Merci pour une « évasion » toute relative…

Aujourd’hui est un jour de pluie et donc parfait pour passer du temps devant l’ordinateur… il est temps pour moi de remercier tous les intervenants qui ont contribué à la parution de mon petit exercice envoyé comme on adresse une carte postale, histoire de participer… Après deux refus, je me demandais si j’allais vérifier le célèbre adage : « Jamais deux sans trois… ! »
Une surprise agréable à l’annonce de la publication, mais avec soudain d’autres interrogations… Etait-ce bien raisonnable de soumettre ce petit exercice aux plumes oniriennes acérées, à celles que l’on attend peut-être mais qui vous ignorent, en se disant toutefois qu’elles ont eu l’indulgence de passer leur chemin…, à celles, nouvelles, que l’on découvre avec plaisir…
Je dois avouer que j’ai retardé le plus longtemps possible le moment fatidique de lire vos critiques, avec l’excuse de vos textes plus intéressants à commenter et ce petit pincement au cœur que l’on éprouve à la lecture des résultats d’un examen…, un peu comme une phalène qui se laisse attirer vers la lumière et se brûle les ailes…

Je remercie donc particulièrement QUERIBUS pour son commentaire bienveillant en Espace lecture et la sympathie de ses remarques constructives quant à la forme ; j’ai effectivement encore des progrès à accomplir sur les rimes internes et la 3e syllabe de « vari é » qui m’avait encore échappé… J’avais tenté de m’approcher de la forme classique que j’affectionne mais l’esprit du texte étant très contemporain, ce changement de classification ne m’a pas paru primordial… et suis ravie que vous ayez pu l’apprécier malgré son petit côté précieux…

Merci à vous aussi PAPIPOETE et comme vous pouvez le constater vous n’êtes pas le seul à faire des oublis malgré le soin que vous tentez d’y apporter ; lorsque l’on ne s’entraîne pas régulièrement, l’on perd très vite le peu d’expérience acquise (en ce qui me concerne)… Je me suis également posé la question de la diérèse à « iodé », mais je n’ai pu trouver mieux pour exprimer mon ressenti…

Merci à vous PIZZICATO qui êtes aussi un passager assez fidèle, ce qui me touche beaucoup… ; vous remarquez vous aussi le côté un peu précieux : je n’ai pas conscience que mon écriture le soit mais en tous cas, ce moment vécu l’était particulièrement, « précieux »…

Merci à vous MARIE-ANGE dont je peux comprendre la déception. Le terme « évasion » est tout à fait relatif et subjectif. Que l’on soit grand voyageur ou pas, résident habituel ou occasionnel dans un cadre estival, le temps des vacances, ce lieu à découvrir n’aura pas le même impacte… En ce qui me concerne, ce paysage dont je ne me lasse pas de la beauté reste une réelle source d’évasion que j’ai plaisir à retrouver et qui permet de rompre avec le quotidien, ce qui est déjà important…

Merci à vous ALEXANDRE, votre passage me fait très plaisir… ; vous avez déjà la réponse à votre interrogation sur « varié », j’aurais pu trouver « rythmé » mais encore une rime en é ou « divers » plus prosaïque peut-être… J’apprécie votre suggestion pour le dernier tercet dans l’esprit de rendre plus fort le dernier vers, car la vedette du spectacle, c’est bien lui, le Mistral qui anime mon décor de carte postale… Entre la canicule et la fraîcheur, nous ne sommes pas tous à la même enseigne…, bonne promenade à vous aussi du côté de l’Atlantique… !

Merci à vous IOLEDANE de confirmer une certaine qualité d’écriture plutôt encourageante et je comprends bien que pour vous, « l’évasion », comme je l’ai dit plus haut à MARIE-ANGE, ne soit pas au rendez-vous…, même si la poésie est elle-même une forme d’évasion… ; je crains que les poncifs et les tournures maladroites fassent partie de mes défauts à améliorer…

Merci à vous VINCENDIX pour souligner le fait que mon petit sonnet se voulait sans prétention et vous avez bien saisi l’esprit d’une carte de vacances adressée aux Oniriens… ; bonnes vacances à vous aussi !

Un grand merci à vous JFMOODS pour la pertinence habituelle de votre analyse et mon désir en effet de vouloir « figer le temps », mettre l’oiseau poésie dans la cage des mots pour conserver précieusement un moment agréable dans mon album de souvenirs, quand le personnel s’efface devant l’impersonnel, ce qui est aussi pour moi le propre de « l’évasion »…

Merci à vous MARITE d’avoir trouvé la lecture agréable malgré des images classiques et convenues… Les mêmes causes produisant les mêmes effets, j’ai peut-être la chance en tant que personne, de ne pas encore être blasée par les évidences, même si je comprends très bien que cela puisse être un défaut concernant l’écriture…

Merci à vous SOCQUE d’être passée malgré tout, je le prends comme une marque d’amitié. L’auteur d’un commentaire n’en a que plus de mérite lorsqu’il fait l’effort d’analyser un petit sonnet qui n’a pas grand chose à dire… ; quant à pouvoir vous surprendre, je crains de ne pas en avoir les moyens face à vous qui êtes l’exigence même en terme de recherches et de nouveautés… Le côté statique d’une carte postale animée juste par le souffle du vent fait partie de ma tendance contemplative et méditative à admirer la beauté des impressions fortes qui parviennent à moi à travers les sens, ces couleurs méditerranéennes au charme hypnotique. La passivité, ce « farniente » estival fait précisément partie du plaisir ressenti d’un moment de lâcher prise, d’oubli de soi, les pieds dans le sable apprécier la caresse du vent, l’acteur principal, qui a le pouvoir, pendant un petit moment du moins, de libérer l’esprit de toutes les traces négatives et douloureuses accumulées au cours de l’année pour un contact ressourçant avec la nature, en rapport avec « l’évasion espérée…, d’où la volonté de vouloir fixer ce moment, car très vite, la conscience peut réactiver le fait que cette belle méditerranée devienne chaque jour davantage un grand cimetière et que le Mistral puisse être aussi l’acteur dévastateur prouvé par une triste actualité incendiaire… ; au plaisir de vous lire à nouveau…

Merci à vous DONALDO 75 qui avez bien saisi mon « décor poétique » où j’aime m’évader… ; « net et sans bavure » m’est un beau compliment !

Finalement, dans l’ensemble, ce petit sonnet ne s’en sort pas si mal ! En espérant n’avoir pas été trop longue, MERCI encore à tous les lecteurs et commentateurs de m’avoir fait l’honneur de leur passage et au plaisir de continuer à vous lire avec attention…

émilia