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1 Utilisateur(s) anonymes
Héro chez moi, merci à vous ! |
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Visiteur
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Bonjour !
Bon, comme toujours merci infiniment aux sélecteurs, commentateurs de l’EL, correcteurs et publicateurs pour leur implication avant la publication de mon petit Héros chez moi, mon amour. Votre gentillesse, et votre temps sont précieux. Et comme toujours je vais essayer de vous en dire un peu plus sur ce texte. Voilà, alors pour commencer je fais partie d’un collectif d’artistes hennuyers belges (pas officiel, on y travaille, si tout va bien vous nous entendrez d'ici peu) qui est fanatique d’art en général, de surréalisme en particulier les week-ends et jours fériés. On a souvent des ateliers d’écriture, où on nous demande de réaliser des nouvelles sous pression, des poésies sous contraintes… jeux littéraires intéressants pour le développement de l’impro (super utile en slam et en rap…, mais pas que, les battle ça déchire, bref.). Il y a peu, je suis arrivée avec mes longs picots d’Ananas pour parler du texte de SQUEEN : appétit et des réactions de lecture qui en ont suivi. Notre responsable d’atelier a alors proposé un Cadavre exquis dirigé. Sujet : la condition humaine, la place de la femme dans son univers. Contrainte : détournement d’expressions « usuelles » Bon, je vous rassure, ce n’est pas le résultat de cet exercice que vous avez pu lire. Par contre, c’en est directement inspiré. Je rentre chez moi et mon frère et moi on commence à discuter de créer une poésie entière avec des expressions usuelles déformées. Le but, bien entendu il y en a un, était de voir si une intention pouvait être compréhensible alors même que les mots utilisés pour la décrire sont incorrects, décalés, antinomiques avec l’intention, etc… On est du genre idiots, à se traiter de « majorée », de « prince-sans-mire » et ce genre de débilités qui ne font rire que nous. Du coup, on est arrivés avec plein d’expressions, sur le thème de la condition humaine, qui proviennent directement d’expressions usuelles, et qui une fois retravaillés ont donné Héro chez moi, mon amour. Comme je l’ai lu en commentaire, le titre donne le ton. La poésie en soi : le regard désabusé mais clairvoyant d’une femme (ou d’un homme mais c’est plus compliqué vu le passage sur la grossesse) sur sa vie. Sa condition de femme dans une condition humaine qu’elle partage avec un homme (oui ou une femme au final)… la condition de la femme dans son couple, dans la société,… Les expressions sont donc volontairement détournée pour en renforcer l’impact surréaliste, mais également pour que dans leur suite, ils dessinent un tableau de la condition à chaque fois. L’obligation de travailler, le hobby/passion, le sexe, la fidélité, la grossesse (non désirée : le rembourrage légal Eclaircie ), l’accouchement sans péridurale, les illusions perdues, la Guerre des Roses (le couple qui se déchire sans cesses et se rabiboche par obligation, sans cesses aussi), les vacances pour se changer les idées, retour à la normale, la courbe perpétuelle et épileptique (courbe elliptique en fait, hein) car au final, le choix de base a donné le résultat final (le vers de clôture). Sinon, je proposerai peut-être un jour du classique, de l’abordable, du facile d’accès. Ce n’est pas mon but pour le moment, ni dans ma démarche d’écriture, ni dans ma démarche artistique en général. Je pense qu’il faut accepter l’art tel qu’il se présente. Le dénaturer serait me dénaturer, et ça, avec mes plus plates excuses, je ne m’y plierai pas ! Voilà voilà. Encore juste quelques détails : Zorglub puisque j’ai vu votre commentaire avant la modération de ce dernier, merci pour le lien vers le générateur, la prochaine fois, au lieu de me prendre la tête à rédiger un truc qui a un sens et qui raconte quelque chose, je vous ferai le plaisir de me laisser aller à la facilité. Anomel Je suis pas du tout dans une optique dadaïste, mais oui, y a du cadavre exquis, y a une volonté destructrice, mais je ne pense pas que l’intention et le résultat le soient vraiment, dadaïste, s’entend. Louison Il y a un peu de ça oui. Les perles des étudiants je veux dire. En tout cas, l’intention va dans ce sens. Grange, Pouet , papipoete, MonsieurF, Oslow, Anomel, Louison, zorglub12, Eclaircie, Larivière merci beaucoup pour vos lectures et commentaires. Vos remarques, ressentis et vos propositions de retravail me sont utiles. L’art est fait pour être partagé, merci donc à vous de faire vivre mon écrit !
Contribution du : 09/08/2017 15:29
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Re : Héro chez moi, merci à vous ! |
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Maître Onirien
Inscrit:
31/10/2009 09:29 De du côté de Brocéliande
Groupe :
Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Primé concours Post(s):
16330
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Citation :
Faut-il souhaiter qu'un jour les hommes connaissent les affres de la grossesse et de l'accouchement pour apprécier l'enfer de la condition féminine ? Voilà un texte qui donne à réfléchir ! Je me demande comment j'ai pu fabriquer deux enfants, user deux époux tout en échappant à ces "travaux d'intérêts conjugaux " et à ce "rembourrage légal" J'ai dû passer à côté de toute clairvoyance !
Contribution du : 10/08/2017 10:49
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"La poésie est aux apparences ce que l'alcool est au jus de fruit" Guillevic |
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Re : Héro chez moi, merci à vous ! |
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Visiteur
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Citation :
@ArielleHéhéhé, je sais pas. Peut-être que d'autres femmes, ailleurs, pas loin, elles n'ont pas eu la chance de fabriquer des enfants et d'user des époux, ne connaissant que les "travaux d'intérêts conjugaux" et le "rembourage légal"... Oui, ça donne à réfléchir, j'espère. Robot, Donaldo, merci pour vos lectures, commentaires et appréciations. La brume... tant qu'elle n'ensevelit pas tout !
Contribution du : 15/08/2017 23:10
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