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Après la frontière
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Bonjour à tous,
Voilà bien longtemps que je n’ai pas écrit de message de remerciement, je me sens toute timide !

Donc, voilà, merci vraiment pour les nombreux retours et avis postés sur cette nouvelle, avis dont je retire beaucoup de choses intéressantes.

La proposition de ce récit vient d’une remarque d’un collègue du CE, laquelle disait en substance que les gens du CE avaient la pression pour envoyer des textes et que c’était dommage de ne pas se lâcher. Alors, j’ai pris une histoire « pas pour Oniris » et je l’ai envoyée, pour voir. Dans la série « je me jette à l’eau », remarquez, j’ai fait pire : je participe à un petit atelier d’écriture où l’on lit ses textes à haute voix. C’est là que j’ai écrit la première scène… Alors vous imaginez 12 gentilles dames et 2 messieurs bien comme il faut, et moi, en train de leur lire le truc, la feuille tremblotante entre mes doigts et pensant « Omondieu que vont-ils penser de moi !!! »

Mes remerciements vont d’abord à mes collègues du CE. Leurs commentaires internes pointus, avec lesquels je ne suis pas forcément d’accord évidemment, sont importants parce que je sais qu’ils sont bienveillants. Si tel point a été incompris, c’est que je l’ai mal expliqué ou qu’il était mal ficelé : à moi de réécrire, donc, telle ou telle ligne en ce sens.

Les correcteurs, ensuite : je me répète, mais un grand merci. J’apprends beaucoup grâce à vous, parce que je n’ai jamais été très bonne en orthographe et que ça m’ennuie, sans pour autant avoir la patience, je le reconnais, de tout vérifier. Et il restait de belles coquilles dans cette nouvelle !

Ensuite, un remerciement particulier à Alexan, Squeen, Asrya et Thimul. Soyons clairs : quand on fait partie du staff du site, les commentaires en EL sur son texte anonyme valent de l’or.

Sans reprendre l’ensemble de leurs remarques, je voudrais éclaircir un point qui revient très souvent : la longueur de certaines scènes, la chute ouverte (qui plait ou pas). Comme l’a très bien deviné Alcirion, cette chute n’en est pas une… cette nouvelle est en fait le début de quelque chose de plus long, qui n’existe que dans ma tête et sur quelques notes en fichier. J’ai interrompu la rédaction suite à un évènement qui m’a tenu loin de l’écriture et ensuite, je suis passée à autre chose. Ce début avait cependant été longuement travaillé puis relu par une personne en qui j’avais toute confiance, qui avait un grand sens de l’humain et bien du talent. Vos commentaires me remettent ce projet en mémoire, un projet peut-être à reprendre lorsque j’aurais achevé le chantier en cours (et vu ma lenteur, ce n’est pas pour tout de suite…)

Je remercie enfin mes lecteurs post-publication : Donaldo75, Alcirion, Widjet, Mokhtar, Tahar-tampion, Eccar, Kreivi.
Je vais tout de suite évacuer un point : je n’ai pas lu le commentaire de Widjet, passé l’évaluation et deux lignes : je le connais assez, depuis 8 ans que je propose des textes ici, pour savoir ce qu’il y a dedans, et de même qu’il dit se faire plaisir en commentant, personnellement je ne vais pas me faire de mal en lisant. Non pas que je ne lise pas les commentaires négatifs en général (j’ai parlé plus haut des points relevés par le CE, je parle plus bas des commentateurs qui n’ont pas aimé), mais je relativise selon certains critères.
Mokhtar : j’aime bien votre idée de chute, mais je ne peux pas imaginer Jeanne accepter une relation, même en mode sado-maso, avec lui. C’est psychologiquement impossible pour elle.
Donaldo75: ben merci, voilà, je suis contente que la nouvelle fonctionne pour toi.
Tahar-Tampion: je suis très intéressée par votre analyse sur le choix du point de vue. La chute, j’en ai parlé plus haut, et cela explique peut-être votre ressenti. Le choix de la première personne ou pas, du temps de narration, est un casse-tête pour moi. Je pars souvent, par instinct, sur de la première personne… et ensuite je bloque. C’est ce qui m’arrive sur mon chantier actuel : je crois que je vais devoir tout réécrire à la troisième personne, pour pouvoir inclure l’histoire d’un personnage non prévu au départ (oui, cette histoire se monte comme un puzzle, je suis éparpillée…). Je ne sais pas comment font les autres, mais personnellement, c’est une source de tergiversation, cette décision fondamentale. Bref, si vous avez des pistes, des conseils… je suis curieuse de les connaître.
Eccar : bah, ça arrive, pas de problème. Une histoire ne peut pas plaire à tout le monde ! Ni la façon de l’écrire, d’ailleurs. Simplement, pour l’argument déjà lu auparavant : « Une femme a bien d'autres choix que la prostitution. » : oui, peut-être… mais tout le début, la situation de la narratrice, son choix, je l’ai puisé dans des témoignages de femmes, toutes simples, qui ont vécu, qui vivent, ces vies-là. Ensuite, je l’ai plus ou moins bien restitué, on entre dans la fiction ou pas, ce que je comprends parfaitement. De même pour kreivi : ce récit ne vous a pas plu, mais merci d’être passé(e ?) tout de même pour donner votre ressenti.

Voilà, tout ça pour conclure: "Osez Osez Joséphine."

Contribution du : 12/11/2017 10:53
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Re : Après la frontière
Maître W
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Contribution du : 12/11/2017 11:45
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Re : Après la frontière
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Un grand merci aux nouveaux lecteurs et à ceux qui ont laissé un mot : caillouq, hersen, Pistache, GillesP, Plumette. Je prends toutes vos remarques, elles sont aussi intéressantes les unes que les autres !

(même si celle de caillouq, sur la « qualité professionnelle de mon écriture » me parait la plus pertinente – je plaisante, hein ?)


Contribution du : 12/11/2017 20:34
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Re : Après la frontière
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Bonjour Mat,
Merci pour ton commentaire ! Je réponds à quelques-unes de tes interrogations :
« Elles ont le cadavre sur les bras, traversent tout le bâtiment sans que personne ne les voie, d'autant qu'un cadavre, cela doit peser lourd. »
Elles n’ont pas grand-chose à traverser, vu la configuration des pièces : l’entrée du bar, la salle dans laquelle donne le bureau. Elles amènent la voiture juste devant l’entrée, dans la cour. C’est un risque, bien sûr, mais le lieu était peu fréquenté à cette heure-ci. Soulever un homme à deux, c’est possible (j’ai imaginé qu’elles utilisaient le plaid cité comme une sorte de hamac, mais sur le coup, ça m’a semblé trop long à écrire)
« Je ne comprends pas non plus que les prud'hommes ou les services sociaux ignorent tout de l'héroïne, puisqu'elle a un contrat de travail. »
Jenny a :
- Un dossier aux prud’hommes en France : pas de raison qu’on la cherche particulièrement comme suspecte de la disparition de Branqueur, d’autant que le procès s’est terminé en sa faveur selon ses demandes, ce qui a priori ôte tout mobile.
- Un contrat de travail en Belgique : là non plus, aucune raison de la rechercher puisqu’aucun lien n’est encore fait entre la disparition de Branqueur et le bar. J’ai supposé que Branqueur ne clamait pas sa fréquentation des bordels et qu’il était arrivé là par hasard.
Merci pour le ressenti global, la nouvelle a fonctionné ou presque, j’en suis contente !

Contribution du : 13/11/2017 10:32
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Re : Après la frontière
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Bonjour Louis,
Je suis heureuse que le titre de cette nouvelle vous ait attiré… et que, malgré votre peu de goût a priori pour ce genre de récit, vous ayez aimé ! 
Votre commentaire est intéressant car il interprète les actions, et rend le texte plus « sensé » (… plus intelligent ?) qu’il ne l’est. Parce que si certains actes, certaines situations, me sont parues évidentes, je n’ai pas cherché pourquoi (par exemple, la scène de la lamelle de store qu’elle entrouvre et l’obscurité qui entoure le bar). Pour d’autres, si, bien sûr, et vous avez expliqué très clairement mes intentions (et percé mes stratagèmes… ^^).
Sur la chute : non, pas d’intention moralisatrice mais l’engrenage dans une situation qui la dépasse. La tragédie est un genre qui peut se renouveler à l’infini, et l’idée de personnages ballotés par leur destin est une source d’inspiration constante, car il caractérise notre situation d’humain : quoi qu’on en pense, on ne maitrise rien, et le monde actuel nous le clame chaque jour plus cruellement.
Merci !

Contribution du : 16/11/2017 08:48
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Re : Après la frontière
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Chouette, un vaillant pour se lancer dans cette lecture plus vraiment en tête de gondole !
Merci pour votre commentaire, Jean-Claude.
Tout d'abord, je suis contente que vous n'ayez pas décroché. Parce qu'avec un texte aussi long sur internet, ce n'était pas gagné !
Le personnage de Jeanne vous a peut-être décontenancé par sa résignation, ou sa lenteur, du moins par la différence entre son attitude dans la nouvelle et celle annoncée dans les dernières lignes.
Elle est dépassée, dans cette histoire. Elle tente de ne pas couler, c'est tout.
Les dernières lignes sont peut-être, enfin c'est ainsi que je l'ai imaginé, la marque de la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ou bien, une révolte qui restera toute intérieure, sans jamais de passage à l'acte, et elle sera broyée dans l'engrenage. Pour tout vous dire, je ne la connais pas encore assez pour savoir ce qu'elle a voulu précisément exprimer. :)

J'ai bien conscience que les fins ouvertes peuvent être irritantes... mais si vous parcourez mon premier post, vous aurez l'explication.

Merci encore pour votre passage.

Contribution du : 20/11/2017 16:55
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Re : Après la frontière
Organiris
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Bonjour Acratopege,
Citation :

Impossible de ne pas commenter la grande prêtresse d'Oniris!

Cette phrase, lancée en boutade inoffensive je suppose, et qui bien sûr est une galéjade, est exactement la raison de mon militantisme pro espace lecture… ce que j’explique dans le premier post de ce fil. Si je le pouvais, je ne sortirais jamais de l’anonymat !

Mais je ne vous en veux pas, car vos remarques sincères analysent avec bienveillance les atouts et les défauts de cette nouvelle d’un format bizarre, entre deux genres, à la construction trop complexe comme vous le pointez.

La mort de Branqueur est le climax du récit, je crois, le point de non-retour de cette frontière. La chute n’est là que pour laisser le précipice prendre toute la place.

Merci de vous être penché sur ce texte et d’avoir laissé vos impressions, vous qui avez une grande expérience de l’âme humaine.

Contribution du : 20/11/2017 22:21
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Re : Après la frontière
Organiris
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Bonjour moschen,

Merci pour votre commentaire. Vous avez apprécié certaines scènes, moins d'autres:
Citation :

Mon reproche essentiel est que vous donnez trop d'explications comme pour nous convaincre ou vous convaincre d'une logique qui pénalise de toute façon le rythme du récit.

Quand vous lui faites dire "pas pour une pute" vous cherchez à justifier en insistant.


Vous reprochez au texte d'être trop explicatif: j'entends bien ce reproche, que d'autres ont également fait, d'ailleurs. Il faudrait revoir ce point, si je retravaille l'histoire.

"vous lui faites dire "pas pour une pute"": Mes personnages s'expriment en fonction de leur caractère et de la situation. Elle ne précise pas les choses (justifier ? je ne comprends pas le sens que vous donnez ici à ce verbe, donc il est possible que mon interprétation de votre pensée soit biaisée): elle est simplement amère, ou désabusée, à ce moment là, quand elle a conscience de ce qu'elle est, exactement, de ce côté de la frontière.

Citation :

La scène au cours de laquelle les deux femmes se débarrassent du corps ne m'a pas convaincu. Le téléphone est écrasé beaucoup trop tardivement. La première question que l'on se pose serait de savoir combien de cadavres sont entassés là.

Pourquoi y aurait-il d'autres cadavres entreposés là ? Je n'y ai pas du tout pensé, en tout cas. Amusant de voir les perceptions des lecteurs de certains points.

Citation :

Quand elle dit "je comprends pourquoi elle est venue ici". Si le lecteur ne ressens pas cette raison, inutile d'essayer de passer en force.

d'accord, trop d'explications ici.

Citation :

Au final, on a le sentiment d'un exercice mené pour ne pas perdre la main.

Oh ben zut alors. Non, écrire un tel texte n'est pas un exercice pour ne pas perdre la main... quelle idée étonnante ! c'est l'envie de raconter une histoire, de mettre en scène un fait divers tragique. Vous n'avez finalement pas adhéré, tant pis. Merci en tout cas pour cette lecture !

Contribution du : 29/11/2017 09:03
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