Les prétendus méfaits du tabac ne sont attestés par aucune étude scientifique sérieuse. C’est un stratagème fomenté par le puissant lobby des fabricants de nicorètes.


Merci à Bel13ver d’avoir pris la peine de rédiger un commentaire détaillé. Tu as dit ce que tu pensais et tu as bien fait.

Merci à Queribus pour ce sympathique commentaire. Le poème est un peu long peut-être, mais avec cinq strophes, le principe du 7-7-7 tombait à l’eau.

Merci à LenineBosquet. C’est intimidant de savoir que tu guettes mes productions. Rassure-toi : je te décevrai bientôt. Bravo d’avoir noté les références à la pensée antique dont j’ai en effet tâché de parsemer ce poème.

Merci à Robot. Tout à fait d’accord avec toi sur la rime “chthonien / brownien” un peu lourdingue. Mais la répétition de “sait” à la dernière strophe est un choix. Contestable, manifestement.

Merci à Antinoos. Tes compliments me touchent beaucoup. La comparaison au “meilleur Brassens” est même écrasante. Heureusement que tu me concèdes un “petit talent” ; ça tempère les choses… Plus sérieusement, les explications que tu donnes pour justifier ton goût pour ce texte me ravissent : c’est en effet ainsi que je souhaiterais être perçu. Tu es un peu mon “lecteur idéal”. Pour autant, je te dis la même chose qu’à LB : je ne saurai toujours être à la hauteur de tes attentes. En guise de remerciements, je te donnerai par mp mon nom, mon état et mon âge.

Merci à Alexandre. C’est toujours un honneur qu’une figure tutélaire comme la tienne s’arrête sur un de mes textes. Si celui-ci a pu te convenir, je m’en trouve ravi.

Merci à papipoète. Mon vocabulaire n’était pas destiné à en imposer, mais je profite de ton intervention pour expliquer certains termes :
Leucippe : père de la philosophie atomiste, inspirateur d’Epicure.
Chthonien : relatif aux enfers.
Brownien : qualifie le mouvement désordonné de très petites particules.
Exciper de : arguer de, argumenter.
Pipe : Tuyau terminé par un petit fourneau que l’on bourre de tabac.
Tous ces termes se placent aisément dans un banquet mondain, pour peu que l’on prépare avant la façon de les amener.

Merci a David. Il y a certes de l’emphase et du lyrisme, mais c’est quand même à prendre avec un peu de distance. Hugolien, mais de loin.

Merci à PIZZICATO pour avoir apprécié l’humour léger de ce texte.

Merci à Luciole. Sganarelle : tu fais référence à la tirade introductive du Don Juan, je pense. Je la connais par cœur et la récite sur les balcons lors de pendages de crémaillère. Mais plutôt que Saint-Amant, j’ai pompé Corbières (La pipe au poète).
Merci encore pour ton indéfectible présence sur mes textes.

Merci à Cristale. Je tremblais à l’idée que ce poème passe sous tes yeux : que de rimes insuffisantes, de diérèses non respectées, de lettres muettes finales hétérogènes… Avec une grande élégance, tu as détourné la tête en faisant celle qui ne voyait pas. Ton commentaire et ton appréciation me comblent. Je n’ose t’embrasser, je dois sentir le tabac.

Merci à jfmoods. Tu es bien un personnage à part sur Oniris. Tandis que la majorité des auteurs sont plus prompts à proposer leurs textes qu’à commenter ceux des autres, tu participes essentiellement en nous offrant tes analyses expertes que tout le monde accueille avec un plaisir jubilatoire. Par ta culture et la pénétration de ton jugement, tu parviens à mettre en lumière des éléments de sens qui n’étaient souvent qu’inconscients chez l’auteur. Tu nous remercies toujours pour le partage, mais toi, tu ne partages pas : tu donnes sans compter.

Merci Archibald de ton retour sur commentaires.
J'avais bien compris que tu publiais en contemporain pour éviter que je dépèce tes vers avec ma plume de silex taillé.
Cette catégorie offrant certaines libertés, dont tu as allègrement abusé mais bon...placée devant le fait accompli, que pouvais-je faire d'autre que fermer les yeux et extraire la substance de la valeur poétique de ces septains dont je reconnais, malgré ton échappée du Tour de Prosodie par des cols détournés, de jolies qualités d'écriture.
Moi je peux t'embrasser, je ne sens pas le tabac

Bonjour archibald,
Il est vrai que beaucoup ont aimé ton poème. Personnellement, je l'ai trouvé un brin verbeux, faisant beaucoup d'esprit pour rien. Merci en tous cas de ne pas avoir mal pris mon commentaire. Je l'ai lu et commenté en EL, et je me suis demandé comment, en le voyant arriver dans les poèmes publiés, comment il avait fait... Mais, en voyant tous ces commentaires positifs, j'ai compris qu'il méritait possiblement plus que la note que je lui avais mise. Sans pour autant que je trouve la nécessité de la changer. Vraiment, il y a en lui des choses que j'aime, et d'autres que je n'aime pas.

Merci pour le mot, le ton hugolien c'était celui d'un "j'accuse", juste le fait de dresser la tribune, et bien sûr j'ai pris avec humour les effets de style pour ce thème.

Peut-être à bientôt pour une prochaine lecture.

Bonjour Archibald,

En vérité, l’énigme qui me préoccupe le plus à ton sujet concerne ton pseudo : est-ce un hommage au capitaine Haddock, dont c'est le prénom, ou à l'oncle coquin chanté par Brassens ??

Pour le reste, l'auteur de ce morceau de bravoure si poétique et spirituel intitulé "L'art de la rime" mérite ces éloges.
Quand je dis "petit talent", mon admiration pour ton œuvre n'en pâtit pas. Avoir un petit talent, c'est avant tout avoir du talent. Et j'ai l'habitude de toujours peser mes mots et les choisir avec soin, au moins à l'écrit.
Si l'on établit un parallèle avec la peinture, il y a les peintres de génie, les "petits maîtres", les peintres mineurs, et les peintres médiocres voire nuls. Au XIX è siècle, il y avait Delacroix (génie), mais il y avait aussi Decamps (l'un de ces petits maîtres un peu oubliés mais qui comptèrent de leur vivant) que les Goncourt, si sûrs d'eux, admiraient bien davantage que le premier.
Je te considère volontiers comme un "petit maître" de la poésie actuelle et, si tu ne l'as pas encore fait, t'invite à publier un recueil.

Hommage d'un médiocre voire nul à un talentueux camarade,
A.