la cinémathèque, la brasserie (joliment raconté, c’est drôle) puis la Provence : j’ai l’impression des trois récits sans transition et sans liants. Dommage !] Le lien entre la cinémathèque et la brasserie : le contrôle les a retardés, alors qu'ils étaient déjà en retard. Ils ont donc zappé la séance pour aller boire un coup. Toi, tu as zappé [Ce n'est pas suspect, si on court ? Nous optons pour un débriefing dans un endroit avenant.] Le lien avec la Provence est que sa fille y est déjà. D'habitude, c'est "je retourne chez ma mère", là c'est "je vais chez notre fille". Éviter le cliché. Si le texte ne permet pas de comprendre tout ça, ton "beaucoup ↓" est très indulgent. Merci :) socque [Un peu ↑] [Ce portrait de femme angoissée] et pourtant [personnage trop archétypal dans le genre "sagesse non donneuse-de-leçon"] Angoissée et sage ? J'aurais créé un monstre, une chimère. Un monstre archétypal, en plus. C'est possible, ça ? Quand elle va l'apprendre… Archétypal ! Socque, votre obsession des clichés... [vous ne me projetez pas ailleurs] Si vous possédez vous-même une cérébralité encombrante, si vous connaissez l'art contemporain sans être sensible à certaines critiques, si l'humour belge [...] je ne pouvais rien pour vous cette fois. Même avec une ambiance d'attentat. Merci d'avoir trouvé mon écriture un peu plaisante et un peu assurée. hersen [Bien ↓] [La nouvelle se lisant facilement] MERCI ! C'est ma seule prétention. Je ne suis pas capable de créer des histoires à suspense où tout se dénoue dans la dernière phrase. Alors si ça se lit facilement… [c'est très vivant] Oui. Parce que la narratrice est l'actrice. Bien vu ! Au fait, j'ai acheté le bateau à voile. Il manque juste les voiles :) Ludi [Beaucoup] Merci Maître ! Le style, bien sûr ! vendularge [Beaucoup] [drôle et bien écrit] MERCI ! Mais il s'agissait de me donner un gage. Pas de me faire plaisir :)) Cristale [Passionnément ↑] C'est plus qu'un simple commentaire. C'est une véritable explication de texte. Merci d'avoir noté le côté maniaque que j'ai placé au tout début. Cinéma = samedi. On comprendra après qu'on n'a pas affaire à un artiste bohème. Pas bohème du tout. Et tu as compris que la femme l'était. [Elle, la narratrice, a des idées plutôt fantaisistes] Je n'ai pas pensé à la dissociation, à aucun moment. Distanciation suffirait. C'est très belge, ça. La loufoquerie, le pas de côté, le décalage. À cet égard, les Belges sont plus proches des Britanniques que des Français, je trouve. Merci pour ton appréciation. À ce niveau, ce n'est plus de l'indulgence, c'est une caresse !
Contribution du : 17/05/2017 11:06
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Re : Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Organiris
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03/05/2015 18:24 De Algarve
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Dis donc, tu m'as l'air d'investir beaucoup sur (pour) oniris ces temps-ci !
Un micro, une guitare, un bateau sans voile...:) merci du retour sur ta nouvelle. hersen
Contribution du : 17/05/2017 11:16
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Re : Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Maître Onirien
Inscrit:
02/10/2012 20:34 De Là-bas
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Merci d'être revenu au galop pour répondre si gentiment aux commentaires.
"distanciation", oui aussi. Mais il existe une façon de vivre en se dissociant de l'invivable, comme exister pour soi dans un monde parallèle tout en étant présent physiquement dans la réalité et cela de façon parfaitement invisible aux yeux des proches...si si.. J'ai pensé aussi à l'humour "british" de la psy. Il faut bien ça pour supporter son intello-psycho-rigide de mari. Aujourd'hui prévisions météo marine : Ouessant : vent Sud-Ouest 4 nœuds, mer peu agitée, 1020 hPa en baisse, brouillard, visibilité 400 mètres. Batz : vent Sud 4 nœuds, mer belle, couvert, pluies ou bruines, visibilité 6 milles. Ne pas oublier de hisser les voiles :) Le café sera chaud. Cristale
Contribution du : 17/05/2017 11:48
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"La poésie est avant tout effraction. Elle cherche à plonger plus loin que les effets de surface. “ Jean-Pierre Siméon "parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense" Charles Baudelaire |
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Re : Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Maître Onirien
Inscrit:
27/04/2016 18:43 De Rhône
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Hello Dupark
J'aurais tellement aimé avoir des exemples de tournures de phrases qu'une femme n'aurait jamais pu écrire ! ce n'est pas une histoire d'écriture, mais plutôt ce qu'il y a dans la tête de ton personnage puisqu'on a accès à son monologue intérieur. Cette femme a une sorte de "virilité" qui n'est pas pour me déplaire d'ailleurs! ce que j'aime après avoir commenté en EL, c'est découvrir l'auteur le jour de la publication! là, bluff total après l'histoire du phare. Plumette
Contribution du : 17/05/2017 12:16
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Re : Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Visiteur
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Widjet [Beaucoup] Merci Maître ! Le style, bien sûr ! La critique du lien entre les trois "chapitres" revient plusieurs fois. J'ai répondu à Tadiou. Le lien général est simple : tout se passe entre la rupture et la nouvelle rencontre. Plus simple, y'a pas. Et pourtant, je me suis planté…
Contribution du : 17/05/2017 18:30
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Re : Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Expert Onirien
Inscrit:
03/10/2016 22:30 Groupe :
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Bonjour Dupark. Merci pour ta réponse. Je me suis mal exprimé dans mon commentaire en EL.
Les transitions "matérielles" que tu as la gentillesse de rappeler dans ton post sont claires dans ton écrit. Mais je les ressens comme artificielles sans lien "littéraire", affectif, entre elles. Du coup c'est comme s'il y avait 3 récits indépendants... Ce qui ne m'empêche pas d'avoir aimé "Beaucoup"!!! Amicalement. Tadiou
Contribution du : 19/05/2017 16:55
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I have a dream MARTIN LUTHER KING |
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Re : Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Visiteur
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Cat [Passionnément] Merci pour ce commentaire bienveillant. Et merci d'avoir évoqué la scène des toilettes. C'est celle qui m'a apporté le plus de joie. Je riais en l'écrivant, comme un benêt, ou parce que je suis benêt. Pour la manière de relater la croupe tendue, homme vs femme, je pense que Virginie Despentes aurait été beaucoup plus crue. C'est pour cela que ses textes ne passent jamais l'obstacle du CE d'Oniris. À bientôt sur les fils. Je te re-mercie.
Contribution du : 20/05/2017 18:24
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Re : Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Visiteur
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stony, merci d'être passé et d'avoir commenté.
[Je n'ai pas tout compris, trouvé les liens nécessaires. J'ai cherché dans la signification exacte de Appaloosa - c'est le titre, ça doit donc être important - mais sans succès.] Cat a compris, sinon le choix du titre du moins l'ambiance "indiens". L'appaloosa est le cheval monté par les indiens, par des indomptables. Mais Cat aime ce cheval, alors c'était plus simple pour elle. Mon texte manque de précision. Il faut, tu as raison, sinon tout expliquer, du moins laisser les clés. Même si elles ne sont pas visibles, le lecteur doit pouvoir les trouver sous le pot de géranium. Je m'en souviendrai. [L'héroïne, qui n'a semble-t-il rien à se reprocher, est poursuivie par les flics où qu'elle aille.] Elle n'est pas poursuivie du tout. Il y a des flics partout à cause de l'attentat. Le terroriste ne se fera serrer que six jours plus tard à la gare routière de Marseille. [Même l'exil en Provence ne lui aura pas suffi à éviter de se faire rattraper par ce qu'elle fuit.] Mon texte manque de précision. Tu as compris qu'elle ne fuit pas l'art contemporain, mais un homme maniaque, torturé. Celui qu'elle rencontre n'est peut-être dépressif que parce qu'il s'est fait larguer. Elle saura s'occuper de sa blessure narcissique. Elle posera avec beaucoup de professionnalisme et de délicatesse les pansements cicatrisants. Dans un premier temps, je l'avais écrit que "l'Irlandais" venait de se faire larguer. Et puis j'ai trouvé que ce n'était pas essentiel, et que cela devenait trop expliqué, trop lourdingue. Comme quoi. J'aurais mieux fait de le laisser. Tu as raison, cette clé était cachée au pied du cèdre, enterrée. [Et même sa profession ne lui suffit pas à démêler les choses pour y trouver sa place.] Je ne comprends pas ta remarque. L'héroïne est très sereine. C'est son mari qui a un problème à force de réfléchir, à force d'être intelligent et qui met leur fille en danger par son absence totale d'empathie pour elle. L'héroïne agit juste, stony. La fille est à l'abri, la narratrice aussi, et en plus au soleil. Et même, en imaginant que j'ai été assez maladroit pour laisser penser que cette femme est paumée (tu vois que j'y mets beaucoup de bonne volonté), tu es vraiment persuadé que les psychiatres sont à l'abri de tout ? [Dis-moi, tu y as vécu, à Bruxelles ? C'est quand même trop précis pour que ce soit inventé. Et si ça l'est... chapeau !] Merci alors, car je n'ai jamais vécu à Bruxelles. Je protégerai mes sources autres que Google.
Contribution du : 28/05/2017 17:48
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Re : Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Citation :
Je n'ai pas dit ça. J'ai seulement dit que ça venait peut-être de moi. Il m'arrive fréquemment de ne pas comprendre là où d'autres comprennent. Après tout, lorsque l'écriture invite à rester un moment, on peut trouver le temps de gratter sous les pots de géranium. Mais lire une deuxième fois reste souvent pour moi un effort alors que lire une première fois l'est déjà. Ici, ce n'était pas le cas, mais il se faisait tard. Citation :
C'est bien ce que je disais : elle est poursuivie jusqu'en Provence ;) Citation :
Bien sûr que non, sinon ils ne seraient pas humains et ne pourraient pas comprendre les humains. La réflexion que je me faisais était que les humains ont tendance à reproduire des schémas connus, même s'ils sont négatifs. L'inconnu fait peur, le connu rassure, même celui qui fait souffrir. Je me disais donc qu'une psy au jus de ce genre de choses était peut-être mieux armée que la moyenne et qu'elle déclinerait l'offre que le hasard lui présente. Mais une femme reste un homme :) Citation :
Bravo ! Tu nous emmènes où, la prochaine fois ? Je visiterais bien le Moyen Orient et je pousserais même jusqu'en Irak, mais il parait que c'est un peu chaud par là. Plus qu'à Bruxelles, veux-je dire. Une petite visite virtuelle, peut-être... Quoi qu'il en soit, si au prochain attentat les flics m'attendent à la sortie des gogues, je saurai quoi leur répondre.
Contribution du : 28/05/2017 18:23
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Re : Merci d'avoir trottiné un moment avec l'Appaloosa |
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Visiteur
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Citation :
stony a écrit : C'est bien ce que je disais : elle est poursuivie jusqu'en Provence ;) stony, ma pensée en te lisant : document Mentions légales : Le lien vers Tu Pousses Le Bouchon® est protégé par le Droit d’auteur. Il est la propriété exclusive de la société DUPARK. Il ne peut être reproduit ni exploité sans son accord. Conformément aux dispositions de l’article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle, toute reproduction du lien est interdite, quel que soit son emplacement (commentaire, forum, nouvelle, poème…). Le lien est accessible par abonnement dont le tarif est fixé par la seule société DUPARK. Le paiement sera effectué en appréciations favorables sur une nouvelle de la société DUPARK. Sont autorisés à titre gracieux les liens vers les nouvelles de DUPARK pour qu'elles obtiennent plus de visites. Pour tout paiement supérieur à 4 x Passionnément ↑, un Quoi ! Ça va pas la tête ?!® offert.
Contribution du : 30/05/2017 17:56
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