Un grand merci pour l'accueil fait à cette nouvelle que j'ai eu beaucoup de plaisir à écrire.
Peut-être l'avez-vous remarqué, la folie m'inspire. Elle me fascine autant qu'elle me fait flipper. Les personnages incontrôlables pour une raison ou pour une autre ont en eux un ressort dramatique et un potentiel de terreur infinis.

Mistinguette : ravi que cette histoire vous ait autant plu. Waravka est un peintre que j'adore. Quand à la "Nymphe aux iris" : elle est chez moi...

Asrya : Tout a fait d'accord sur le bémol concernant la chute causée par cette branche. J'aurais pu faire mieux (distraction par un lapin, la tête contre le tronc en butant sur une racine etc...). Mais j'avais envie de parler de champignon.
Concernant le mail, n'oublions pas que le garçon tape sur une machine à écrire depuis 5 ans. Il a donc acquis une certaine dextérité. De plus, je vous assure qu'entre le moment où la police se pointe chez un supposé forcené, et celui où elle entre chez lui par la force, il se passe souvent plusieurs heures. J'aurais du inclure une petite phrase (ils essaient de me convaincre depuis dès heures...) ce qui aurait bien entendu renforcé sa paranoïa.

Jean Claude : Il est vrai que j'aurais pu mettre cette histoire dans la case fantastique. Mais j'ai pensé que 17 cadavres ça pouvaient aussi le faire dans "épouvante".
Tout à fait d'accord pour les détails. J'ai parfois des soucis, avec, les, virgules.

Alcirion : Ravi que ça vous ait plu. J'essaie de soigner mes chutes mais il est parfois difficile de surprendre. Je suis par ailleurs incapable d'écrire si je n'ai pas l'impression de tenir au départ une bonne histoire. L'écriture, le style, ça vient après. Parfois je me plante sur l'intérêt de mon histoire qui n'intéresse que moi et parfois, je me vautre complètement dans l'écriture. Il est possible que vous en ayez bientôt un aperçu.

Vendularge : Merci. La longueur de mes textes n'est jamais programmée ni vraiment contrôlée. Un jour, j'en ai commencé une et c'est devenu un roman.

Louison : Je suis content de vous avoir embarquée dans cette folie. Je me sens moins seul.

vb : Je suis fan des "comptes de la crypte". j'écris en général sur deux modes. Le mode "comptes de la crypte" où ma première préoccupation est de plonger dans une histoire avec l'espoir que le lecteur ne pourra pas s'en détacher. Le mode "ma vision de la vie" où ma première préoccupation est de faire passer certains messages. En général, je n'y vais pas avec le dos de la cuillère et ces nouvelles font rarement l'unanimité (la théorie du chaos par exemple).
Je comprends l'idée de s'intéresser aux réactions du jeune homme pendant la lecture du mail mais je crois sincèrement que cela aurait nuit à l'intensité du récit. Je n'avais pas envie de laisser le lecteur respirer et prendre du recul avec la folie du personnage.

Socque : L'écrivain termine son roman 5 ans après son accident, au retour de l'automne. L'éditeur met deux jours à se décider à aller chercher le roman dans la forêt. En déterrant le livre, il touche les racines et devient fou à son tour. J'aurais peut-être du mettre un peu plus d'indices, mais cela aurait été au détriment de la chute. Je voulais que la folie contagieuse soit révélée à la dernière phrase. Pour moi, l'éditeur a peur que le jeune psy, lui vole l'œuvre. Il n'est même pas certain qu'il ait envie de l'éditer. j'aurais donc du terminer par une phrase du style "personne ne me volera mes feuilles". puis : "j'examinai..."
La feuille de boucher pour protéger des feuilles de papier qui parlent de feuilles mortes : ça m'a amusé.

Plumette : tout à fait d'accord. Je ne sais pas ce qui m'a pris de mettre des titres qui coupent l'histoire. N'importe quoi !
Et ravi que ça vous ait plu.

Pouet : J'admire votre imagination ! transformer l'éditeur en arbre, ça aurait eu de la gueule. Mais bon, j'étais en mode folie.

Widjet : Vous m'avez démasqué : je suis Stephen King !
Nan j'déconne.
Cependant, bravo pour votre finesse car le King est mon écrivain préféré. Je sais qu'il est de bon ton de ringardiser cet auteur mais voilà : personne n'écrit comme lui sur la folie qui est présente dans chacun de ses romans. prenez n'importe lequel, il y a toujours dedans un personnage incontrôlable capable d'absolument tout. ("Misery", le père dans "Dolorès Clairborn", le double de l'écrivain dans "La part des ténèbres", le clown de "Ça", le type qui ramène la bombe dans "Le fléau", le chien dans "Cujo" etc..).

hersen : Comme je l'ai dit plus haut j'aurais du être plus explicite sur le fait que pour moi, l'éditeur veut garder l'œuvre pour lui seul.

SQUEEN : Je ne sais pas si ça vous arrive, mais quand je tiens une bonne histoire (du moins quand j'ai l'impression de tenir une bonne histoire) j'ai toujours un petit diable sur mon épaule qui me dit que ça a déjà été écrit par quelqu'un d'autre, que ce que j'écris n'a rien d'original et que je plagie inconsciemment quelque chose que j'ai lu il y a quelques années et dont je ne me souviens plus de manière consciente.
Et le pire, c'est que ça pourrait tout à fait être vrai !

Zorino : Tout à fait d'accord. Mon amour des champignons m'a fait lamentablement sombrer dans la facilité. Le choc n'est pas assez violent. Le problème c'est qu'il fallait que ce soit le personnage qui heurte la branche pour faire tomber les feuilles. J'aurais du le faire courir et se faire distraire par un animal ou un bruit.

King n'est pas un grand styliste en matière d'écriture.
En revanche c'est un extraordinaire conteur doublé d'un fin observateur de l'adolescence.

W

Merci Mokhtar pour le commentaire.
Mes chromosomes (2 grand-pères alcooliques) m'ont donné une certaine appétence pour l'alcool en général et le vin rouge en particulier.
Pour boire un coup, c'est quand vous voulez !