La mer remercie avec chaleur tous les baigneurs, petits et grands, juilletistes ou aoûtiens qui se sont jetés dans ses bras avec tant d’enthousiasme et de bonne humeur.
J’aimerais me joindre à elle pour vous signifier ma reconnaissance. Je n’ai fait qu’essayer de traduire la tendresse maternelle qu’il me semble lui voir éprouver pour cette joie enfantine qu’on manifeste à tout âge en batifolant sur ses rives.

La plupart d’entre vous l’ont compris même si l’humour un brin sarcastique de certaines expressions ont pu faire douter de ma sympathie quelques lecteurs comme Grange et Astras ou en inciter d’autres, papipoète, Ananas, LenineBosquet ou Pouet, par exemple, à voir phoques, otaries ou tortues s’ébattre dans les vagues en caleçons à fleurs ! Ces "museaux pelés" qui vous ont fait hésiter me semblent pourtant un privilège très humain des premières expositions au soleil poivré de nos côtes estivales …

Je suis particulièrement touchée par les commentaires très positifs de nos grands adeptes du Classique, parmi lesquels Alexandre, Cristale, Curwwod qui ont reconnu le rythme de la vague dans ces alexandrins déstructurés dont ils auraient pu relever la faiblesse et le manque de rigueur.

Je ne m’étendrai pas d’avantage cette fois, sinon pour vous redire le plaisir que j’ai pris à lire les commentaires de chacun, en premier lieu ceux de Brume et de Donaldo75 rédigés en aveugle puis ceux de socque, Marite, Michel64, plumette, troupi, Robot, PIZZICATO, OiseauLyre, Antinoos, jfmoods, leni, Cat, emilia, luciole, Recanatese, François et MissNeko. Les uns et les autres m’apportant le bonheur et le réconfort de me sentir comprise ou la surprise de découvrir une vision différente de la mienne qui donne à mes propres mots l’allure d’un autre poème, ce qui est un des privilèges de l’écriture poétique, à mon sens.

Bonnes vacances à tous !