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1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements pour Parrain Tracteur, explications |
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Bonjour à tous,
Je remercie d'abord le comité de lecture d'Oniris, pour avoir publié mon poème. Merci aussi aux commentateurs de ce texte, Eccar, Fabio, papipoete, Vincendix, Pizzicato, Palrider, Alexan, SIlver, Absolue. Un mot d'explication : mon grand-père Alfred, né en 1912, est décédé en 1996, voici 21 ans. Fermier dans le Hainaut (province au Sud de Bruxelles), il a travaillé dur toute sa vie, devant notamment s'occuper chaque jour de nombreuses vaches, cultiver ses champs, etc... Il avait plus de 70 ans quand il a pris quelques jours de congé, pour la première fois de sa vie ! Veuf une première fois à 45 ans, remarié à 57, il sera veuf une seconde fois à 81 ans... quelques mois après avoir subi un triple pontage cardiaque ! Il quittera sa ferme peu après, se retrouvera dans les 13 m2 de la chambre d'un home, décédera six mois plus tard. J'ai donc voulu rendre un hommage (tardif) à cet homme profondément bon, intègre, courageux, travailleur, que la vie n'a pas épargné. J'ai d'ailleurs offert le poème à ma mère en septembre, pour son anniversaire. Et Parrain Tracteur était le surnom affectueux que nous lui avions donné... Sur un plan littéraire, j'ai choisi d'écrire un sonnet "au carré" (ABBA ABBA ABBA ABBA + 4 tercets). Certains (Eccar) n'ont pas trop aimé la répétition des rimes... J'ai déjà utilisé ce procédé, notamment pour Eldorado, qui est un sonnet "exposant 5" ( 10 quatrains, suivi de 5 sizains)... ce qui est sans doute excessif. J'ai renouvelé l'expérience, sans doute pour la dernière fois, avec un troisième texte. Certains apprécient modérément le quatrain sur les vaches... J'estime pourtant que c'est une des meilleures parties du texte. Revenant chaque année du Congo, je trouvais une vache bien plus exotique qu'une antilope ou qu'un singe... (J'avais d'ailleurs écrit, initialement : Dans les prés ruminaient des bêtes exotiques). J'ai même écrit tout un sonnet sur cet animal ô combien sympathique ! Les tercets m'ont donné beaucoup de mal car je voulais évoquer le caractère bucolique de la campagne, moi qu'un simple coquelicot émerveillait... Dans le dernier vers, Dans la lumière et l'ombre, à la fin du chemin, j'évoque le chemin creux du début du poème, mais aussi le chemin de la vie... Dans la lumière et l'ombre peut être interprété de différentes façons (suivant que l'on soit croyant ou non...) Je regrette un peu de ne pas avoir consacré plus de vers à mon grand-père, notamment dans les quatrains... Si j'en ai le courage, je le modifierai peut-être une dernière fois. Et je regrette, infiniment, de ne pas être allé plus souvent le voir, dans sa ferme, qui était difficile d'accès... et je n'ai pas réalisé qu'il nous quitterait si vite... Une dernière chose : pour un poème aussi personnel, j'aurais souhaité le publier sans qu'aucune notation ne soit possible... Cela n'est pas prévu, ce que je comprends très bien. Cordialement François PS La fameuse ferme a été vendue, depuis longtemps, rénovée, transformée en maisons et appartements...
Contribution du : 19/10/2017 10:34
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Re : Remerciements pour Parrain Tracteur, explications |
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François : "Une dernière chose : pour un poème aussi personnel, j'aurais souhaité le publier sans qu'aucune notation ne soit possible... Cela n'est pas prévu, ce que je comprends très bien." Il vous suffisait de mettre un point.
Contribution du : 19/10/2017 10:53
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