La genèse de ce texte.

Je serai franc ! J’ai longtemps eu beaucoup de mal avec les textes un peu hermétiques qu’à une époque je considérais comme du n’importe quoi. (mon jugement a évolué depuis grâce aux remarques éclairées de Larivière – salut Lari !), Je me suis dit, et si tu essayais d’en écrire un pour voir si c’est si facile.


Et puis, j’ai laissé libre cours à l’inspiration sans bien savoir ou j’allais. Axée sur cette entrée dont je ne sais plus comment elle m'est venue en tête: « c’est un creuset d’or pur ». Mais en chemin, le sujet s’est centré sur l’appétence sexuelle. Probablement guidé inconsciemment par l’actualité comme le souligne PIZZICATO, . (Retour de DSK, dénonciation du viol etc.)


Si vous me demandez aujourd’hui ce que j’ai voulu dire, je serais bien embarrassé pour répondre puisque de vers en vers, les enchaînements ont été guidés sans que m’apparaisse une véritable signification. Pas de l’écriture automatique, non, un simple jeu sur les sons et les rimes, sur le rythme.
« Comme pour laisser son écriture faire comme bon lui semblât. » c’est tout à fait ça Papipoète.


Un délire en quelque sorte mais sans recherche philosophique hein !
Un peu comme des réponses du tac au tac de vers à vers. Un premier jet qui s’et imposé sans difficulté.
Comme des images subliminales, d’où peut être ces dessins perçus par Provençao

Puis, et c’est là que je confirme qu’il ne s’agissait pas d’écriture automatique, j’ai remis tout ça en forme pour donner un minimum de cohérence, revu quelques formulations.

Arielle, je retiens ta proposition judicieuse de remplacer « mise » par « coulée ». Je reconnais la vigilance de ta plume poétique qui aime la précision. Et dans ce texte, une approximation est un peu préjudiciable.


Le premier titre était « Un creuset d’or pur » puis je me suis aperçu que les 1er vers de chaque strophe formaient entre eux un titre un peu énigmatique qui m’a semblé avoir une résonnance poétique. (Là, ce n’est que mon avis et je le partage…)

Que vous ayez plutôt apprécié ou moins aimé , j’ai lu vos avis avec attention. Ainsi du com de Brumedont je retiens que l’esthétique l’emporte sur l’émotion. De Léopold partisan ce regret d’un mélange des genres et de l’expression Sacré bon dieu "qui gâche tout" mais que je voyais moi plutôt comme positive. De Fowltus l’impression qu’au final il n’y a pas grand-chose après l’idée initiale. Je le comprends puisqu’en fait il n’y a pas eu d’idée précise au départ de ce texte.


D’ailleurs, ne sachant pas trop moi-même quel était le sens de cet écrit, ni l’idée qui le soutenait, j’ai placé en exergue « c’est ça… ou peut être pas », en avertissement au lecteur de ne pas trop chercher un sens à cette divagation.

Je me suis bien amusé à l’écrire, et comme je l’avais indiqué dans un texte précédent : « Ecrire pour soi, sans but, c’est merveilleux ! »


Merci à tous !

Robot

Et merci à leni pour son MP. J'espère que les explications ci-dessus lui permettront de se faire une idée sur mes intentions.

CHER ROBOTJe pense souvent en lisant LARIVIERE qu'il parle sur le divan de son psyJ'ai compris que vous venez d'utiliser la même méthode TOUT EST INTERPRETATIF Les interprétations sont nombreuses et plus il y en a plus il y en a de fausses! LENI

Bonjour Robot

Citation :

C'est étrange de lire que l'auteur ne connaît pas lui-même le sens de son poème. Quand je lis vos explications cela confirme bien mon ressenti : le manque d'émotion.

Le surréalisme ce n'est pas juste des vers hermétiques ou des images originales.

Bonjour Brume

Brume a écrit:
Citation :

A aucun moment je n'ai prétendu avoir voulu écrire un texte surréaliste. Et quand je parcours le forum sur le surréalisme, je m'aperçois que personne au fond ne sait bien ce que c'est, pour en donner une définition. Chacun a la sienne.

Je ne me risquerai pas à le faire et je vous donne acte que vous n'en donnez pas une définition non plus. Vous dites seulement que mon texte n'en est pas. Et je ne vous contredirai pas sur ce point. Je suis d'accord avec vous.

Merci encore pour votre avis.


Je profite de cet ajout pour remercier Placebo et Hersen pour leur visite et leur commentaire.

Hola je vous ai vexé ou quoi?
Et oui Robot je parle bien de mon interprétation et non de la définition. Mais vos vers que vous ne comprenez pas et que vous dîtes hermétiques je vous le révèle encore sont jolis.
Salutations.

@ Brume

Vexé, pas du tout. C'est étrange que ma réponse ait pu vous suggérer ce sentiment. Pourquoi enverrais-je un poème pour avis si je me formalisais quand on me le donne. C'est bien le but premier d'Oniris de recevoir des commentaires ?

Mais je tenais à vous préciser que je n'avais pas prétendu avoir d'écrit un texte surréaliste étant donné que je ne sais pas trop ce que c'est. J'ai effectivement parlé d'hermétisme, mais c'est je crois une idée différente. Les surréalistes ne sont pas toujours hermétiques. "La terre est bleue comme une orange" est au contraire une expression très claire visuellement. C'est un raccourci, pas un hermétisme. (ce n'est que mon avis bien sûr)

Cependant j'ai bien retenu votre avis sur l'absence d'émotion qui me donne utilement à réfléchir. Car si c'est votre ressenti, c'est que je n'ai pas su la faire passer pour vous.

Ne chercher aucun sentiment ou émotion dans cette réponse. Elle est neutre de ce point de vue. Seulement explicative.

Cordialement.

Je crois que j'aime encore plus ce creuset d'or pur après avoir lu ton commentaire honnête Robot.
J'ai souvent été tentée de laisser aller ma plume comme tu l'as fait librement et avec succès dans ce joli texte mais je suis toujours rattrapée par la logique de l'enchaînement comme si la rampe m'était indispensable pour descendre l'escalier ...
Encore bravo pour ce numéro de funambule sans filet apparent !